Réduit au silence par une longue hospitalisation de 4 mois, j'ai assisté effrayé au drame Ukrainien impliquant un renversement inouï des relations internationales.
Si Vladimir Poutine est le pire dictateur du début de notre siècle et que l'armée russe détruit systématiquement l'Ukraine avec des moyens qui sèment la dévastation par la terreur, l'exode de 3 millions et demi de personnes, n'est-il pas aussi un géant aux pieds d'argile car dès la première bombe, il a perdu la guerre des images mais singulièrement forgé l'identité d'un peuple qui lui résiste admirablement ?
Le peuple russe de part sa culture littéraire, musicale, picturale, architecturale, la tradition de ses écoles de danse, de théâtre, d'opéra, de beaux arts, etc... occupe une place majeure dans notre temps et je le vois mal supporter sans révolte la folie démoniaque d'un ex officier du KGB qui ne croit qu'en la force pour recréer l'empire de Staline. La vie humaine ne pèse pas lourd face à cette folle illusion criminelle.
Les militaires obéissent à des ordres mais la vodka et un encadrement médiocre ils deviennent des soudarts capables du pire.
Confrontés à la réalité, ils peuvent aussi retourner leurs armes et renverser leur chef. La Révolution russe de 1917 en est la preuve. Poutine n'est qu'un homme de plus en plus isolé dans les relations internationales et il perçoit tout opposant comme une vermine qu'il faut éliminer. Mais cette "vermine possède une âme patriotique" qui résiste coûte que coûte. La devise nationale (non officielle) est révélatrice de l'identité ukrainienne : " LIBERTE, ACCORD, BONTE". Cette guerre révèle que ce peuple, qualifié de "vermine" par Poutine, est devenu plus qu'un simple rempart pour l'Occident car il justifie une défense européenne. Cette option politique est plus que jamais d'actualité.
Vladimir Poutine ayant déclaré que le droit de sécession des 15 républiques de l'ex URSSS était une erreur historique, on ne peut plus douter de ses intentions et il faut l'arrêter, le juger et l'envoyer en prison à perpétuité car il est le mal personnifié et irrécupérable.