mardi 31 décembre 2019

MES VŒUX EN QUESTIONS ?

Hé oui, ce mardi 31 décembre 2019 à 8 h 44 se pose ce dilemme.

"J'espère que le 31 décembre 2020, je lèverai mon verre à 2021-

Comment présenter mes bons vœux sans me foutre de la gueule du peuple ?
Avec cette chienlit, tout va bien madame la marquise !

La situation internationale est d'une limpidité à toute épreuve avec des pouvoirs aux mains de dictateurs, de chefs d'états droits dans leurs bottes, à l'intelligence subliminale, et des armes tout à fait inoffensives. La Corée de Nord, les Etats Unis pour ne citer qu'eux assurent notre sécurité d'une façon si remarquable que tout va pour le meilleur, madame la marquise ! Oui, comment présenter ses vœux pour un avenir radieux ?

Après les catastrophes liées semble-t-il au changement climatique comment souhaiter une bonne année 2020 aux victimes et sinistrés  du sud de la France ou de l'Australie ?


Les flux migratoires en déstabilisant les repères sociaux compromettent nos valeurs humanistes, notre seuil de tolérance, notre identité européenne. On a laissé l'islam politique prendre racine sur notre territoire et propager son idéologie mortifère... Comment leur souhaiter la bienvenue ?

Aux passages à l'actes des extrémistes violents ayant repris à leur compte les gilets jaunes (les pauvres !), s'ajoute la grève la plus longue de l'histoire sociale prenant en otage ceux qui doivent utiliser les transports en commun pour se rendre au boulot, faire leurs emplettes chez les commerçants des centres-villes.
Alors comment souhaiter une bonne année 2020 aux commerçants fermant leur boutique, aux hôteliers, aux restaurants, aux agences de voyage, aux entreprises déposant leur bilan ?
Comment la souhaiter aux forces de l'ordre épuisées, aux sauveteurs de la sécurité civile, aux braves gens effrayés par la violence montante ?

Les barbares s'en donnent à cœur joie et au nom du droit respectueux de la liberté de penser, on ne peut pas les neutraliser par la force. On se lamente sur de pauvres émeutiers blessés et on se tait pour des policiers gravement dévisagé par un pavé reçu en plein visage. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes madame la marquise !

Comment croire que la Gauche et la Droite se relèveront sans programme, sans leader, sans incarnation populaire ? Ne vous inquiétez pas madame la marquise, les nuls survivront car c'est une race coriace.

Pour le comble, une réforme des retraites se voulant universelle se heurte à la complexité des conditions de travail rendant un système unique impossible. L'égalité est une gageure, une illusion car qu'il y a-t-il de commun entre le métier d'un maçon et celui d'un professeur des écoles ? La pénibilité de leur condition de travail n'est pas égale... Les salaires non plus...

Un gouvernement, louvoyant "fermement" à la barre du voilier FRANCE se cabrant dans la tempête, se fige dans ses pseudo certitudes, des syndicats plus préoccupés par la politique que la négociation campent sur leurs oppositions idéologiques systématiques. 
Comment leur souhaiter une bonne année de dialogue et de compromis ?

Monsieur le Président de la République voudrait apaiser la nation... On l'écoutera avec attention ce soir à 20 h.Il restera vraisemblablement droit dans ses bottes...
 Mais crébleu ! on en a ras la casquette !

En tant qu'ancien syndicaliste, je sais qu'une réforme des retraites ne pourra se construire que par branche d'activité dans un dialogue où les partenaires sociaux se respecteront et hélas ! ce n'est pas pour demain...

Certes, il faut trouver un système plus juste pour valoriser les petites retraites, mais sans casser le baraque car elle est une des meilleure au monde.

Il y a 40 ans, les syndicalistes que nous étions étaient déjà convaincus, cogestionaires des retraites, qu'avec le chômage de masse, nos régimes de retraites aboutiraient à une impasse financière car de 4 "travailleurs actifs" nous sommes passés à 2 cotisants pour payer les retraités.

Arrêtons donc nous de nous plaindre la bouche pleine et ouverte ! Nous avons la chance de vivre dans un des plus beaux pays du monde où la solidarité sociale est une réalité même si elle est loin d'être parfaite.

Certains syndicats se justifient avec le slogan "nous-nous battons pour nos enfants". C'est faux ! Ils se battent pour leur idéologie, leurs acquis sociaux avant tout. Ils se foutent pas mal des conséquences désastreuses  pour notre économie, la baisse du chômage, des nuisances qu'ils génèrent...

Alors présenter mes vœux les meilleurs, c'est une imposture...

Mais espérant me tromper comme d'habitude je vous embrasse mes très chers lecteurs en vous la souhaitant bonne cette année nouvelle... Heureusement la famille et les amis sont le socle pour prendre la vie du bon côté : tout va donc bien madame la Marquise ! 

dimanche 22 décembre 2019

NOËL MIS EN QUESTION ?

DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 2019

- le peintre en action -



La paroisse et la municipalité de Montville m'avaient passé en 2005-2006 commande de deux grands panneaux décoratifs sur le thème de la Nativité réalisés  à l'acrylique.

Pourtant très attachée à la laïcité, la commune voulait rappeler les racines de notre culture. 

Beaucoup commerçants avaient même mis dans leur vitrine une petite crèche. (Je me souviens qu'un commerce tenu par un musulman avait fait de même !)

-La crèche-

Exposés sur le parvis de l'église pendant la période des illuminations de la ville, à ma grande surprise, ces compositions n'ont provoqué aucune réaction hostile chez la population, aucun tag n'a saccagé ces panneaux de 122 X 250 cm  depuis 14 ans !

Pourtant la population montvillaise est majoritairement très éloignée de l'Eglise. 

Une certaine foi subsiste mais le ressenti religieux ne tient qu'à un fil.

Est-ce de l'indifférence ? 
Peut-être !

Mais je crois tout de même que beaucoup se reconnaissent encore liés à la culture chrétienne qu'ils respectent puisqu'ils tiennent à passer par l'église avant d'être inhumés.

-Les Rois mages et le roi Hérode-

Mais les temps changent; au nom d'un laïcisme prétendant nier toute relation entre notre société et son histoire ancestrale fondée sur le christianisme, une crispation intolérante monte dans le pays et les chrétiens sont de plus en plus agressés et même accusés d'extrémisme politique : c'est incroyable, mais cette triste réalité est illustrée par un fait divers très révélateur.

Cette année, à Toulouse un groupe d'enfants déguisés représente la Nativité quand soudainement 50 militants "anticapitalistes" interrompent cette crèche vivante en poussant des cris de haine : "Spot aux fachos !" en cherchant la confrontation physique avec les spectateurs ahuris  devant cet imbécile sectarisme et les forces de l'ordre arrivées d'urgence. 

Je frémis d’inquiétude, car ma petite-fille de 9 ans participe à une crèche vivante cette année et je n'ose imaginer son traumatisme face d'une telle situation.

Pour rappel, l'interdiction des crèches par un harcèlement judiciaire d'extrémistes tenant de la libre pensée s'instaure de plus en plus sur l'espace public. 

Est-il possible de faire disparaître le christianisme au cœur de nos village et de nos villes en rasant toutes les églises, en détruisant toutes les œuvres d'art d'inspiration religieuse, tous les calvaires aux croisements de nos routes ?

Les chrétiens réagissent peu devant ce crétinisme pseudo-intellectuel revendiqué par ces fous car ils refusent toute stigmatisation. 

Ils veulent, comme l'immense majorité des français, passer Noël en famille. Mais cette vieille tradition s'oppose à un un laïcisme obtus.

Rappeler la naissance de Jésus et les valeurs qu'elle véhicule avec l'accueil des étrangers, la tendresse signe de paix familiale n'a vraiment rien de "facho". 

L'amour de l'autre mis en lumière par cette fête n'oblige pas à croire à un dogme religieux. Il n'y a pas de paix sans respect de la différence.

Il n'y a pas de liberté sans amour.

Cet idéal est devenu une part de notre identité depuis la conversion de Clovis, il y a 1500 ans.



vendredi 6 décembre 2019

LA GREVE, SEUL MOYEN DE SE FAIRE ENTENDRE ?

Avec plus de 800.000 manifestants, dont la majorité venait des services publiques, le jeudi 5 décembre, dans toutes les grandes villes de France, l'opposition contre la réforme des retraites a impliqué la paralysie des transports publics, une fermeture d'une partie des écoles, une grève des agents de l'Etat, et nul ne peut prévoir les suites de ce bras de fer entres des syndicats moribonds et un gouvernement technocrate et tâtonnant qui fabrique peut-être une usine à gaz de plus. 





L'objectif du Président de la République est de simplifier les régimes de retraites pour plus d'efficacité et de justice sociale. 

Le résultat pourrait aboutir à une illisibilité totale de cette réforme. 
Souvenons-nous des expériences passées : la volonté politique de réformer les retraites a toujours mis la société sens dessus dessous et toujours échoué (Alain Juppé en sait quelque chose !)

Avant toute autre considération, la souffrance sociale d'un conducteur de train me fait vraiment rigoler, mais celle exprimée par les premiers "gilets jaunes", des emplois précaires, des temps partiels de travail, des habitants des territoires sans entreprises, est d'une toute autre France qui souffre. Si notre système social n'est pas parfait, il est un des meilleur au monde et envié par beaucoup d'étrangers.

UNE STRATÉGIE REDOUTABLE !

Et ceux qui bloquent la France aujourd'hui sont peut-être ceux qui sont le moins à plaindre !
La CGT, FO, SUD RAIL, ont des troupes qui ne demandent qu'à manifester et le 5 décembre, avant les fêtes de fin d'année dévoile une stratégie de pression contre l’exécutif pour le contraindre à un recul. Prendre en otage les moyens de communication pourrait bien aboutir à un ras-le-bol des usagers et en définitive faire basculer l'opinion publique en défaveur des syndicats.

UNE SITUATION POLITIQUE COMPLEXE :

Mais rien ne sert de nier cette mobilisation sociale même s'il ne faut pas être naïf. 
  • Hé oui, le pouvoir offre une extraordinaire occasion aux syndicats de se donner l'illusion qu'ils se referont une santé avec 800.000 personnes dans les rues des grandes villes. C'est une illusion parce que la plupart de nos concitoyens ne leur font plus confiance pour défendre leurs droits. 
  • Pourtant Il faut au gouvernement négocier avec les organisations syndicales pour aboutir à un résultat.
  • Les partis politiques, de droite comme de gauche, se frottent les mains se disant qu'un échec gouvernemental ramènera leurs électeurs perdus dans leurs filets. 
  • Les pauvres ! Il n'y a plus que les alouettes, en voie de disparition, pour être attirées par leurs miroirs. 
  • On ne peut pas construire une alternative politique sans projet. Ni la droite ni la gauche n'en proposent !
  • Quant-aux "gilets jaunes" se méfiant de toutes les institutions et des syndicats en particulier, certains se radicalisent dans la violence, rejoignant les casseurs, et l'anarchie de la pire espèce, beaucoup d'autres sont complètement paumés, considérant que la précarité n'est pas prise en compte et campent donc sur leur opposition à tout dialogue constructif.


Le Président de la République, conseillé par des économistes technocrates, avait pourtant une volonté initiale courageuse, mais il se heurta de plein fouet à la réalité sociale d'une part et à la question importante de l'équilibre financier d'un système de répartition égale pour tous. 

Sans doute inexpérimenté sur le plan politique, il n'a pas ressenti le climat social et a voulu imposer sa vision technocrate du sommet de son fauteuil présidentiel. Piégé, il est obligé aujourd'hui de "bricoler" des adaptations : autant dire une usine à gaz !

Il y a pourtant des principes de réalité incontournables : 
  • Il faudra travailler plus longtemps, on en a tous conscience, sauf les extrémistes pseudo-révolutionnaires aux sauces démagogiques comme celles du Front de gauche, pour ne citer qu'eux.
  • Il y a 30 ans quatre salariés contribuaient à la retraite d'une personne, aujourd'hui seulement deux ! 
  • Donc il faudrait augmenter considérablement les cotisations sociales retenues sur les salaires pour assurer l'équilibre du système financier.
  •  Il faudrait travailler beaucoup plus longtemps pour cotiser : il y a 50 ans que le monde du travail a pris conscience de cette réalité.
  • Les syndicats, pourtant intelligents, se "boukérisent"  dans des droits acquis, des régimes spéciaux, dans une augmentation des salaires, dans un départ à la retraite à 60 ans, et entretiennent des illusions. C'est d'ailleurs pour cela que la grande majorité des actifs ne se syndicalise plus. 
  • Un syndicat qui se déclare réformiste doit accepter de bouger ses lignes de défenses et le pouvoir, de son côté, doit changer de méthode de gouvernance sociale ;
  • Tout homme politique devrait se souvenir que ce n'est pas "l'outil technique" d'une réforme qui compte pour l'opinion publique mais de sentir ce que le peuple veut. 
  • Le technocratie, sortant de l'ENA, super cultivé et intelligent, croyant tout savoir est une calamité sur le plan socio-économique, car complètement déconnecté du bon sens populaire: il est à 1000 kilomètres de ce que vit le Français moyen et à 100.000 kilomètres de la galère quotidienne des petites gens.
PAROLE D'UN CITOYEN ORDINAIRE :

Je  ne suis pas un homme politique et donc bien incapable de savoir ce que veut ce peuple aujourd'hui... D'ailleurs le sait-il lui-même ?


L'art de gouverner efficacement un pays s'apprend décidément dans la douleur. Il exige la confiance, or c'est ce qui manque aujourd'hui à l'autorité publique.

Si la grève est un moyen démocratique pour donner un signal fort à l’exécutif, la chienlit des violences la décrédibilise et elle fait hélas maintenant partie de tout rassemblement contestataire. La violence développe un fond d'angoisse populaire et augmente le doute dans les compromis sociaux.

Le chantage au blocage des transports est par exemple inadmissible : il n'y a qu'en France où il est possible aux agents des services publiques de prendre en otage l'ensemble de la population. (Mon petit-fils étudiant et chercheur à Paris marche 5 h pour se rendre à son laboratoire de biologie !)

UN RÊVE SOCIAL :

Ne rêvons cependant malheureusement pas, le temps où les organisations représentatives des salariés seront réellement impliquées dans les négociations collectives et dans la prise de décision au sein de leur entreprise ou service n'est pas pour demain. 


La cogestion est un concept totalement ignoré dans le monde du travail français et fracture le tissu social. Nous en vivons la crise.

Et pourtant, les conventions de branches d'activités et de services est la seule issue sociale pour réduire ce choc culturel et aboutir à une paix sociale et à un essor économique. L'ancien responsable syndical et administratif, que je fus naguère, au sein de commissions d'études de conventions collectives, en est convaincu. Le droit social est un équilibre subtil et demande le sens de la responsabilité civique aux partenaires. Quand les vues politiciennes viennent polluer ce compromis c'est foutu et la chienlit prend le dessus.

Pour la petite histoire en 40 ans d'activité professionnelle, je n'ai participé brièvement qu'à une seule grève, celle de 1968. Aimant mon métier, j'ai toujours pratiqué le dialogue social et l'art du compromis, le seul efficace. 


La grève est un droit, certes, à condition qu'elle soit le résultat de l'échec d'une négociation. En France elle est malheureusement un préambule avant tout dialogue : c'est l'histoire d'une faillite historique sur le plan de la dynamique sociale. 
Il faut donc sortir de cette espèce de radicalité absurde, accepter d'entendre ce que ressentent les partenaires sociaux, se parler autour d'une table et enfin négocier à partir d'une réalité et non d'une vue de l'esprit. C'est ça la réforme ! (6 décembre 2019)

POURQUOI L’ARMÉE FRANÇAISE EST-ELLE ENGAGÉE AU MALI ?

Si je ne suis pas un spécialiste de la géopolitique et de la stratégie militaire, je peux en tant que simple citoyen réfléchir sur le sens de notre engagement au Mali.

Tout d'abord, écartons une fadaise. Le Sahel ne représente que 1% de notre commerce extérieur. L'uranium africain ne représente qu'un très faible pourcentage de la production mondiale. L'extraction de l'or au Mali et au Burkina Faso est aux mains de sociétés turques, australiennes et canadiennes. L'armée française n'est dons pas engagée pour des raisons économiques et néo coloniales. Elle a répondu à un appel au secours.

-photo : Media.ouest-France-

Mais la situation géopolitique est problématique et interpelle.

Comment résoudre la guerre entre l’entité Touareg du nord du Mali revendiquant aussi d'importantes concessions politiques à l'Algérie (autre problème), et le peuple Peul du sud ? Comment éviter que les djihadistes trouvent leur vivier chez les tribus peul ? Peut-on se laver les mains de ces deux questions et laisser les africains se débrouiller entre eux?
-Touareg : photo : mattheuwvandyke.com-

- Peul : photo : fr.wikipedia.org-

La véritable mission de l'Armée française, si elle ne peut prétendre pacifier l'immensité du Sahel, est d'empêcher que les bandes djihadiste instituent des micro califats qui deviendraient comme au Moyen-Orient un grand danger pour la sécurité des peuples locaux et du monde. 

"Barkhane" réussit sa mission et c'est pourquoi les terroristes, pariant sur notre lassitude, attaquent sur place et dans le monde entier, les cadres civils et les forces locales. Leur but est clair : déstructurer ces régions dans l'attente de notre départ pour instituer par la terreur des califats. (Nous avons vu ce que cela impliquait en Syrie).

 Donc le sens de l'implication de nos soldats est d'empêcher une unification des forces djihadistes. 
Il y en va de notre sécurité et nos militaires ne risquent pas leur vie pour rien. (6 décembre 2019)

lundi 2 décembre 2019

Hommage National

Treize cercueils en éventails dans la cour des invalides, treize destins, aux  vies brisées , treize familles éprouvées, mais au nom de quoi ? 


-Photo AFP de Thibault Camus-


D'abord honte à ceux qui bafouent la vie et l'honneur au nom du "devoir de l'humour" et de la liberté de la presse ! La mort frappant des hommes en mission ça se respecte et ne peut prêter à rire !

Le Président Emmanuel Macron dans un grand et bel hommage a rappelé le sens de ces engagements au service de la République.

Son art oratoire est vraiment remarquable et je l'ai écouté avec respect, intérêt pour ne pas dire une fierté d'appartenir à ce peuple. 

Je ne prétends pas donner une leçon de civisme patriotique mais, j'aimerais juste insister sur la notion de l'engagement de ces soldats qui promettent d'obéir sans condition aux décisions politiques prises par le pouvoir démocratique, républicain et laïc dont est investi le Président de la République. 

Dans ces temps troublés par une crise d'identification populaire, que des jeunes hommes ou femmes s'engagent pour défendre les intérêts supérieurs de la France démontre tout simplement les valeurs profondes de notre pays. 



Le Président Macron n'a pas évoqué des héros mais des hommes d'exception.
Quel singularité quand on accole cette expression à l'engagement ! 
Ces hommes liés par le sens de la mission sont symboliquement et charnellement ce qui nous fait espérer et agir et ils ne sont donc pas morts pour rien.

Si les tragédies font remonter la côte des hommes politiques dans les sondages, ce qui est indéniable mais éphémère, l'essentiel est ailleurs pour notre avenir : il est dans l'engagement au service d'autrui.

Engament militaire, sécuritaire, médical, associatif, humanitaire, scolaire, sportif... il y a de multiples façons de servir la société et c'est ce que je retiens de cet hommage national en disant tout simplement merci à tous ces hommes, ces femmes qui se passionnent pour leur mission tout comme ces trois secouristes tués dans un accident d'hélicoptère près de Marseille.

Merci, car c'est le sens de notre nationalité française, c'est ce qui nous relient tous les uns aux autres malgré nos différences, nos divisions, nos convictions. C'est aussi le sens de notre histoire...