mardi 27 avril 2021

TERRORISME : Politique ou Fanatique ?

Le terrorisme nous frappe encore de plein fouet. Et ce n'est pas fini !

Les français l'attribuent à l'Islam sans en distinguer les sources.

Pourtant les passages à l'acte sont soit l'expression d'une vengeance faite au prophète Mahomet et donc issus du fanatisme religieux, soit d'un combat politique avec l'idéologie de la conquête du monde par le djihadisme. 




Il en découle deux types d'actions terroristes: 

  • Les assassinats dont les auteurs sont généralement des convertis manipulés de fraîche date au fondamentalisme n'ont pas une connaissance approfondie du Coran dont ils ne connaissent que quelques versets justifiant la violence contre les mécréants. Les moyens de lutte contre un fanatique difficile à détecter pour anticiper son passage à l'acte, sont un défi aux services de sécurité terriblement complexe.
  • Les attentats préparés par des groupes armés, à l'idéologie totalitaire est issu de l'Islam politique fondamentaliste qui manipulent ces "paumés de la conjoncture" pour lutter contre les démocraties, déstabiliser les institutions, prendre le pouvoir dans les pays de culture musulmane... La discrétion des services secrets spécialisés est la seule garantie d'efficacité pour neutraliser ce terrorisme intérieur et extérieur.



Mais pour ne pas mettre tous les musulmans dans le même sac, il est important que les citoyens discernent les différentes causes du terrorisme se servant d'une religion comme justification criminelle.

Il est aussi plus que jamais nécessaire que les citoyens français de confession musulmane prennent fermement position par rapport à la laïcité, l'égalité entre l'homme et la femme, la séparation du sacré du profane, de la liberté de conscience sur le sol de France. Mais cela est-il possible ? Jusqu'à maintenant toutes les associations musulmanes refusent cette adhésion aux principes républicains proposés par les gouvernements successifs de droite ou de gauche.

vendredi 23 avril 2021

Jacques Chirac fit-il une erreur ?

Mon Service militaire en 1962, à la fin de la guerre d'Algérie, me fait réfléchir sur nos maux de notre société.



Le verdict clément de la Justice dans l'affaire des policiers agressés violement à Viry-Châtillon est un scandale humain et d'Etat. Des voyous n'ont pas hésité à mettre le feu dans des voitures où des policiers étaient en fonction, blessés leurs séquelles sont irréversibles. 

Comment avoir confiance en des magistrats qui furent pour le moins laxistes en ne cachant pas leurs convictions. Un des avocats général affirma même que ces jeunes étaient une richesse pour notre pays ! On croit rêver !

Excuser de tels passages à l'acte, c'est donner un blanc-seing aux agresseurs pour qu'ils recommencent.

Ces magistrats dévoyés, à l'idéologie déviante, ne pensent même plus qu'ils sont des serviteurs de la République française et qu'ils doivent défendre la collectivité, protéger les victimes, donner confiance dans le droit. 

Leur positionnement est ahurissant dépasse toute compréhension démocratique.



Que penser aussi du jugement dans l'affaire Sarah Halimi, cette vieille dame de confession juive torturée et tuée dans des conditions atroces par un drogué anti sémique ? 

La cour de cassation a exonéré ce criminel de toute responsabilité parce que son jugement était altéré par la drogue ! 

Alors cela me renvoie au temps de mon service militaire où simple troufion, j'accomplis mes classes pendant 3 mois dans une compagnie au 43° régiment d'infanterie à Lille dans la forteresse de Vauban. Je ne suis pas un militariste inconditionnel mais cette tranche de vie m'apporta un éclairage social qui me rendit indépendant vis-à-vis de mes parents enfermés dans leur conditionnement hérité de leur famille bien pensante.



Des hommes de toutes conditions sociales, de niveaux intellectuels disparates, de métiers multiples étaient réunis dans la même compagnie, soumis à la même discipline, aux mêmes entraînements, aux mêmes corvées, aux mêmes missions... 

Les inégalités étaient criantes, allant du séminariste, à l'instituteur, du maçon, au mécanicien, du barman au cultivateur, du musicien au peintre en bâtiment, du technicien au sportif, du délinquant du coiffeur à l'épicier, il y avait même un analphabète et tout ce petit monde devait vivre ensemble sous la même autorité et avec les mêmes rites.





Ce puzzle représentatif de notre société me fait encore réfléchir aujourd'hui. Jacques Chirac ne fit-il pas une erreur sociale majeure en supprimant le service militaire ?

Je me souviens que le miracle s'était opéré car venant de tous ces horizons nous fumes contraints de nous entendre et de collaborer pour réussir les défis que nous lançaient nos instructeurs. Les soldats parvenaient à  se côtoyer et même à devenir solidaires pour vivre ensemble. Comment cette unité était-elle possible ?

Et c'est en se posant cette question tout simplement que le manque apparaît dans notre société d'aujourd'hui.

Nos dirigeants politiques rabâchent que nous devons "vivre ensemble", accepter nos différences,  faire de belles choses dans notre patrie !

Mais autour de nous la haine, les dogmes puent la violence et la mort.

Alors vivre ensemble ne devient qu'un slogan creux. Jacques Chirac en supprimant le ciment social que représentait le Service National en porte une part de responsabilité. Pour vivre "ensemble" il faut faire des choses "ensemble" pour qu'elles aient "un sens social. *

C'est ce que permettait le service militaire en éveillant la citoyenneté.

Vous allez me dire que je mélange tout dans ce billet d'humeur. Vous avez raison mais rien n'est simple, tout s'imbrique dans le tissu de la trame des interactions sociales.

Je me souviens aussi de la transformation de mon fils quand il fit son Service militaire au 517° régiment du train à Vernon en 1996-1997. Il fut incorporé avec une sensibilité antimilitariste bien affirmée et une impression de perdre son temps. 

Alors que je le prenais en photo en uniforme, le colonel de son régiment est venu me voir après le défilé du 14 juillet et, à ma grande surprise, me félicita d'avoir "un aussi bon élément comme fils" : "Il est très sérieux et nous apporte beaucoup en tant que logisticien : nous pouvons compter sur lui. Il faudrait beaucoup de jeunes comme lui !"  

-Photo Internet-


Son régiment participa, en renforts des marins-pompiers, à la lutte contre l'incendie géant de Vitrolles prés de Marseille qui menaçait très dangereusement la ville. 

Très impressionné par cette catastrophe, il en revint transformé. Il avait compris qu'il pouvait tirer profit du brassage social d'une part, et de cette expérience de la discipline en service commandé d'autre part. Il était devenu adulte et n'avait pas perdu son temps !

* Note : En 1997, le président de la République française, Jacques Chirac, prend la décision de professionnaliser les armées et de suspendre le service national. En 2002, la conscription est arrêtée au profit d'un « parcours citoyen » pour les jeunes, hommes et femmes, à partir de leur seizième anniversaire.



mardi 20 avril 2021

LA MEMOIRE DE L'HISTOIRE

 La Mémoire de l'Histoire est une exigence mais elle doit se reporter aux faits et non aux manipulations du présent. 

La vérité des faits est devenue l'enjeu des luttes idéologiques voire même de la diplomatie internationale. Pourtant l'exploration du passé est plus que jamais nécessaire pour analyser et comprendre notre temps et sauvegarder la communauté nationale. 



L'armée française est accusée d'avoir favorisé le génocide  au Rwanda. Il se trouve qu'un de mes cousins germains est marié à une Tutsi, Euphrasie,  dont la famille a été tuée par des Hutus. Elle m'a raconté le contexte de son histoire tragique :



" Le génocide des Tutsis s'est déroulé du 7 avril au 17 juillet 1994. Nous avons fuis avec ma famille devant des extrémistes Hutus qui massacraient sans distinction la population. A un moment donné mon père nous a dit de nous séparer pour avoir une chance d'échapper à ses fous furieux. Avec un de mes frères et une de mes sœurs nous sommes allés à gauche et le reste de ma famille à droite. C'est ainsi que nous sommes les seuls survivants. Je n'ai évidemment jamais su ce que mes parents et mes frères et sœurs ont subi. Ce que j'ai vu  me suffit pour l'imaginer avec horreur."



"Ce massacre de masse s'inscrivait dans un projet génocidaire depuis plusieurs dizaines d'années. Il est fondé sur le refus du noyau dur de l'Etat rwandais d'intégrer les tutsis et sur l'assassinat le 6 avril 1994 du président rwandais."


"Les populations rwandaises sont composées d'agriculteurs (hutus), d'éleveurs (tutsis) et de chasseurs-cueilleurs (twa). Elles sont complémentaires et interdépendantes d’une même culture généralement chrétienne mais les gouvernements successifs les ont dressés les unes contre les autres. C'est toujours la même histoire sur un fonds d'intérêts antagonistes par rapport à la possession des terres, les pouvoirs successifs cherchent des boucs émissaires pour masquer leurs difficultés ou leurs échecs."

 "L'ONU estime que 800 000 personnes ont perdu la vie durant ces terribles trois mois de violence où il fallait détruire notre groupe ethnique et les traitres hutus solidaires des tutsis. C'est une histoire complexe entre deux communautés, l'une sédentaire et l'aitre pastorale."

Et ma cousine par alliance se met à me raconter l'histoire... Elle est complexe et c'est l'enchaînement de la haine et de la violence toujours injustifiables ... 

Ces faits rappellent les drames de notre propre histoire et les faits sont les faits qui ne peuvent être habillés pour soulager notre conscience. 

Pourtant quand Euphrasie parle je ressens de la honte alors que je n'y suis pour rien. C'est la perversité de la culpabilisation historique qui me fragilise.

A aucun moment elle n'évoque négativement l'armée française. 



Mais objectivement quel rôle a joué la France dans cette tragédie?

Jusqu'à maintenant le gouvernement français rejette toute responsabilité tout en admettant des erreurs politiques (celles de François Mitterrand) qui l'empêchèrent de prévenir et d'arrêter le drame. 

Je ne sais pas où est la vérité ?



Ce qui est certain : en effet le président François Mitterrand, dont la politique extérieure était le pré quarré exclusif, soutenait militairement, diplomatiquement et financièrement le gouvernement aux mains des hutus contre le Front patriotique rwandais, créé par des exilés tutsis. 

D'où la controverse actuelle. 
Mais ne soyons pas naïfs : la France et son armée sont au centre d'une campagne de déstabilisation de grande ampleur car elle est engagée avec force dans la guerre contre le terrorisme. Tout est bon pour la remettre en cause !

Je ne sais que penser de l'efficacité de cette implication mais je suis admiratif des valeurs de notre armée au service de notre pays et de l'Europe. 
Si tous les pays de l'Union Européenne engageaient leurs forces militaires comme la France, la situation serait toute autre.

L'armée française est profondément respectueuse des institutions républicaines. 
Je la vois donc mal participer à ce massacre de masse mais il est vrai que 22 militaires sont particulièrement dénoncés et il ne m'appartient pas de prendre position. 

Mais que représentent-ils par rapport à tous les autres ?



J'espère que le président de la République défendra l'honneur de l'armée et qu'il ne prononcera pas des discours de repentance nationale. Seul François Mitterrand et ses proches collaborateurs doivent être jugés dans ce drame.



.

vendredi 16 avril 2021

ILLUSION ET LACHETE : "la faiblesse attise la haine"



Je ne sais pas si c'est une chance, mais ayant enseigné pendant 25 ans la vulgarisation d'une culture du monothéisme biblique dans notre civilisation, j'ai aussi étudié (moins profondément) les fondements de l'Islam et je ne suis donc pas étonné malheureusement de ce qui se passe.

La connaissance de l'Islam est devenue une nécessité politique et culturelle car l'illusion d'un islam à la française, dans un pseudo dialogue, est aux antipodes du syncrétisme.

Emmanuel MACRON espérait construire des ponts d'unité en proposant aux associations musulmanes une charte avec l'égalité homme-femme, le refus des ingérences étrangères et l'acceptation du renoncement à l'islam (apostasie)...

Son échec cuisant fait suite à 20 ans d'essais des ministres de l'Intérieur successifs : les associations musulmanes les repoussent sans vergogne et refusent nos règles de vie, mais acceptent les subventions des communes socialistes ou écologiques et bien sûr des pays musulmans qui leur permettent d'ouvrir des mosquées et des écoles hors contrat.

Face à ce rejet de nos principes, le gouvernement ne veut pas mettre de l'huile sur le feu et se soumet.

Alors, arrêtons de croire naïvement à l'émergence d'un Islam de France avec des imans formés aux principes républicains. Les quelques imans qui se réclament de la République sont des arbres qui cachent la forêt en donnant l'illusion d'un dialogue progressiste. Ces imans en adhérant aux principes républicains sont d'ailleurs menacés de mort par les intégristes et doivent être protégés par la police ! C'est cela la réalité !

La loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, inspirée par les franc maçons au début du XX° siècle, fut certainement une bonne chose mais elle se retourne contre nous avec la liberté religieuse garantie par notre Constitution.

Nous sommes chez nous, avec une Histoire, une culture plurielle, une intégration des familles étrangères qui le désirent. 

Mais ouvrons les yeux sur l'immigration familiale musulmane (ressente) qui développe une endogamie ( obligation) à l'intérieur même de la communauté musulmane avec sa prétention de convertir à l'intolérance du fondamentalisme politico-religieux. 

Une guerre de civilisations sur notre sol avec la haine antifrançaise se repend dans nos banlieues. Il y a principalement le terroriste d'essence politique avec l'Etat islamique, et celui d'une expression fanatique : venger les insultes faites au prophète Mahomet. Les mécréants ne méritant pas de vivre doivent être punis !



La fermeté de règles strictes dites républicaines et laïques est la seule réponse pour éviter une guerre civile future. 

Ceux qui n'appliquent pas nos règles de vie en société, en les méprisant, en se réclamant de leur religion, doivent être expulsés immédiatement de notre territoire sur lequel ils n'ont aucun droit puisqu'ils le rejettent. 

C'est de la légitime défense à ne pas confondre avec des concepts politiques extrémistes.

Depuis Chirac, les Présidents de la République font des discours de repentance sur la colonisation et des gestes symboliques d'apaisement. C'est de la faiblesse qui ne pacifie rien car elle justifie le mépris, le ressentiment, les agressions de l'Islamisme politique. 

L'Histoire ne peut être changée. Les peuples colonisés par la France n'ont jamais songer à se réconcilier avec elle ; par exemple l'hymne national algérien contient un avertissement sans ambages : "France, voici venu le temps de rendre des comptes".

Enfin je cite Nietzsche qui nous avait prévenus : "La faiblesse attise la haine" et Plutarque (II° siècle) : "La haine pour les méchants est un sentiment honnête".

Enfin un philosophe espagnole peut nous aider à réfléchir : José ORTEGA Y GASSET définit la nature de la haine :

« Haïr, c'est tuer virtuellement, détruire en intention, supprimer le droit de vivre. Haïr quelqu'un, c'est ressentir de l'irritation du seul fait de son existence, c'est vouloir sa disparition radicale. »

J'ai des amis musulmans qui sont français et républicains. Nous nous estimons mutuellement mais j'ai du mal à accepter leur silence face à la violence des extrémistes. Je sais qu'ils ont peur et c'est compréhensible. Mais quand vont-ils enfin se lever et dire tout haut ce qu'ils pensent ?

 




mercredi 14 avril 2021

NAPOLEON


Comme beaucoup de téléspectateurs j'ai regardé avec intérêt le magazine "LAISSEZ'VOUS GUIDER" présenté par Stéphane Bern et Lorànt Deutsch, sur les pas de NAPOLEON et de son intimité.
C'est le bicentenaire de la mort en 1821 de celui qui a forgé la France et l'Europe dont nous sommes les héritiers.

J'ai lu plusieurs livres anciens et contemporains sur cette grande figure historique, car j'ai de nombreux ouvrages ayant appartenus à mon grand-père maternel qui ne cachait pas qu'il était bonapartiste. 
J'ai vu aussi des films ou série télévisées, des reportages historiques... 

Je tiens à dire que je ne suis pas un inconditionnel du personnage mais je le reconnais comme le grand homme politique de l'après Révolution et sans doute notre plus grand homme d'Etat.

Je trouve donc bizarre et pour le moins, scandaleux pour tout dire, que la République ne commémore pas officiellement celui à qui elle doit le Code civil, les préfectures,, la légion d'honneur, les lycées, le baccalauréat, la Banque de France, les réserves d'eau potable, la promotion sociale par le mérite, le sucre de betterave, la culture généralisée de la pomme de terre, etc...

"Les français sont un peuple bizarre" dit la reine d'Angleterre Elisabeth II : "ils crient sur mon passage : "Vive la Reine alors qu'ils ont coupé la tête de Louis XVI!".
 
"Les Français ont le goût de l'Histoire" ajoute Stéphane Bern. 

Oui nous sommes un peuple attaché à la démocratie et la liberté individuelle mais nous avons aussi la culture du chef. Nous aimons, admirons les grands hommes qui ont su donner vie à leurs rêves et  agissent pour changer les choses. C'est une contradiction purement française : nous sommes des révolutionnaires dans les idées mais toujours dans l'attente d'hommes providentiels !

Pourtant nous ne sommes pas des réformateurs, nous n'aimons pas les changements, nous sommes conservateurs même dans les engagements sociaux. C'est avec le recul que nous nous identifions collectivement à Charles de Gaulle ou Giscard d'Estaing, nos présidents réformateurs, par exemple, mais de leur vivant nous leur avons dit : "par ici la porte !".

Napoléon est mort, vive Napoléon !




Pour découvrir l'homme, il faut porter un regard sur la belle Joséphine de Beaumarchais, son romantisme, sa sensualité et son intelligence au service de l'ambition de son couple. 
Ils furent tous deux "des parvenus". Il suffit de visiter le château de Malmaison pour s'en convaincre. Leur goût n'est pas issu d'une culture du passé ; il est en rupture pour paraître et imposer des codes esthétiques nouveaux souvent clinquants. Le luxe doit en mettre plein la vue.

Chaque homme de Pouvoir a sa part d'ombre et de lumière. Napoléon a mené des guerres sanglantes, réprimé sans hésitation par les armes des révoltes populaires,  rétabli l'esclavage, fait assassiner le duc d'Enghein, entre-autre crimes ; mais il fut aussi génial et il inventa avec une vision claire l'Europe moderne. 
C'est curieux, il suscite plus d'admiration chez nos voisins, nos anciens ennemis,  sue chez nous ! Même les anglais, les belges, les russes, les autrichiens qui cultivent sa mémoire!

-Statue de Napoléon à Rouen-



L'Histoire ne peut pas être mise aux goûts des sensibilités idéologiques, elle est ce qu'elle fut et fait partie de notre identité pour le meilleur ou le pire, pour l'exaltant ou le sordide. 

L'Histoire se fonde sur des faits et la tendance actuelle de se culpabiliser du passé ne sert à rien vis-à-vis des actes de nos prédécesseurs car nous sommes totalement impuissants pour les modifier. 
On ne peut pas effacer Hitler et ses crimes mais par contre l'Histoire analysée et distancée peut nous rendre lucide face à une terrible vérité. C'est par la culture que nous pouvons éviter le pire et choisir le meilleur.

J'en profite pour dénoncer la volonté du maire socialiste de Rouen, Monsieur Nicolas Mayer-Rossignol, qui prétend ne pas remette en place la statue de Napoléon, place de l'Hôtel de Ville après sa restauration. 

Il veut ériger à la place une statue de l'avocate du FFL, de la cause féministe, de l'avortement : maître Gisèle Halimi ! Certains désirent même que la dépouille de cette dernière soit transférée au Panthéon ! 

Voila une dérive idéologique et démagogique dans l'air du temps. 
Même si je ne partage pas son idéologie, je respecte cette femme engagée, mais de là à déboulonner la statue de Napoléon !
NON !

C'est une négation de la culture et de l'histoire et une bêtise sans nom ! 
Pauvre France !







lundi 12 avril 2021

LA BATAILLE DES SOUS CHEFS

 



Les candidatures pour la présidentielle sont lancées mais ont-elles une chance d'aboutir au second tour ? A ce jour, rien n'est moins sûr.

Les sous chefs en listes sont-ils capables d'être Président de la République ?

A l'extrême gauche la division en micro-partis idéologiques ferme toutes les portes ; à gauche aucune personnalité n'est capable de rassembler une majorité et même si une remontée en puissance est réelle, les présidences de Mitterrand et de Hollande ont tué l'idéal socialiste ; à droite les egos personnels entravent une reconquête du pouvoir faute d'autorité ; à l'extrême droite faute d'alliances institutionnelles, le rassemblement des forces conservatrices n'est pas possible, Chirac et Sarkozy ont trainé trop de casseroles. Les médias évoquent une victoire possible pour le RN mais comme toujours, ils se trompent car on ne peut pas gouverner sans alliance. et le débat de Marine Lepen contre Emmanuelle Macron en 2018 montre ses limites. Quant-à l'écologie politique, un manque d'unité, une communication calamiteuse, des décisions douteuses de ses élus municipaux compromettent la chance d'être présent au second tour de la présidentielle. Pourtant qui n'a pas une part d'écologie aujourd'hui face aux risques majeurs qu'encourt notre planète ?

Je ne dis pas que le Président sortant va gagner facilement mais actuellement personne n'est en mesure de le battre même si sa popularité a du plomb dans l'aile. 

Il faut être honnête : il n'est pas responsable  de la crise des gilets jaunes qui couvait depuis longtemps avec la calamité du socialisme et la cupidité du pouvoir de l'argent incarné par une certaine droite. 

Il n'est pas non plus responsable de la pandémie du Covid-19 que personne n'a vu venir malgré les avertissements des scientifiques dès 2015. 

Sa volonté de réformer le pays s'est heurtée de plein fouet aux forces multiples des conservateurs de tous poils que ce soit à droite comme à gauche... 

Son manque d'expérience d'élu de terrain, la lenteur et la lourdeur de la bureaucratie sont ses grandes faiblesses. 

A-t-il tiré profit de son apprentissage du pouvoir à travers les épreuves qui ne l'ont pas épargné ? L'auront-elles consolidé ? 

Le centralisme à la française marqué par le pouvoir absolu depuis Louis XIII et Napoléon est devenu un lourd handicap pour le pragmatisme au temps de l'informatique et d'Internet. Supprimer l'ENA est illusoire même si cette caste est d'une fatuité horripilante ...

Ils me font rire ceux qui comparent le Président actuel à un dictateur. Ils ne sont jamais allés au Portugal du temps de Salazar ou en Espagne sous Franco et racontent donc n'importe quoi ! J'ai été témoin direct de la terreur qu'inspire une dictature et je fus bien soulagé de revenir en France alors dirigée par un homme fort : Charles de Gaulle.Il ne faut pas confondre autorité et pouvoir.

Cependant, l' exécutif n'est pas assez souple  actuellement pour s'adapter et ce sera l'enjeu de toute la campagne électorale qui s'annonce.

Il ne faut pas amalgamer un dictateur à un démocrate fort.

La classe politique n'est pas à la hauteur avec tous ses sous chefs qui ne s'en rendent pas compte.de leur nullité. On évoque des primaires : quelle bêtise ! On a vu ce que qu'elles ont donné à droite comme à gauche ! 

Tous ces sous-chefs vont être les perdants et c'est tant mieux !





lundi 5 avril 2021

PARADIS PERDU

 LE ROMAN D'ERIC-EMMANUEL SCHMITT 

EST PASSIONNANT.


L'auteur dresse le portrait de Pannoam édifiant : d'abord chef de village (néolithique) éclairé, à l'origine d'avancées reconnues pour le bien de sa communauté, il devient un despote assoiffé du pouvoir, un criminel fourbe prêt à tout pour conserver ses privilèges. 

Le rapport "Père-Fils", entre Pannoam et Noam, oscillant entre l'admiration filiale aveugle et une prise de conscience d'une réalité insupportable, introduit le lecteur dans les ruptures et les révolutions qui modifient les civilisations.

Schmitt explore, avec un talent de conteur exceptionnel et un style facile à lire, les pistes de l'autorité et du pouvoir. 

Son analyse  d'une étonnante actualité nous aide à comprendre la complexité de notre époque.

Il nous emmène ensuite dans l'épisode  du "Déluge" fondateur qui, on le sait scientifiquement, a réellement bouleversé le Moyen-Orient préhistorique. Il nous en livre une interprétation tout-à-fait originale et vraisemblable.

L'auteur rejoint en quelque sorte le mythe du "Juif errant", fondé sur des connaissances historiques, scientifiques, sociologiques, et nous mène du monde antique éclairé par le présent.

Je recommande ce remarquable roman, prodigieux défi, qui nous raconte l'histoire de l'humanité à travers des personnages inoubliables auxquels l'on s'identifie. 

Enfin ci-dessous j'ai scanné la 4ème de couverture présentant le premier volume de cet ouvrage monumental.

à suivre donc... et merci à ma belle-fille de m'avoir offert ce chef d'œuvre de la littérature contemporaine. (Jean Louis RICHARD)

*********************


********************

à paraître :
2. La Porte du ciel (Babel et la civilisation mésopotamienne)
3. Le Soleil sombre (L'Egypte des Pharaons et Moïse)
4. La Lumière du bonheur ( la Grèce au IV° siècle av. J.-C.)
5. Les Deux Royaumes (Rome et la naissance du christianisme)
6. La Mystification (l'Europe médiéval et Jeanne d'Arc)
7. Le Temps des conquêtes ( la Renaissance et la découverte des Amériques)
8. Révolutions (Révolutions politiques, industrielles, techniques)