lundi 27 mai 2019

GUEULE DE BOIS ET ESPOIR

La douche froide, tension artérielle avec mal à la tête, c'est avec effroi que je découvre, après ceux de la France, les résultats du vote dans ma petite commune de 3564 inscrits, seulement 1984 électeurs se sont déplacés avec 1891 bulletins validés (93 nuls ou blancs) soit 55,66 % de votants.

C'est un bourg tranquille à 10 km de Rouen, où il fait bon vivre, à la vie associative intense et conviviale, au dynamisme socio-économique solide, à une attention toute particulière pour la jeunesse et le respect de l'environnement, sans problème de communautarisme et d'immigration et pourtant c'est le Rassemblement National qui récolte 31% des vois exprimées !

Les anciens partis de gouvernement sombrent avec 6% respectivement pour Les Républicains (118 voix) , le Parti Socialiste (117 voix), l'UDI 3% (41voix). Une timide percée écologique (184 voix) représente 10% des votants. Le parti gouvernemental avec 379 voix représente 20% seulement des votes exprimés.

Cette recomposition du puzzle politique dans ma commune pose de multiples interrogations pour le futur.

J'avais compris dès 2014, que les socialistes et les républicains étaient définitivement désavoués et qu'il fallait une profonde transformation de la dynamique politique. Mais ce que je craignais par dessus tout est arrivé même dans ma petite commune. Et j'en suis très triste.

Les anciens gaullistes ont perdu leur âme en abandonnant leurs valeurs fondatrices, populaires, innovatrices : on ne peut pas gagner une élection sur le seul et stérile conservatisme car il ne rassemble pas. Les centristes (UDI) en jouant leur carte seuls se sont ridiculisés avec seulement 41 voix soit 3% ! Cette droite, qui s'est opposée systématiquement au gouvernement d'Edouard Philippe alors qu'elle était d'accord sur le fond de certaines réformes s'est rendue incompréhensible pour ces anciens électeurs dont certains votent pour le RN et d'autres pour LREM. Cette droite stupide est détruite, laminée et ne peut plus prétendre au pouvoir. Mais c'est rudement inquiétant avant les municipale.

Quant-à la gauche traditionnelle (PS, PCF, LFI) (15% à Montville), son éclatement et ses divisions ne présagent rien de bon non plus car c'est le populisme qui en profite durablement. Et c'est aussi tragique pour la démocratie humaniste et une fort mauvaise situation pour les municipales. Même si je ne suis pas de ce bord politique, je ne m'en réjouis pas.

Dans ce contexte défavorable, que LREM réunisse seulement 20 % des votants à Montville est un tremblement de terre dont j'ai du mal à évaluer les conséquences pour les municipales. Si on réunit LREM, LR et l'UDI cela ne pèse plus que 29% des votants ! Il y a de quoi trembler.

Un espoir malgré tout : sur le plan national LREM résiste tout-à-fait efficacement à la vague RN et EEVL.

Enfin, j'ai détesté la campagne de Yannick Jadot (EEVL), une grande gueule égocentrique. Et pourtant, je pense, que dans mon entourage familial, surtout parmi les jeunes, l'écologie semble la seule voie médiane fédératrice. Ce qui me désole, c'est que la majorité des personnes que je rencontre se réclame de la sauvegarde de l'environnement, de la lutte pour le climat, du développement d'une économie respectueuse de l'équilibre des systèmes de régulations agricoles, du bien-être des animaux, d'une industrie la moins polluante possible. Mais L'EEVL en se radicalisant à gauche risque fortement de ralentir les mesures européennes pour l'environnement qui s'imposent.
A droite, au centre et à gauche ils sont bien rares ceux qui ne se déclarent pas écologistes. Oui, ça me désole qu'un parti politique ait la prétention d'imposer son modèle social et économique avec son idéologie dogmatique. 
L'écologie est une cause commune et tous doivent se battre pour la promouvoir pragmatiquement avec du bon sens une une volonté de sauver la planète. Et j'espère que les députés européens se fédérerons autour de l'écologie. Sans doute suis-je un grand naïf mais c'est mon rêve...

Ma gueule de bois me détermine plus que jamais à me battre pour une certaine idée de mon pays au sein de l'Europe, de ma commune au sein d'un département et d'une région. Je crois en la politique même si je ne suis pas un élu car je n'ai jamais été candidat dans une élection locale mais je suis profondément engagé dans l'action citoyenne de part mes responsabilités associatives.

Enfin je trouve ridicule de dire que la liste LREM a échoué. Non ! Dans le contexte très difficile actuel, elle a fait plus que sauver les meubles. Elle pourra peser lourd sur les futures alliances aux sein du Parlement Européen et pourra négocier des compromis fondateurs d'une nouvelle vision de la politique européenne et participer activement à la gouvernance pour les changements absolument nécessaires. Si Emmanuel Macron a pris le risque de s'engager dans cette campagne, c'est avec bon sens et je suis donc assez optimiste pour la suite.

Mon optimiste repose sur les faits qu'aucune majorité ne pourra se construire sans alliances et donc des compromis devront toujours être élaborés pour faire avancer l'Europe. C'est une bonne chose pour la démocratie participative au sein des états et du continent. Les extrémistes européens ne prennent pas le chemin de l'union de leurs forces, ni à droite, ni à gauche, et ne pèseront donc pas très lourd dans le tricotage des projets. C'est positif et rassurant.



vendredi 24 mai 2019

CHAMBOULE TOUT !

Sur BFM TV le débat du jeudi 23 juin fut hallucinant !

Chaque candidat devait essayer de convaincre la tranche des indécis de voter pour sa liste. Il devait argumenter non pas pour rallier des opposants, car c'est de l'énergie dépensée pour rien, mais pour "séduire" et attirer cette petite partie qui change tout dans les résultats d'un scrutin. Une élection se gagne toujours comme cela sur une tranche de 5 à 10% d' électeurs indécis.

Hé bien ce fut une soirée d'invectives pour neutraliser l'adversaire avec des coups bas, et surtout une impossibilité pour certains candidats de finir leur phrase. Ce fut odieux et à dégoutter de la politique. 


L'écologie fut au centre des échanges mais Monsieur Yannick Jadot,  pour la cause EELV, ne laissa à personne le simple droit d'expression: il coupa systématiquement la parole aux autres : Il se montra d'emblée récalcitrant, refusant d’obtempérer quand Ruth Elkrief exaspérée, lui demanda de se taire pour que le communiste, Ian Brossat, puisse s'exprimer. 
"Non ! Yannick Jadot, c'est fini ! Non ! C'est terminé ! C'est TER-MI-NER ! Merci !" s'est t-elle écriée hors d'elle alors qu'il continuait de plus belle. 
Yannick Jadot, tout au long du débat, a continué à monopoliser la parole sans aucun respect pour quiconque. 
Je ne comprends vraiment pas pourquoi la régie ne coupa pas tout simplement son micro .

L'immigration fut aussi le théâtre du jeu de quilles d'une façon indigne. J'aurais vraiment souhaité que certains candidats quittent le plateau pour protester contre la liberté de parole confisquée.

Contrôler nos frontières européennes est un enjeu fondamental face à "l'invasion" migratoire, mais il ne faut pas non plus oublier que chaque homme, femme ou enfant qui risque sa vie en traversant la Méditerranée est avant tout une personne partageant notre humanité avec un droit et une liberté de vivre. C'est donc une grave question délicate qui ne peut pas être traitée à coup de slogans politicards. Allier la fermeté à l'humanisme est vraiment compliqué. 

Ce genre d'émission politique n'apporte rien de positif à l'expression démocratique et honte à ceux qui ne sont pas capables d'en jouer le jeu. C'est un scandale ! J'aime écouter les débats politiques mais  écœuré et je me suis endormi d'ennui devant mon poste de télévision.

J'espère simplement que les indécis iront voter d'une façon voter utile pour que la France soit bien représentée en Europe et quant-à moi je ferai barrage à ce que je ne souhaite surtout pas. 
En 2005, les français ont été bafoués puisque leur votre a été détourné et non respecté. Une rupture, celle de la défiance dans les institutions européennes, fut une catastrophe pour la démocratie représentative. Espérons que la crise qui secoue notre pays depuis le 7 novembre 2018, motive les électeurs dans leur responsabilité citoyenne et qu'ils se prononcent clairement le 26 mai.

ET PAR DESSUS LE MARCHE : François Hollande veut revenir ! 

J'ai aussi été très choqué que François Hollande, ramène sa personne chez Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV et RMC.
Hallucinant mais vrai : il appelle à voter pour le Parti Socialiste dont il est le grand fossoyeur !
 Quel manque d'auto-évaluation, de pudeur !

Je n'ai jamais admiré François Mitterrand que je tiens pour responsable de la décadence de notre société de par sa gestion économique désastreuse. J'étais enseignant-éducateur au moment de sa mort. Et j'ai spontanément demandé à mes élèves de faire une minute de silence car, en grande difficulté comportementale, c'était une façon de leur donner un repère civique. Même si je n'aimais pas François Mitterrand, il incarnait la fonction présidentielle et cela devait être respecté.

Par contre je pense qu'une immense majorité de Français a oublié monsieur Hollande et son bilan présidentiel car il n'a jamais incarné sa fonction et qu'il ferait mieux d'aller planter des choux à la mode de chez lui ! L'indécence n'a donc aucune limite !

François Hollande évoque "la responsabilité qu'était la sienne" en dénonçant le manque d'humanisme de son successeur alors que lui-même est un personnage effrayant d'insensibilité. L'égocentrisme est chez lui phénoménal et il est l'image du cynisme ce que je déteste profondément en politique : incompétence, indécision, zig-zags et suffisance...

Qu'il rejoigne le silence du verdict impitoyable de l'Histoire...

Et si c'était lui le grand responsable de la crise des gilets jaunes, "les sans dents" du mois de novembre, avec l'héritage politique, économique, social responsable de leur désespérance ? 

Elections Européennes : 

Le 26 mai, chers lecteurs votez, ne vous abstenez pas, votez comme vous le voulez mais chaque voix doit être utile pour notre avenir et notre espace Européen.

lundi 20 mai 2019

INTÉRESSANT MAIS ...

Ce qui m'intéresse avant tout, c'est de connaître les idées qui ne sont pas les miennes car j'estime qu'elles ont une part de vérité qui m'aide à me déterminer.

J'écoute donc avec la plus grande attention un Jean-Luc Bélanchon, une Marine Le Pen, un François-Xavier Bellamy, un Raphaël Glucksmann, entre-autres et je conviens qu'ils ne disent pas que des bêtises. 
Mais j'ai beaucoup de mal à écouter un Benoît Hamon, une Nathalie Arthaud, un Jean-Christophe Lagarde, un Nicolas Dupont-Aignan, un François Asselineau, un Francis Lalanne qui n'arrivent pas à m'intéresser, les pauvres car je ne suis sans doute pas assez intelligent pour les comprendre...

Qu'est ce que je retiens d'eux ?
  • La liste Bardella (RN) refuse les délocalisations.
  • La liste Bellamy (LR) souhaite réviser la directive sur les travailleurs détachés.
  • La liste Glusksmann (PS) veut instaurer un SMIC européen.
  • La liste Aubry (LFI) est également favorable un SMIC européen.
Ces objectifs, je les intégrerais mais ce sont encore des visions de l'esprit et de l'eau coulera encore longtemps sous les ponts de tous les pays de l'Union avant que l'ombre d'une réalité apparaisse...

Je pense que nous aurions tort de penser refermer la page des "Gilets jaunes" car elle est étroitement liée à un enjeu majeur du retour au nationalisme en Europe avec une recomposition populiste qui touche l'ensemble des démocraties. Il y a des différences de sensibilités, d'actions et de visions entre les populistes, les souverainistes et les nationalistes et on voudrait nous faire croire qu'ils sont unis dans la campagne électorale mais ce n'est qu'une intoxication de propagande. Ils sont plus que jamais divisés.

Si les gilets jaunes ne sont pas devenus une sorte de tribu représentative de la France d'en bas, ils  se sont affranchis des appartenances gauche droite traditionnelles d'une façon durable. Beaucoup s'abstiendront mais un socle important votera pour le Rassemblement National, un autre, plus faible pour la France Insoumise...  Le Mouvement Gilets Jaunes n'est pas une crise accidentelle.
Les classes populaires ne sont pas mures pour s'investir dans une démocratie représentative et le vote du 26 mai va nous révéler la profondeur d'une crise que les technocrates de l'ENA ne peuvent pas décoder. 

LE PROBLEME DE L'INCARNATION :

Les partis de gouvernement traditionnels (LR et PS) voleront en éclats car les français ne peuvent plus leur faire confiance. Les Républicains en oubliant leur fondement de rassemblement populaire se noient dans les idées de la droite la plus réfractaire et sont pris dans un étau avec le Rassemblement National  sur leu flan droit et LAREM sur leur centre-gauche. 
L'écologie deviendra sans doute fédératrice à la condition de n'être plus de gauche, le Rassemblement National s'il sort renforcé restera isolé faute d'alliés. l'extrême gauche ne pourra pas séduire une majorité et restera marginale et toute la question est comment, dans le contexte de crise, le parti gouvernemental (LAREM) résistera et récupérera ceux qui quitteront leur parti d'origine?

Je pense qu'il est judicieux de comparer un énarque à un véritable homme politique.

Les énarques sont infirmes de l'analyse du ressenti et enfermés dans leurs certitudes. illusoires car ils sont coupés du peuple. 
La force de l'authentique homme politique n'est pas son étiquette de droite, du centre ou de gauche. Mais elle réside essentiellement dans les sentiments qu'il génère chez ses électeurs car il est avant tout une incarnation. Charles de Gaulle, Georges Pompidou, François Mitterrand, Nicolas Sarkozy ont incarnés la fonction présidentielles quelques soient par ailleurs nos convictions.
Le contre exemple est François Hollande qui n'a jamais été capable d'enfiler la veste présidentielle.

LE RÉALISME PRAGMATIQUE

En fin de compte, la Révolution Française de 1789 fut avant tout bourgeoise avec une idéologie franc maçonne. La France n'a jamais renoncée à sa culture du chef. Napoléon en est l'exemple même. Si les Français sont devenus républicains, laïcs, ils sont restés dans l'âme bonapartistes et chacun de leur parti politique se structure davantage autour de l'incarnation de son chef que de l'idéologie. Par exemple François Mitterrand ne fut pas plus socialiste qu'un Georges Pompidou. Ce sont les opportunités qui l'orientèrent vers une idéologie purement utilitaire. Il ne faut pas être naïf, la politique est un combat de fauves et non d'idées généreuses et sociales.

LES ENJEUX

Je pense pourtant que l'élection des parlementaires européens est un enjeu fondamental dans le contexte  d'un continent qui assure la meilleure protection sociale, le meilleur niveau de vie, la meilleure liberté de penser et d'agir, au monde. La majorité des Européens est profondément attaché à la monnaie commune mais souhaite un contrôle des frontières, une stratégie économique et industrielle face aux Etats-Unis et la Chine. Je pense aussi que l'ensemble des peuples de l'Europe est préoccupé par les enjeux climatiques et la production d'une agriculture respectant la terre. Je pense vraiment que ce sont des vérités incontestables quand on s'intéresse à ce qui se passe ailleurs avec des régimes politiques corrompus, autoritaires, théocratiques, ou même para-militaires !

Les enjeux sont majeurs et la nouvelle majorité du Parlement européen devra :
  1. Remettre à plat les accords de Schengen pour sauvegarder la libre circulation à la condition absolue que chaque état de l'union exerce pleinement sa responsabilité dans les effectifs des douaniers, des policiers pour contrôler les frontières et l'immigration clandestine. C'est une préoccupation majeure de tous les européens. 
  2. Sortir de la règle de l'unanimité qui verrouille la modification et l'adaptation des traités. Il faut malgré par exemple le veto négatif de trois pays sur 27 instaurer une taxation des géants du numérique. Les institutions européennes sont donc à réformer.
  3. Financer la transition écologique rapidement en créant une banque européenne pour le climat dans laquelle tout citoyen européen pourrait orienter son épargne.C'est un sujet qui rencontre un large consensus en Europe.
  4. Fermer toutes les centrales à charbon en Europe qui polluent.
  5. Développer un programme de protection sociale le plus harmonisé possible.
  6. Créer un groupe pro-européen avec tous les démocrates libéraux, sociaux des 27 pays pour faire progresser l'Europe vers une armée européenne capable de planifier des opérations efficaces. Le France est la puissance avec l'arme atomique qui protège ses voisins. La France a la capacité de contribuer à un équipement autonome militaire harmonisé. Il faut qu'une volonté politique se dégage pour la protection de l'Europe, pour se défendre contre le terrorisme, le crime organisé, pour ne plus dépendre des Etats-Unis. 
  7. L'Europe est l'incarnation de l'égalité hommes-femmes. Cette volonté mise à mal aujourd'hui dans beaucoup de pays est à défendre et toujours à reconquérir : il y en va de notre avenir ! 
  8. Il faut élaborer une politique très ferme, commune et efficace, contre l'Islamisation radicale et la violence qu'elle implique.
Mais il ne faut pas être naïf, je ne crois pas retrouver ces valeurs à l’extrême droite ni à l’extrême gauche. On les retrouve morcelées dans quelques listes. Ce sont les sociaux-démocrates-libéraux européens qui en incarnent le mieux l'espérance réaliste. 

Il y a enfin un bouleversement radical dans la demande des jeunes orientée vers la sécurité avant tout. Ce n'est pas pour rien que l'armée et la police attirent aujourd'hui de nombreux jeunes, car il y a chez eux une forte demande d'un retour à l'autorité.

Voila en tant que citoyen européen viscéralement attaché à la France ce qui déterminera ma participation au vote le 26 mai. VIVE L'EUROPE !

jeudi 16 mai 2019

ILS SONT FOUS CES GAULOIS !

Sur les 34 listes déclarées seulement 17 recueillent actuellement des intentions de votes. Ces sondages actuels risquent de voler en éclats car dans l'isoloir, le 26 mai, l'électeur risque de ne plus choisir le même bulletin pour voter utile. C'est dans ce sens que l'on évoque un référendum pro ou anti-Macron. C'est donc une consultation électorale de tous les dangers.

Mais les intentions de votes déclarées sont très aléatoires et devraient nous réserver de grandes surprises lors du dépouillement. 

Je ne pense pas en effet, que les électeurs qui ne désirent pas que leur bulletin de vote compte pour du beurre maintiennent leur intention première : ils voteront utile. C'est mon pari...

Quelle est la situation à 10 jours des élections ?

1. Pour les 5 listes d'extrême gauche, 12 % d'électeurs se déclarent favorables : ce ne sont pas des démocrates mais plutôt des révolutionnaires !
  • Lutte Ouvrière : Nathalie Arthaud = 0,5%
  • France Insoumise : Mabon Aubry = 9%
  • Parti Révolutionnaire Communiste : Antonio Sanchez = 0,5 %
  • Génération écologique = 1%
  • Alliance Jaune : Francis Lalanne : = 1% 
2. Pour les 4 listes de la gauche républicaine, seulement 16% des électeurs sont mobilisés et c'est l'échec d'une certaine idéologie socialiste : merci monsieur Hollande d'avoir tué ce socialisme sclérosé, inefficace, démagogique et négatif sur le plan social !
  • Parti Communiste : Ian Brossat = 3%
  • Génération.s : Benoît Hamon = 2,5%
  • PS : Raphaël Glucksmann = 5%
  • Europe écologie : François-Xavier Jadot = 7,5%
3. Pour le Centre pro-européen 23% des électeurs se déclarent favorables; monsieur Lagarde avec son égo surdimensionné prive la liste centriste du score de 1,5 points supplémentaires : c'est stupide, ridicule et contre républicain !
  • REM : Nathalie Loiseau = 21,5%
  • UDI : Jean-Christophe Lagarde = 1,5%
4. Pour la droite républicaine se sont 12,5% d'électeurs favorables à l'Union Européenne mais adversaires inconditionnels d'Emmanuel Macron qui se mobilisent : ils signent leur arrêt de mort ! Sans doute, au dernier moment des électeurs choisiront autrement ? En tout cas on peut féliciter Messieurs Copé, Fillon, Wauquiez d'avoir sabordé, chacun à cause de leur fatuité, la droite gaulliste en oubliant les valeurs du père fondateur de la V° République dont ils se réclament pourtant. 
  • LR : François-Xavier Bellamy = 12,5%
5. Pour 4 listes d'extrême droite adversaires de l'Europe se sont 33% d'électeurs qui se dévoilent souverainistes, unis contre l'immigration, pour la sortie de la zone euro, etc... leur stupide dispersion rend un fier service à l'Europe ! Mais j'aimerais bien savoir ce que les élus d'extrême droite présents au Parlement européen ont apporté à l'Europe et La France ? La réponse est rien ! Mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ont largement profité de sa manne financière. C'est curieux que des opposants aussi acharnés, ayant systématiquement voté contre les propositions françaises soient candidats ! Allez chercher POURQUOI ? Les sous, les sous---toujours les sous !
  • Debout la France : Nicolas Dupont-Aignan = 3,5%
  • RN : Jordan Bardella = 23%
  • Patriotes et Gilets Jaunes : Florian Philippot = 2%
  • UPR: François Aselineau = 1%
  • AEI-RIC : Christophe Chalençon = 1,5% 
5. Enfin une curieuse liste "Animaliste", conduite par Hélène Thouy, recueille 0,5%.

6. Quant-à la liste "Urgence écologie", que je ne sais pas la placer dans un groupe, elle recueillerait 0,5% d'intentions de votes. 

6. Toutes les autres petites listes sont à 0%.

Il sont fous à liés, ces gaulois et responsables politiques ! Plein de suffisance et de bêtise ils ne sont pas capables de se fédérer et payeront cher leur égocentrisme en n'étant pas tout simplement représentés au Parlement européen : dommage pour la démocratie proportionnelle mais libre à eux ! 

74 eurodéputés français seront élus sur la base que leur liste atteigne 5% des votes avec une attribution du nombre de sièges à la proportionnelle. C'est donc la dispersion des voix entre des partis incapables de s'unir qui va éliminer leur courant politique.

Avec démagogie, je pourrais m'en réjouir et pourtant je trouve cette "CACAPHONIE" lamentable au niveau de l'idée que j'ai chevillé au cœur. La démocratie représentative proportionnelle est bafouée et c'est stupéfiant.
  • Le Rassemblement National et la République en Marche, avec la liste "Renaissance", vont donc tiré les marrons du feu de cette impossibilité de rassemblement pour l'extrême gauche et la gauche. 
  • Le Parti Les Républicains et le Parti Socialiste sont morts et c'est fini pour eux : ils ne sont plus des partis de gouvernement car ils se sont suicidés avec les ridicules primaires, dès les précédentes présidentielles, en désignant leur plus mauvais candidat : plus aucune confiance ne les relie au peuple. 
La conséquence politique est vraiment très grave car malheureusement, nous nous dirigeons vers un duel Marine Le Pen - Emmanuel Macron pour la prochaine élection présidentielle.
  • C'est de la folie pseudo-démocratique et celle-ci n'est pas douce : elle est brutale, frontale et destructive de "l'esprit gaulois". 

HONTE A LA CLASSE POLITIQUE LA PLUS BÊTE DU MONDE !
  • Alors plus que jamais, les pro-européens doivent voter utile et penser au renforcement de la France au sein des institutions européennes. 
  • Ils ne doivent pas armer les souverainistes qui veulent "détricoter" ce que nous avons eu tant de mal à construire. 
  • Ils doivent donner la force politique à la France pour abolir le vote des 27 à l'unanimité pour adopter un vote majoritaire permettant de progresser pour une défense européenne, une harmonisation sociale, une justice fiscale, une recherche scientifique, des échanges culturelles, une industrialisation équilibrée et enfin une représentation politique forte face aux Etats-Unis, la Chine, la Russie et les pays émergeant.
  • Les enjeux sont donc considérables...

dimanche 12 mai 2019

POURQUOI LE "NON" A L'EUROPE ?

L’euroscepticisme n'est pas qu'un mot. 

L'Union Européenne fonctionne mal et ne donne pas satisfaction aux citoyens européens et implique donc leurs doutes. 
C'est un fait et j'en conviens.

Nationalistes, souverainistes,libéraux conservateurs, patriotes, radicaux d’extrême gauche, tout cet ensemble disparate, aux idéologies contradictoires, ne se retrouve uni que par l'opposition farouche et absolue à l'Union Européenne car ne croyant pas à son utilité et son efficacité.
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D'abord un constat : 
  1. la crise migratoire nourrit l'argumentation des anti-européens de droite justifiant leur identité nationaliste et leur appel au retour des frontières historiques de la France.
  2.  la crise économique et sociale alimente et justifie les opposants à l'Europe de gauche avec le rejet du capitalisme et du libéralisme.
C'est ce qui ressort de mes échanges avec quelques opposants à l'Europe de mon entourage social.

Tous sont plus ou moins partisans de la fin de la zone euro qu'ils ne trouvent pas utile et dont certains en font un bouc émissaire à l'origine de tout ce qui ne va pas. 
Par exemple, ils dénoncent les "normes" sur les produits de consommation imposées par les technocrates de Bruxelles et les tracas administratifs générés par cette administration coupée des réalités du terrain. Ils ne supportent pas que Bruxelles prive les élus français d'une part importante de délibérations et de décisions politiques, économiques et sociales.
Enfin aussi remonte la crainte de l’islamisation radicale avec nos frontières passoires et depuis la séparation de L'Eglise de l'Etat, l'impossibilité d'interdire le salafisme sur notre territoire.

C'est ce que je comprends actuellement de l'euroscepticisme. Mais je ne suis pas un politologue averti, seulement un citoyen qui se responsabilise en disant ce qu'il pense, peut-être à tort d'ailleurs, et cherchant des parts de vérités chez tous les autres.

Cela m'intéresse donc de mieux comprendre ceux qui n'ont pas la même perception, qui analysent différemment, qui prennent position contre mes convictions.

Comprendre, s'ouvrir aux autres, discerner leur part de vérité, est passionnant et c'est comme cela que je me justifie démocratiquement.

L'Europe dure,l'Europe molle, pour quelle société suis-je donc si ce n'est celle du refus de l'isolement, du repli identitaire, et du chacun pour soi... "Tu es vraiment naïf !" me dit un ami et un autre d'ajouter: "Tu as un vice caché car tu n'es pas bon avec les faibles !"

Tout ce que je revendique est de ne pas posséder la vérité mais d'ouvrir les yeux. 

vendredi 10 mai 2019

POURQUOI LE "OUI" A L'EUROPE ?

J'ai des amis souverainistes qui m'acculent : "Dit-moi donc ce que t'apporte l'Europe pour le prix de la baguette de pain? Dit-moi si tu te trouve en sécurité face à l'émigration et à l'islamisation de nos banlieux ? Que t'apporte donc l'euro pour la vie chère ? Trouves-tu, pour ta liberté de citoyen que la prise en compte de ton bulletin de vote soit respectée? Et parle-moi de la liberté d'entreprendre en France?"

C'est complexe de répondre sans s'emballer et en cherchant les raisons profondes de mes engagements. 
Il faut raisonner selon des critères de sensibilité historique, culturelle, économique, citoyenne entre autres et relier son argumentation à des réalités. En suis-je capable ?




D'abord depuis 70 ans, la France n'a plus rien à craindre de ses voisins et la paix crée un espace d'échanges entre les nations au niveau de la participation solidaire. Bien sûr, ce n'est pas parfait, les institutions européennes sont difficiles à réformer et à adapter aux réalités d'aujourd'hui. Mais ça avance...

Face aux super-puissances comme les Etats-Unis, la Chine, la Russie qui font tout pour entraver la puissance économique, politique et sociale de l'Europe, comment un petit état comme la France pourrait se défendre seul contre la globalisation de l'économie, l'immigration clandestine, la lutte contre le terrorisme, le dérèglement climatique? L'intérêt de ces super-puissances contre l'Europe justifie à lui seul la réunion des énergies émergeant des 27.

Face aux puissances émergentes comme l'Inde, la Corée par exemple, comment défendre seul nos intérêts économiques ?

Je suis convaincu que c'est dans une participation politique solidaire que l'avenir des pays de l'Union Européenne se joue : pour des avancées dans la justice fiscale, sociale, pour la qualité de l'eau et de l'air, pour le recyclage des déchets, pour une agriculture écologique et équitable, pour le développement de la recherche scientifique, pour une meilleure protection des femmes et des enfants, pour la liberté des déplacements.

Comment développer une politique des affaires étrangères efficace pour défendre notre caractère spécifique sans une union forte pour ce que nous avons en commun ?

Comment ne pas envisager une puissance armée commune face aux dangers extrêmes que représentent les ennemis de la liberté démocratique ?

L'Europe à venir et au présent assure la liberté des rencontres, la richesse des échanges culturels, un contrôle des prix des médicaments, une lutte contre le crime organisé, une protection juridique du citoyen européen, une monnaie stable, une solidarité sociale, une formation de haute qualité à sa jeunesse, la garantie d'une alimentation saine ? 
Et puis j'oublie certainement d'autres apports importants.

La recherche scientifique est internationale mais il est important que l'Europe unisse ses cerveaux pour le développement de grandes réalisations dans tous les secteurs industriels, pharmaceutiques, médicaux, électroniques, agricoles, universitaires, etc...

L'union Européenne, respecte les nations qui la composent, elle s'enrichit du brassage des cultures, elle aide les régions pauvres, et fait partie de notre identité.

Il est important qu'émergent de grandes figures politiques capables de fédérer les courants de pensées qui constituent des forces constructives pour défendre les intérêts de l'Europe. Et actuellement qui donc est capable de jouer ce rôle ? Je vous laisse répondre chers lecteurs... Quant-à moi, j'ai ma petite idée sur la question.

Nous recevons, dans le cadre du jumelage de Montville avec Haiger, au mois de juin deux allemandes avec lesquelles nous sommes amis. 
La flotte de l'Armada des vieux gréements sur le port de Rouen est certes l'occasion de cette venue. 
Une des deux a perdu son grand-père et son père au cours des deux conflits mondiaux. Elle s'est échappée du rideau de fer avec sa mère quand la Pologne a annexée une partie de l'Allemagne après la guerre et s'est réfugiée en Allemagne de l'Ouest.
Sa haine du totalitarisme idéologique et de la violence repose sur un vécu dramatique et en a fait une européenne très engagée dans le Parti Social Démocrate allemand (PSD). 

Elle n'est donc  pas de la même sensibilité politique que moi (Social-Libéral) et pourtant nous sommes amis depuis 30 ans ! 

Nous avons des valeurs démocratiques, culturelles, historiques, économiques et partageons une certaine vision de ce que nous a légué l'histoire tourmentée de notre continent. Nous partageons notre admiration pour la grande figure politique allemande : Willy BRANDT.  
Nos morts réciproques nous conjurent d’œuvrer pour un idéal commun  : VIVE L'EUROPE !

Mes amis souverainistes ne changerons pas d'avis, leur argumentation repose sur d'autres réalités que je n'arrive pas à bien comprendre. Et pourtant, il le faut ! Alors j'ouvre bien grand mes oreilles pour ne pas mourir idiot.


mardi 7 mai 2019

DES PAROLES A L'ACTION

Enfin ! Le Premier Ministre, Edouard Philippe, présente aujourd'hui le bilan des mesures concrètes prises par le gouvernement.
Les révoltes sociales ont été prises en compte. 

Concrètement avec réalismes le pouvoir est passé de l'analyse à la synthèse, de la synthèse à l'action et même l'écologie est au rendez-vous !

Si on rejette cette avancée, c'est que l'on est de mauvaise foi.

Cela veut bien dire que les samedis de chienlit n'ont plus de justification sociale mais qu'ils ne sont que l'expression d'idéologies diverses mais destructives des acquis de la démocratie représentative.

Un gilet jaune actuel ou un black bloc sont tous deux des irréductibles et des révolutionnaires qu'il faut combattre fermement. Ni l'un, ni l'autre n'appartient à l'essence des ronds-points du mois de novembre. 

Un policier a été gravement blessé au visage par un pavé... "Ce n'est pas grave, c'est un flic !" 
Si un manifestant, après trois sommations de dispersion d'attroupement est blessé, "c'est une violence policière intolérable !" 
Hé oui, j'entends ce genre de réactions qui en disent long sur l'état d'esprit de certaines de mes connaissances.

Quand je demande à un interlocuteur contestataire son choix pour un autre président de la République, à part l' inconditionnel du Rassemblement National, il est bien incapable de me proposer une personnalité de gauche ou de droite  fiable. "En face de Macron, il n'y a personne !"

L'élection du Parlement européen approche et il est donc urgent de se mobiliser et de bien choisir sa liste entre les 33 déclarées.

Je le dis clairement, ces 33 listes sont à la mesure de l'irresponsabilité politique des opposants à Monsieur Macron. 

L'enjeu est énorme pour la représentation et le poids de la France dans l'Union Européenne.
 Il faut voter, ne pas s'abstenir et soutenir le réalisme et l'action en marche. Tel est mon engagement.