mardi 31 mars 2020

Moustapha Dahleb, l'écrivain


Moustapha Dahleb écrit 
 (Pas le footballeur mais  la plus belle plume tchadienne) 

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L'HUMANITÉ ÉBRANLÉE ET LA  SOCIÉTÉ EFFONDRÉE PAR UN PETIT MACHIN.

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Un petit machin microscopique appelé coronavirus bouleverse la planète. Quelque chose d'invisible est venu pour faire sa loi. Il remet tout en question et chamboule l'ordre établi. Tout se remet en place, autrement, différemment. 
Ce que les grandes puissances occidentales n'ont pu obtenir en Syrie, en Lybie, au Yemen, ...ce petit machin l'a obtenu (cessez-le-feu, trêve...). 
Ce que l'armée algérienne n'a pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (le Hirak à pris fin)
Ce que les opposants politiques n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (report des échéances électorales. ..).
Ce que les entreprises n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (remise d'impôts, exonérations, crédits à taux zéro, fonds d'investissement, baisse des cours des matières premières stratégiques. ..).
Ce que les gilets jaunes et les syndicats  n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu ( baisse de prix à la pompe, protection sociale renforcée...). 
Soudain, on observe dans le monde occidental le carburant a baissé, la pollution a baissé, les gens ont commencé à avoir du temps, tellement de temps qu'ils ne savent même pas quoi en faire. Les parents apprennent à connaître leurs enfants, les enfants apprennent à rester en famille, le travail n'est plus une priorité, les voyages et les loisirs ne sont plus la norme d'une vie réussie. 
Soudain, en silence, nous nous retournons en nous-mêmes et comprenons la valeur des mots solidarité et vulnérabilité.  
Soudain, nous réalisons que nous sommes tous embarqués dans le même bateau, riches et pauvres. Nous réalisons que nous avions dévalisé ensemble les étagères des magasins et constatons ensemble que les hôpitaux sont pleins et que l'argent n'a  aucune importance. Que nous avons tous la même identité humaine face au coronavirus.  
Nous réalisons que dans les garages, les voitures haut de gamme sont arrêtées juste parce que personne ne peut sortir.
Quelques jours seulement ont suffi à l'univers pour établir l'égalité sociale qui était impossible à imaginer.
La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp. Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants. Elle leur a rappelé leur humanité et leur a révélé leur humanisme. 
Puisse cela servir à réaliser la vulnérabilité des êtres humains qui cherchent à aller habiter sur la planète mars et qui se croient forts pour cloner des êtres humains pour espérer vivre éternellement.
Puisse cela servir à réaliser la limite de l'intelligence humaine face à la force du ciel.
Il a suffi de quelques jours pour que la certitude devienne incertitude, que la force devienne faiblesse, que le pouvoir devienne solidarité et concertation. 
Il a suffi de quelques jours pour que l'Afrique devienne un continent sûr. Que le songe devienne mensonge. 
Il a suffi de quelques jours pour que l'humanité prenne conscience qu'elle n'est que souffle et poussière. 
Qui sommes-nous ? Que valons-nous ? Que pouvons-nous face à ce coronavirus ?
Rendons-nous à l'évidence en attendant la providence. 
Interrogeons notre "humanité" dans cette "mondialité" à l'épreuve du coronavirus. 
Restons chez nous et méditons sur cette pandémie. 
Aimons-nous vivants !

samedi 28 mars 2020

LES PANDÉMIES SONT INEVITABLES

A notre époque, dans notre civilisation nous n'acceptons plus de mourir quand une pandémie virale atteint l'humanité. Nous exigeons presque que la médecine nous sauve.




Pourtant l'Histoire le rappelle objectivement; depuis que l'homme a découvert que notre planète est sphérique, il peut voyager sur les cinq continents et les ravages des grandes pandémies sèment la terreur en se rependant beaucoup plus facilement .
  • La "Peste noire", ramenée sur les voiliers d'Asie avec les rats et leurs puces, aurait décimé à partir de 1347 trente cinq millions de personnes, soit la moitié de la population européenne.
  • Le "Choléra" tue encore en Afrique 100 000 individus chaque année.
  • La "Variole", amenée par les européens a tué 75% des Amérindiens lors de l'émigration vers le continent découvert par Christophe Colomb.
  • La "Grippe espagnole" a impliqué la mort de 50 millions de personnes en 1918-19 dont 245 0000 en France.
  • Le "Sida" à partir des années 1970 aurait fait 30 millions de victimes.
Ce simple rappel montre que l'humanité n'échappe pas aux pandémies. 

La Science, malgré ses formidables découvertes médicales, est toujours prise par surprise par un nouveau virus tueur qui se repend comme une traînée de poudre avec le commerce international et le brassage des populations. 

La science ne sait pas tout, ne prévoit pas tout, ne soigne pas tout !

La fermeture des frontières, purement un acte politique pour rassurer, est le signe de son impuissance face à la réalité. Ce serait plus efficace de les contrôler mais les virus s'en fouteraient car ils sont aériens comme tout postillon... 


-mon humour noir ne me fait pas rire-

Comme toujours, après le "Covid-19" d'autres virus passeront de l'animal à l'homme en mutant pour l'infecter et le faire mourir. Les faibles et les vulnérables seront toujours les plus touchés. C'est inéluctable !

Dans le cycle de la vie des espèces on appelle cela la sélection naturelle mais la civilisation de la négation de la mort chez l'être humain moderne ne l'accepte pas car elle croit dominer la nature. 

La science médicale n'a donc pas fini de chercher pour comprendre, de comprendre pour ralentir les conséquences, d'amoindrir les effets, en un mot de soigner.




Philosophiquement, accepter ou non le concept de la mort est un faux débat car nous avons tous rendez-vous avec elle. 




Oui, le Covid-19 risque de me tuer s'il me rencontre car je fais partie des personnes vulnérables ayant de sérieux antécédents médicaux impliquant une insuffisance cardiaque et respiratoire. En plein dans le mille de la cible pour le coronavirus... et toc !
Et alors ! où est le drame à 78 ans ?
La sagesse me commande seulement de bien vivre auparavant.

vendredi 27 mars 2020

PAMPHLET

Mon frère Christophe m'envoie ce message.

Nos sensibilités, nos façons de penser sont très différentes mais je trouve son ironie mordante et pertinente et c'est pourquoi je publie son pamphlet : 

"Je ne suis pas un dangereux gauchiste, ni un révolutionnaire.
Je ne passe pas mes journées à regarder les informations en boucle : quelques minutes ici et là chaque jour suffisent pour « se tenir au courant des événements ».

J’ai découvert des choses étonnantes dans les reportages des diverses chaînes du service public ou d’infos :

les Français sont tous cadres ou cadres supérieurs, professions libérales, et surtout, ils vivent tous dans des quartiers paisibles, dans de belles maisons très spacieuses et très claires, aux grandes baies vitrées, avec de vastes jardins équipés de trampolines et de paniers de basket pour les enfants. Les salons de jardins sont sortis sur les terrasses ensoleillées, et le barbecue n’est pas loin. 
C’est comme chez moi : nous nous entassons à 2 dans nos 150m2 !
Les enfants… Ils sont tous beaux, intelligents, bien coiffés, polis et très studieux, heureux avec des parents aimants et cultivés, et surtout qui sont capables de leur faire la classe pendant le confinement.
C’est idyllique !

Eh bien moi, je voudrais savoir comment se débrouillent les familles qui vivent avec quatre gosses dans 60m2 au 6° étage d’une tour, sans balcon ni terrasse, et encore moins de jardin. On les traite d’irresponsables quand ils sortent se dégourdir les jambes…

Mais ce n’est pas politiquement correct : dans ces temps compliqués et anxiogènes, il faut positiver, montrer aux gens que tout n’est pas noir et leur offrir des sourires et de belles images en pâture. Ça  rappelle les films de propagande du régime de Vichy sous l’occupation : les français bouffaient à leur faim, ils étaient heureux et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes…

Je ne parle pas des masques toujours introuvables, des tests « inutiles », etc.
Les Allemands testent 500.000 personnes par semaine. Les masques sont partout, même les policiers en sont munis.
En Allemagne, la pandémie est beaucoup moins violente.
Quant à la Corée du Sud…

Oui, mais, nous, en France, on à "la bombe atomique ! Et toc !"


Christophe Richard

EFFET D'ANNONCE ou CHANGEMENT D'ACTION ?

Le Président de la République a enfin pris conscience de l'urgence d'une réforme structurelle du système de santé français.

STRATÉGIE ET TACTIQUE :

Critiquer systématiquement le pouvoir politique n'est pas une bonne option. On ne peut pas lui en vouloir d'adapter une tactique de navigation à vue au milieu d’écueils inconnus, imprévisibles, invisibles. Le marin que je suis sais que dans le mauvais temps, il faut décider dans l'immédiat pour faire face aux éléments et aux situations les plus graves. Depuis 20 ans les gouvernements de droite comme de gauche ont privilégié une gestion de la santé à flux tendu et même en temps normal le manque de moyen créait une tension extrême dans les services hospitaliers les ren9dant incapables de répondre à une crise majeure C'est ce qui se passe avec le Covid- 19.

D'ABORD UN CONSTAT :

Il y a un énorme cafouillage de communication au niveau du port du masque (c'est l'arbre qui cache la misère). 

La pénurie de sa fabrication en France frôle le scandale d'Etat et il est inadmissible qu'aucune vérification des stocks n'ait été faite depuis la passation de pouvoir en 2012 de Madame Roselyne Bachelot après l'épisode de la grippe Aviaire. 

Il ne faut pas nous prendre pour des idiots, le discours du professeur Salomon, au début de la crise, affirmant que les masques ne servaient à rien pour les bien portants et qu'il fallait les réserver exclusivement aux soignants était une terrible langue de bois pour en "masquer" la pénurie. 

Pour se protéger de la pandémie, de nombreux Français décident de porter un masque de protection, acheté en pharmacie ou sur Internet et même certaines associations se lancent dans la confection de masques faits maison
  • Or, le gouvernement ne cesse de marteler que le port du masque n'est pas utile pour la population en générale car cela priverait les personnes qui en ont réellement besoin : les soignants, les malades et les personnes qui ont été en contact avéré avec un malade. 
  • Autrement dit, les personnes qui ne se sentent pas malades n'aurait aucun intérêt à porter un masque
  • Enfin pour éviter une pénurie et laisser le stock de masques nécessaires aux personnes prioritaires et vraiment exposées à la maladie, il faut, depuis le 4 mars disposer d'une ordonnance pour pouvoir en acheter en pharmacie."
Un de mes bons amis m'écrit en enfonçant le clou : "Il faudrait m'expliquer pourquoi Salomon dit pendant 3 semaines que les masques pour le tout venant sont inutiles et réservés aux malades et pourquoi Macron en portait un  car là où il était, il n'y avait pas de risques de contamination;
Soit il est malade lui même, soit... il serait privilégié ?"

DES QUESTIONS DONC :  
  1. Qui doit réellement en porter ? 
  2. Quel masque est le plus efficace ? FFP2, FFP3, chirurgicaux... 
  3. Comment faire la différence ? 
  4. Comment le mettre et au bout de combien de temps le jeter ? 
  5. Est-ce une bonne idée de fabriquer soi-même son masque en tissu ?  

LA RÉALITÉ :

Il est scandaleux que les policiers assurent leur service sans cette protection. 

Dans les autres pays quand il n'y a pas de masque les autorités recommandent l'usage d'écharpes, de foulards pour se protéger.

Ne parlons pas des pompiers, des éboueurs, et des autres agents travaillant sur la voie publique... Le gouvernement ne devait pas se ridiculiser en affaiblissant sa crédibilité.

LES ANNONCES DU PRÉSIDENT :

Mais il faut reconnaître que les annonces d’Emmanuel Macron à Mulhouse, dans l'hôpital de campagne monté par l'armée, sont un véritable changement de cap dans la tempête.

Revaloriser les carrières médicales dans la fonction publique, redonner des moyens techniques aux hôpitaux pour répondre aux besoins réels, développer des stratégies de prévention et de protection... J'ai constaté en direct lors d'une hospitalisation de 12 jours l'état du service publique de santé et ce sont donc des priorités absolues indiscutables mais demeure la question de leurs financements ?

QUE FAIRE ?

Tous les pays du monde sont endettés et cette crise sanitaire mondiale va creuser considérablement les déficits. 
Comment surmonter la crise économique qui suivra ?

Ne serait-il pas judicieux de remettre tous les compteurs à zéro en effaçant toutes les dettes des états.
Le covid-19 attaque toutes les nations, tous les peuples sans exception : alors pourquoi ne pas profiter de cette opportunité mondiale ?

UNE RÉVOLUTION EN MARCHE :

Pour la France, le service de santé est à sauver, certes ! Mais il n'est pas seul... Des réformes sont à entreprendre dans la gestion de multiples autres domaines : l'éducation, la sécurité, le justice, la police, l'armée, les déchets, l'énergie, les transports, l'eau... Oui, le chantier est colossal et une véritable révolution des mentalités s'annonce. 


lundi 23 mars 2020

LA NOUVELLE TYRANNIE INTELLECTUELLE

Autrefois, l'Eglise dominait l'ordre moral en Occident et imposait une censure. 
Ce temps est fini mais une très inquiétante mode de pensée envahit, via le monde anglo-saxon, l'espace de la création artistique, littéraire, philosophique. 

Il y en va de la liberté tout simplement.

Dans ma famille, des neveux et des nièces se réclament de ces mouvements au nom de la modernité et du gauchisme révolutionnaire.
Je déteste cette tendance de faire table rase des apports culturels certes contradictoires mais bien réels de notre passé.

Prétendre réécrire, mettre à l'index, relire, interdire au nom du progressisme est une censure insupportable mais de plus en plus pratiquée par les milieux pseudo-intellectuels qui se masturbent les méninges faute d'authentique esprit créatif.

Je ne résiste pas à citer Leo Muscato qui a osé mettre en scène à Florence une version "féministe" de Carmen : "Le directeur du théâtre voulait que je trouve un moyen pour ne pas faire mourir Carmen car il estime qu'à notre époque, marquée par les violences faites aux femmes, il n'est pas concevable d'applaudir le meurtre de l'une d'elles." C'est donc Carmen qui tue don José et non celui-ci par jalousie la jeune bohémienne !  

On décroche dans certains musées des œuvres jugées racistes ou antiféministes. Par exemple la National Gallery de Londres a affiché des panneaux dénonçant  Gauguin "tirant parti de sa position d'Occidental privilégié pour profiter de toutes les libertés sexuelles."

Encore plus significatif de la masturbation intellectuelle incroyable du moment : le très sérieux président du musée du quai Branly, Stéphane Martin, qui n'est pourtant pas idiot déclare :"je souhaite que le musée se colorise, nous sommes trop blancs !"

Je ne rêve malheureusement pas : Marine Bachelot Hguyen, auteur et metteur en scène écrits au masculin ne lui en déplaise, transforme l'essai en imaginant " faire émerger les mécaniques ambiguës du racisme occidental, incarné par un godemiché translucide." Elle prétend rendre "sensible les théories féministes, antiracistes, décoloniales dans des luttes motivantes qui fassent avancer l'égalité homme-femme."

Enfin, incroyable mais vrai,  Kader Attia accuse l'Occident d'avoir créé l'image virtuelle "d'un arabe sanguinaire et fourbe, ou d'un noir anthropophage." Selon lui, si Daesh se met en scène d'une manière si barbare, c'est parce que les occidentaux regardent les orientaux comme de cruels montres. 

Ce renversement culturel d'une prétendue élite intellectuelle gauchisante est tellement outrancière que l'on pourrait en rire mais c'est grave car destructeur des repères historiques, politiques, artistiques de notre temps. 

L'histoire du cinéma, du théâtre, de la littérature, des arts plastiques, lyriques s'inscrit dans un milieu, une époque, une sensibilité et doit donc être respectée en tant que patrimoine culturel.


Les grandes figures du féminisme que j'admire comme Marie Curie pour la science, Simone Veil pour la politique, George Sand pour la littérature, ou encore Olympe de Gouges, Hubertine Auclert, Rosa Parks... luttaient et faisaient avancer la cause des femmes dans la société de leur époque. Tout comme Nelson Mandela, Yvonne Jospa, Martin Luther King ... combattirent efficacement le racisme. Leurs engagements furent admirables et essentiels.



Mais aujourd'hui ce ne sont plus les affreux conservateurs catholiques qui censurent. Ils sont trop minoritaires pour peser politiquement et imposer quoique ce soit à l'expression artistique... Et entre-nous tant mieux !


La production artistique est actuellement révisée par le radicalisme des antiracistes et des féministes qui se réclament du gauchisme idéologique. 




C'est un paradoxe car sous le prétexte de combattre les préjuges racistes et sexistes, de défendre les minorités, ils prétendent "décoloniser les arts". 
Les féministes veulent liquider la domination des mâles en instituant un universalisme humain où il n'y aurait plus de distinction entre le sujet et l'objet, entre un petit garçon et une petite-fille, entre un paysan et un industriel, entre un blanc et un noir....

"Homme + femme = vie", cette formule vieille comme le monde,  moteur de la création, cet espace, cette différence devient l'ennemie du progrès.

Pourtant l'art ne doit pas se soumettre  à un jugement moral ni à une évaluation idéologique. 

L'appropriation de la beauté est narcissique dans le milieu où vit l'artiste, dans un espace-temps avec un sujet et un objet. Ce n'est pas une lutte idéologique car celle-ci n'est qu'éphémère, illusoire et soumise à la tyrannie dominante. 
L'art est avant tout l'expression d'une liberté assumée. 

Souvent à contre-courant, c'est pourtant l'art qui restera le témoin d'une époque. Souvenons-nous par exemple de l'Impressionnisme du XIX° siècle...

Je ne me sens donc pas coupable d'être un homme, blanc, privilégié non marginalisé. J'assume pleinement ma condition sociale qui m'a ouvert à la culture occidentale, à son histoire même avec tous ses excès, ses crimes, ses convulsions sociales. 

Je suis né au temps des fours crématoires de la Shoah mais je ne me sens pas coupable de crime contre l'humanité. 

J'ai vécu la guerre d'Algérie mais je ne suis nullement responsable de ses atrocités. 

Je suis blanc dans mon pays et je l'assume sans me sentir raciste et je respecte les minorités.

Enfin, l'Histoire n'est pas coupable ! La repentance est une vaste connerie !

Aujourd'hui je mesure la chance d'être Français mais je respecte aussi toutes les autres cultures car elles sont une part d'humanité. 

Heureusement la différence est au cœur de la vie. 



Cette différence nous la vivons harmonieusement avec mon épouse depuis 50 ans. Depuis 13 jours nous sommes confinés par les mesures sanitaires contre le virus Covid-19 dans un vis-à-vis qui renforce notre cohésion, notre complémentarité et notre admiration d'avoir l'autre comme miroir. C'est la confiance de l'amour réciproque mais heureusement nous- nous surprenons toujours dans nos différences. C'est le mystère de la vie de couple réussie. 

Pas question de libération de la femme (ou de l'homme) entre nous car depuis toujours la liberté et la responsabilité nous habitent avec le plaisir de vivre. Nous ne sommes pas dans un rapport dominant-dominé mais dans celui de la différenciation complémentaire et indispensable de l'un à l'autre.


Si cette dérive idéologique antiraciste et féministe complètement démente devient dominante, l'Occident est foutu ! En attendant nous trinquons à votre santé !

mardi 17 mars 2020

LE CÔTE POSITIF DE LA CRISE SANITAIRE

Le COVID-19 peut-il être positif ?

Je crois qu'il nous fait prendre conscience de notre dépendance face à la mondialisation.
Il n'y a plus seulement le réchauffement climatique et le terrorisme qui nous menacent.
La logique des profits économiques impliquant la délocalisation d'entreprises stratégiques en Chine, comme par exemple la pharmacie, montre que cette dépendance risque de nous met en danger. 

La concentration de la population dans les grandes métropoles urbaines fragilise notre résistance sanitaire... Je pourrais aussi évoquer la Défense nationale, l'industrie automobile et bien d'autres secteurs d'activités... L'Occident est devenu dépendant de l'Asie qui s'éveille.

Cette prise de conscience débouchera-t-elle sur une volonté politique de relocalisation du savoir-faire et de défense de l'intérêt commun?

Enfin cette crise sanitaire confirme la défiance du peuple français face à l'autorité. Nous avons constaté que l'individualisme développe des conduites aberrantes face au danger d'une grave contamination (inconscients et irresponsables les parisiens se prélassaient dimanche 8 mars sur les quais de la capitale alors que le confinement étaient en vigueur !)

Cette épreuve avec plusieurs milliers de morts annoncée réveillera-t-elle le sens communautaire qui seul peut assurer notre sécurité?

Je pense que l'avant et l'après crise ne se ressembleront pas et que de modes opératoires changeront nos évaluations et nos réactions. 

La grippe espagnole en 1918-1919 avait décimé ma famille maternelle, celle de Jacques Charrat notaire à Villefranche-sur-Saône, avec 7 décès sur 10. 
Cette pandémie avait fait 50 millions de victimes dans le monde et 400 000 en France. 

Profondément marqués les survivants de ma famille avaient radicalement changé leur mode de vie en mettant l'hygiène corporel en priorité. Ils avaient changé d'époque en incorporant une salle de bain dans leur logement..

Il y aura sans doute une mutation comparable avec les conséquences socio-économiques de la pandémie du Covid-19. 
Mais je pense surtout que chaque pays va reconquérir une certaine autonomie pour assurer sa sécurité. Ou peut-être l'Europe va-elle prendre enfin le taureau par les cornes pour assumer ses responsabilités ? 

Mais j'y crois de moins en moins car il y aura comme toujours de belles paroles politiques et du vent au niveau des actes... Il est frappant de constater que les peuples se tournent vers leur nation et se détournent des instances internationales. Face à la pandémie actuelle, si le monde de la recherche collabore, chaque pays développe indépendamment des autres sa stratégie de sauvegarde et de défense. L'Europe serait-elle morte ?

dimanche 15 mars 2020

MUNICIPALES : ABSURDE !

Tout est à l'arrêt avec le slogan : "Reste chez toi !"

Et le gouvernement maintient les élections municipales !
C'est VRAIMENT  incompréhensible !
Il faut donc s'attendre à plus de 50% d'abstentions.
..
La démocratie en sortira peut-être encore plus affaiblie ?
ça n'a pas de sens et je pense que l’exécutif sera sanctionné.

Confiné chez moi pour raison médicale, je n'ai pas eu le temps pour donner une procuration pour participer à un scrutin qui me tient vraiment aux tripes. 

Cette situation profitera sans diute aux listes d'opposition souvent incompétentes exprimant d'avantage de frustrations que de projets.

Le risque de plomber ainsi les listes sortantes qui ont fait leur travail, bien gérer leur commune, créer des liens sociaux, générer une dynamique locale est vraiment un sale coup porté à ce qui a de plus démocratique en France. Le maire est l'élu par excellence des citoyens qui le reconnaissent et le soutiennent.

POURQUOI N'AVOIR PAS DIFFÉRER CE SCRUTIN APRES LA CRISE SANITAIRE ?

Nous avons une excellente constitution mais la classe politique n'est plus à la hauteur. Une dérive anarchiste nous menace de plus en plus. et le gouvernement en favorisant l'abstention due à la situation sanitaire affaiblit la représentation politique des élus de terrain. 

Pour tempérer mon propos, l'inconnu devant lequel nous sommes génère des hésitations, des erreurs mais aussi des choix judicieux et les politiques ne sont que des hommes après-tout !


jeudi 12 mars 2020

LA DÉPENDANCE MÉDICALE EN QUESTION ?

Victime d'une hémorragie sérieuse, admis durant 12  jours dans une unité de soins du CHU Charles-Nicolle de Rouen, cette hospitalisation me confronte à la dépendance et celle-ci au renversement de mes valeurs humanistes.



En préambule, il faut que je dise que j'ai participé à la création du Samu Social, l'association l'Autobus, qui maraude les soirées à la rencontre des "Sans Domicile Fixe" dans les rues de Rouen. J'en fus le secrétaire, le responsable logistique et bien sûr un des chefs d'équipe pendant plusieurs d'années sous la responsabilité de Jean-Marie et Evelyne DEHUT que je salue amicalement.



Il me reste donc à relater mes frustrations face aux conditions humaines auxquelles je fus confronté durant mon immersion dans l'unité de soins en tant que patient.

J'ai hésité avant de les publier tant elles peuvent paraître mesquines et en contradiction totale avec mes engagements sociaux mais leur réalité impose de les avouer avec honnêteté. 

Tout part d'un simple et idiot oubli administratif. Nous n'avons pas coché la demande de couverture d'une chambre individuelle dans le contrat de notre mutuelle complémentaire. 

La veille de ma sortie, c'est un SDF en très mauvais état qui occupa le lit à côté du mien. Ma fille horrifiée par cette promiscuité voulu me récupérer mais je m'y opposais très fermement : "Cet homme a autant de droits que moi à être soigné en disposant d'un lit. Heureusement qu'en France ce droit fondamental est appliqué sans distinction d'origine, de niveau social et de conviction."

Ceci dit, ai-je bien supporté la situation ? 

Une envie de fuite me fit libérer mon lit le plus tôt possible le lendemain matin après une nuit sonore avec des cris, des grognements, des ronflements, des pets, des propos incohérents de mon voisin qui sortait peut-être d'un épisode éthylique aiguë. Que sais-je ?

Je le dis franchement, partager la salle d'eau, les toilettes avec "ce paumé de la conjoncture" me rebutait et heureusement j'étais sortant et l'expérience fut donc brève d'autant plus qu'une aide soignante utilisa ma serviette de toilette dans l'urgence d'une intervention.

J'ai essayé tant bien que mal, sans poser de question, d'entrer en contact avec cet homme mais j'ai remarqué qu'il avait la bouche à demi paralysée. A-t-il été victime d'un AVC ? 

En tout cas, il m'expliqua avoir été renversé par un véhicule et effectivement son visage boursouflé et ses genoux portaient des traces récentes d'ecchymoses et profondément marqué son corps exprimait toute sa misère sociale. 

Quand j'avais du mal à le comprendre, il me disait "ça n'a pas d'importance", réponse typique que je connais bien des gens en situation d’errance qui s'auto-déprécient.

J'ai donc lâchement quitté cette chambre et j'ai attendu soulagé que ma famille vienne me chercher dans le salon de télévision du service.

Comme beaucoup, je n'ai donc pas échappé au chamboule-tout des valeurs quand fragilisé, fatigué, recroquevillé sur moi-même, le côté sombre de ma personnalité se révéla lors de cette tranche de vie. Mon seuil de tolérance  humaniste fut anéanti avec cette situation de dépendance imposée.

Effectivement, quand au bout de 5 jours le cap des soins intensifs dans une chambre individuelle fut passé, je fus transféré dans une chambre en binôme. 

La plus mal conçue du service, avec une salle d'eau sentant le renfermé et l'humidité, avec un brave homme du pays de Bray, cabossé par la rupture de sa vie familiale comme voisin de lit, je vécus dans cette chambre la dépendance et la promiscuité difficilement.

Comment péter, tousser, roter, pisser, chier, se laver, regarder la télévision sans gêner l'autre quand on n'est pas seul ? Comment oser lire ou regarder la télévision la nuit en cas d'insomnie ?

Vissé sur mon lit par des transfusions sanguines et l'assistance respiratoire, cette dépendance où tout geste d'autonomie demande une stratégie comme par exemple attraper un pistolet pour pisser,  supportable dans une chambre individuelle, me fut vraiment pénible pendant 7 jours et 6 nuits. 

Les visiteurs de mon voisin, manquant de savoir vivre parlaient fort, mettaient le son de la télévision en arrière fond sans la regarder, ne rangeaient pas ses affaires de toilette sur le lavabo unique.
L'hôpital est ouvert à tous, j'en conviens, mais le patient que je suis, ne supporte pas bien ce manque de moyen matériel criant. Et pourtant être hospitalisé en France reste un privilège par rapport au monde entier.

C'est le bémol majeur de cette expérience humaine dont je rends compte en sachant que ce ressenti peut choquer les âmes bien pensantes ou charitables.

Et puis, il se passa un petit épisode car un mauvais courant d'air réveilla ma bronchite chronique, me mettant en difficulté respiratoire et m'obligeant à sommeiller assis pendant trois nuits malgré l'assistance d'aérosols...

A priori, un traitement par antibiotique n'était pas évident et provoqua un échange avec une interne. Sûre de sa science mais fort de l'expérience de mon corps (et surtout des prescriptions de mon pneumologue) notre confrontation verbale fut pour le moins musclée. Pour une fois, j'ai refusé la situation de soumission et de dépendance au savoir. C'est à contre-cœur et vexée qu'elle me prescrit les antibiotiques que je réclamais. Ai-je eu raison ? Je ne le sais franchement pas...

Voila mon témoignage. Ce fut une leçon de vie qui me rappela à l'humilité mais aussi à l'émerveillement devant le sens de l'engagement de toute l'équipe de ce service médical du CHU de Rouen. 

Dans ces "deux petits reportages" je n'ai aucune autre prétention que de témoigner d'un vécu ressenti et encore une fois je remercie tous ceux qui me permettent de ne pas encore vous dire "au revoir" définitivement.

De retour à la maison, j'ai prévenu ma famille et mes amis que le corps médical me conseillait de rester confiné chez moi sans visite car je suis désormais très vulnérable aux contagions virales. 
Donc malgré toute mon affection, pas de contact physique, des mesures d'hygiène simples devraient me permettre de passer le cap attendu de la pandémie mondiale du coronavirus.

Enfin, la médecine est-elle un art ou une science ?
Ce serait un bon sujet d'épreuve philosophique pour le Bac et j'ai en réserve quelques arguments pour imaginer un prochain article.

mercredi 11 mars 2020

L'HÔPITAL FRANÇAIS EST-IL LE MEILLEUR DU MONDE ?

Si le patient hospitalisé en urgence, du 28 février au 10 mars 2020, victime d'une hémorragie digestive pouvant être fatale n'a aucune compétence pour répondre à cette question, la singulière expérience d'un passage dans la chaîne médicale avec la rencontre d'agents hospitaliers, d'aides soignants, d'infirmiers, de médecins et d'étudiants me permet de rendre compte de ce que je ressens.



SAMU

Constatant des symptômes inquiétants, j'ai appelé le SAMU qui m'envoya immédiatement une ambulance.




SERVICE DES URGENCES

Au service des urgences, qui reçoit toute la misère de la société, le manque de moyens est une évidence. "Mais nous faisons notre travail en nous adaptant" me dit amèrement une infirmière.

Des patients attendent dans les couloirs qu'une chambre se libère. 
Personnellement, je me suis retrouvé en compagnie d'un contagieux avec un simple rideau de séparation et un masque pour une illusoire protection. Ce fut le premier bémol d'une réalité difficile à admettre.

INTERVENTION

Après un scanner abdominal et pelvien, je fus dirigé à toute vitesse dans le service d'hépatologie pour une ligature des varices de l’œsophage à l'origine de l'hémorragie : "La vie de nos patients est notre priorité absolue et vous avez bien fait d'appeler le Samu en urgence. C'est chaud !" me précise le chirurgien.
La rapidité du diagnostic et l’efficacité de la technique me stupéfient. Trois heures après mon admission je suis transféré dans une chambre de soins intensifs durant 5 jours.

SOINS INTENSIFS

Sauvé ! C'est le plaisir de vivre tout simplement...
Immédiatement, le journaliste amateur que je suis devenu, comprend qu'il est aux premières loges pour découvrir les motivations de ces acteurs pluridisciplinaires qui me soignent. 
Je ne suis pas déçu car l'humain est au cœur de leurs engagements : "Notre responsabilité est immense" me dit une charmante infirmière. 
Entre-nous, j'ai vécu le mythe de la jolie infirmière au chevet de son malade et ce ne fut pas désagréable !

Je bâtis donc mon reportage à partir de propos recueillis. Tous mes interlocuteurs ont répondu à mes questions avec gentillesse mais aussi avec une réserve déontologique toute-à-fait justifiée. 

Mon seul but est d'intéresser mes lecteurs via cette expérience tout en restant à ma place, vissé sur mon lit d'hôpital.

Le coronavirus commençait à inquiéter et j'ai ressenti cette pression dans le milieu hospitalier dont l'attitude était la discrétion avant tout pour ne pas angoisser d'avantage les patients.

CHERCHER-SOIGNER-TRANSMETTRE

Le CHU Charles-Nicolle de Rouen est un terrain de confrontation car la formation y est le principe du travail d'équipe.
La recherche est un état d'esprit inhérent à la synergie de la chaîne universitaire. Le système français caracole à la meilleure place mondiale mais il y a un bémol : "Le manque de moyens récurent s'exprime à tous les échelons de la santé publique" insiste un interne que j’interroge.

L'EQUIPE

Ma curiosité, plongée dans ce milieu, complètement inconnu pour moi, me pousse à découvrir la motivation de l'agent hospitalier qui fait mon lit, nettoie ma chambre et la salle de bain, m'apporte mon repas, de l'aide- soignante qui prend ma température, vérifie ma tension artérielle, m'aide en cas de besoin pour faire ma toilette, de l'infirmier qui accomplit tous les gestes thérapeutiques nécessaires à l'investigation comme aux soins, au médecin qui cherche à comprendre les causes, juguler les effets, mettre en place un protocole de traitement ... "Votre cas demande réflexion, me dit-il, vous êtes complexe... "
De cette équipe, je soulevé un tout petit peu le voile de son immense responsabilité : elle accompagne les malades dans un moment critique de leur vie et parfois de leur mort.

"Aimez-vous votre métier ? Quelle est votre motivation ?  Quelles sont vos frustrations ?" lui demande-je en annonçant que j'écris un article. Je me contente de retransmettre fidèlement les réponses reçues :
  • "Pour tenir le coup, il faut être passionné, aimer le contact et l'accompagnement".
  • "Le CHU est un formidable terrain d'échanges car sans cesse nous sommes remis en question dans notre travail d'équipe : nous transmettons notre savoir-faire à des étudiants qui cherchent à comprendre nos protocoles."
  • "Il y a une interaction extrêmement dynamique entre les avancées de la recherche et les applications thérapeutiques."
  • "C'est au sein d'une équipe où chacun à sa place joue son rôle que nous participons à une aventure humaine et technologique passionnante !"
  • "Nous pouvons nous dépasser au service de nos patients et chacun de nous, peut s'il le désire, s'élever dans la chaîne des compétences professionnelles par la formation continue."
  • "L'hôpital français est sans doute un des meilleurs du monde, mais nous sommes très inquiets car il manque vraiment de moyens. Pourrons-nous toujours viser l'excellence dans ces conditions ?"
  • Le pouvoir, quelle que soit sa tendance, ne nous écoute pas car il sait que nous accomplissons notre mission et ne fait donc pas les réformes nécessaires, n'accorde pas les moyens financiers en adéquation avec la réalité des besoins."
SOCIAL

Un autre aspect m'a profondément touché en bousculant mon apriorisme.
Une aide-soignante m'interrogea longuement sur les conditions matérielles et sociales de ma vie. 
A ma grande surprise ses questions, sans rapport avec mon état pathologique, lui permirent de me situer dans le passé, le présent et l'avenir.
" Vivez-vous seul ou en couple ? Avez-vous des enfants, des petits-enfants ? Comment occupez-vous votre retraite ? Votre maison a-t-elle des escaliers ?"
Ses questions, mine de rien, lui permirent d'envisager sereinement ma sortie de l'hôpital car je suis un privilégié, disposant de bons revenus; bien inséré dans la société dans laquelle j'agis.
"Soigner se fait en tenant compte du passé du patient pour envisager son avenir social" me dit une assistante sociale de passage pour mon voisin de chambre. Elle se présente comme un lien et 24 h après son passage, il fut admis dans une maison de retraite médicalisée.
Là encore, l'hôpital français traduit bien l'esprit de solidarité de la société dont il est une des expressions d'excellence. Un SDF fut mon voisin de chambre. Il passa une nuit agitée cuvant sans doute un excès d'alcool... pétant, rotant, poussant des cris, marmonnant des propos incompréhensibles il m'empêcha de dormir. Ce fut une leçon d'humanisme car j'ai senti que des pulsions de rejets montaient en moi. Pourtant cet homme cabossé et paumé avait autant, et même plus de droits que moi d'être hospitalisé et soigné. Pendant 10 ans j'ai participé au Samu Social en maraudant une soirée par semaine à la rencontre des SDF de Rouen. Je connais donc bien leurs problèmes mais sur mon lit d'hôpital mon seuil de tolérance est anéanti et j'ai mal supporté de partager la chambre, les toilettes, le lavabo... Ce fut une sacrée leçon d'humilité.

Même si rien n'est simple, la situation n'est pas idyllique mais elle a le mérite de bien montrer tout de même notre chance de vivre en France.

Voila ce qui ressort de tous ces contacts éphémères mais riches avec les personnes qui m'ont sauvé la vie à qui j'adresse toute ma gratitude admirative.

Ai-je répondu à la question sur la qualité du CHU français ? 
A vous de le dire chers lecteurs car ma seule prétention est de vous intéresser et de vous associer à ma curiosité. 
Avec la crise du coronavirus, nous n'avons pas fini de découvrir la passion de sauver des vies et je lui fais confiance avec admiration et reconnaissance.