mercredi 9 octobre 2019

L'ENNEMI DE L’INTÉRIEUR

Quatre policiers assassinés dans la Préfecture de Police de Paris !

J'ai une solide formation biblique et philosophique et, par nécessité culturelle, aussi sur le Coran, puisque j'ai enseigné pendant 25 ans une vulgarisation des fondements de la culture juive et chrétienne, donc européenne. 
L'islam devait être expliqué à mes élèves car il est devenu une composante de notre société depuis 1945.

Fortement marqués par la colonisation certains docteurs musulmans de la Loi prônent son application stricte. C'est ce que nous appelons le fondamentalisme que la question du voile à mise en évidence sur notre territoire il y a 20 ans.  

Il existe deux traditions sur ce point. L'une demande que seuls les yeux de la femme nubile soient visibles et que tout le reste du corps soit caché. l'autre laisse découvert le visage, les mains et les pieds. 

Une de mes collègue musulmane, profondément croyante et cultivée, m'avait alors dit "Il ne faut pas céder sur le voile car il y en va de notre liberté de femmes. Le voile n'a rien à voir avec la foi ! c'est un instrument que des hommes veulent imposer pour nous asservir." 

Malheureusement, l'Etat a cédé et on connaît la suite...

C'est en 1929 qu'un mouvement politico-religieux, fortement structuré et tourné vers l'action vit le jour avec les "Frères musulmans" en Egypte. La période 1945-1960 vit l'accession à l'indépendance politique la plupart des pays musulmans. 

Des associations islamiques jouèrent alors un rôle analogue avec la perspectives d'un retour à un Islam politique et religieux et une lutte acharnée pour l'application de la Loi musulmane s'engagea contrecarrée par des régimes totalitaires en Egypte, Syrie, Irak, Algérie, Maroc, Indonésie par exemple. 

Cette lutte fut sanglante et quand ces régimes s'effondrèrent ces mouvements voulant convertir par la force les musulmans à la Loi islamique reprirent de la force et appliquèrent souvent des méthodes terroristes que nous connaissons. 

Alors, il est important de comprendre  que les juifs et les  chrétiens séparent le sacré et le profane. Leur liberté de penser, d'agir, de croire ou non se situe justement dans cet espace qui sépare l'ordre du divin et la vie civile de tout homme : "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" dit Jésus donnant ainsi un espace à la laïcité. 

La science et ses applications se sont développées rationnellement dans cet espace depuis la Renaissance.

Par contre, tout est sacré dans la relation avec Dieu, chez le musulman, car le "serviteur" qu'il est vit sous sous son autorité. Le monde profane n'existe donc pas et tout reste soumis à la volonté divine. Donc toute liberté de conscience est un concept complètement étranger à la culture islamique : il y a d'un côté les croyants serviteurs soumis et de l'autre les mécréants bons à rien.

Le salafisme qui génère souvent le djihadisme est d'abord une idéologie politique sous couvert d'islamisme. Il est une des composantes de la mosaïque complexe des différentes sensibilités souvent antagonistes du monde musulman.

Il faut surtout se garder de mettre tous les musulmans dans le même sac. C'est une infime minorité qui se déclare djihadiste. Ce ne serait pas juste et donc très dangereux pour notre société de croire tous les musulmans fondamentalistes ou salafistes. 

Mais il faut tout de même savoir que la Loi de Dieu est au dessus de la loi des hommes pour tous les musulmans et que c'est donc compliqué de trouver un compromis équilibré dans un état de droit laïc.

Le salafisme, quant-à lui, revendique clairement une forme de violence dont le but est international : créer un monde converti à l'Islam avec un état islamique rétablissant le Califat. Le terrorisme est justifié pour réaliser cet objectif : affaiblir les mécréants, proies faciles, puisque sans conviction cohérente, dont la vie n'a aucune valeur, ennemis de la vraie foi, bons à être égorgés.

Un salafiste est donc clairement un ennemi de tout ce qui fait la France ou l'Europe. Il ne reconnait aucune loi républicaine, laïque, démocratique donc aucune de nos valeurs historiques et la tolérance est pour lui un crime contre Dieu.

Pourtant installé en France, il en revendique sa liberté, son droit de diffuser sa haine, ses poisons idéologiques, d'armer des paumés de la conjoncture pour qu'ils passent à l'acte pour terroriser la société pourrie qui doit se convertir ou disparaître. 

Aucune intégration à notre société occidentale n'est possible pour un salafiste : il n'est qu'un ennemi inconditionnel de ce que nous sommes et il faut donc le combattre vigoureusement.

Sa menace vient maintenant de l'intérieur, elle est au cœur de nos cités, de nos prisons, de nos écoles, de nos services publiques, de nos institutions les plus secrètes.

Certains maires de gauche ont même subventionnés des associations islamiques pour acheter une illusoire paix sociale. Ils sont coupables de trahison républicaine car ils ont permis la création de zones de non droit entièrement sous le contrôle de ces fous de Dieu.

Nous sommes donc en guerre : c'est une réalité et sommes donc en état de légitime défense avec tous les moyens officiels et même secrets dont nous disposons.

Je ne suis nullement un extrémiste politique ou religieux, mais un citoyen engagé avec des convictions philosophiques, humanistes et politiques. Je ne partage pas non plus les idées de la franc-maçonnerie française dont je parlerai plus tard. Je me désole que le laxisme politique l'emporte sur le réalisme et rende si vulnérable notre démocratie.



Le Président de la République appelle les citoyens à la vigilance... Est-ce suffisant ?

A l'évidence : NON ! 

Car tout le système de notre sécurité intérieure et extérieure est à reconstruire et à verrouiller. 

Pour sauvegarder la paix, il faut que la Nation se prépare à la guerre en renforçant considérablement la Défense nationale, ses force de sécurité, ses services de renseignements et ses forces spéciales.

Nos services les plus sensibles doivent être purgés de la peste salafiste. 
Les prêcheurs de la haine doivent être neutralisés, les ennemis de la République confondus. Il n'y a pas d'autre solution !

La naïveté n'a plus de place dans la lutte pour la liberté, le droit, la paix...

Je crois à la responsabilité de chaque citoyen dans un état de droit, elle doit être effective à tous les échelons de responsabilités de la société et de nos institutions.

Veiller,  réagir, détecter les signaux des salafistes, sans développer une société de délation sont des nécessités absolues et nous devons devenir des citoyens responsables ( 9 octobre 2019)