mardi 31 décembre 2019

MES VŒUX EN QUESTIONS ?

Hé oui, ce mardi 31 décembre 2019 à 8 h 44 se pose ce dilemme.

"J'espère que le 31 décembre 2020, je lèverai mon verre à 2021-

Comment présenter mes bons vœux sans me foutre de la gueule du peuple ?
Avec cette chienlit, tout va bien madame la marquise !

La situation internationale est d'une limpidité à toute épreuve avec des pouvoirs aux mains de dictateurs, de chefs d'états droits dans leurs bottes, à l'intelligence subliminale, et des armes tout à fait inoffensives. La Corée de Nord, les Etats Unis pour ne citer qu'eux assurent notre sécurité d'une façon si remarquable que tout va pour le meilleur, madame la marquise ! Oui, comment présenter ses vœux pour un avenir radieux ?

Après les catastrophes liées semble-t-il au changement climatique comment souhaiter une bonne année 2020 aux victimes et sinistrés  du sud de la France ou de l'Australie ?


Les flux migratoires en déstabilisant les repères sociaux compromettent nos valeurs humanistes, notre seuil de tolérance, notre identité européenne. On a laissé l'islam politique prendre racine sur notre territoire et propager son idéologie mortifère... Comment leur souhaiter la bienvenue ?

Aux passages à l'actes des extrémistes violents ayant repris à leur compte les gilets jaunes (les pauvres !), s'ajoute la grève la plus longue de l'histoire sociale prenant en otage ceux qui doivent utiliser les transports en commun pour se rendre au boulot, faire leurs emplettes chez les commerçants des centres-villes.
Alors comment souhaiter une bonne année 2020 aux commerçants fermant leur boutique, aux hôteliers, aux restaurants, aux agences de voyage, aux entreprises déposant leur bilan ?
Comment la souhaiter aux forces de l'ordre épuisées, aux sauveteurs de la sécurité civile, aux braves gens effrayés par la violence montante ?

Les barbares s'en donnent à cœur joie et au nom du droit respectueux de la liberté de penser, on ne peut pas les neutraliser par la force. On se lamente sur de pauvres émeutiers blessés et on se tait pour des policiers gravement dévisagé par un pavé reçu en plein visage. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes madame la marquise !

Comment croire que la Gauche et la Droite se relèveront sans programme, sans leader, sans incarnation populaire ? Ne vous inquiétez pas madame la marquise, les nuls survivront car c'est une race coriace.

Pour le comble, une réforme des retraites se voulant universelle se heurte à la complexité des conditions de travail rendant un système unique impossible. L'égalité est une gageure, une illusion car qu'il y a-t-il de commun entre le métier d'un maçon et celui d'un professeur des écoles ? La pénibilité de leur condition de travail n'est pas égale... Les salaires non plus...

Un gouvernement, louvoyant "fermement" à la barre du voilier FRANCE se cabrant dans la tempête, se fige dans ses pseudo certitudes, des syndicats plus préoccupés par la politique que la négociation campent sur leurs oppositions idéologiques systématiques. 
Comment leur souhaiter une bonne année de dialogue et de compromis ?

Monsieur le Président de la République voudrait apaiser la nation... On l'écoutera avec attention ce soir à 20 h.Il restera vraisemblablement droit dans ses bottes...
 Mais crébleu ! on en a ras la casquette !

En tant qu'ancien syndicaliste, je sais qu'une réforme des retraites ne pourra se construire que par branche d'activité dans un dialogue où les partenaires sociaux se respecteront et hélas ! ce n'est pas pour demain...

Certes, il faut trouver un système plus juste pour valoriser les petites retraites, mais sans casser le baraque car elle est une des meilleure au monde.

Il y a 40 ans, les syndicalistes que nous étions étaient déjà convaincus, cogestionaires des retraites, qu'avec le chômage de masse, nos régimes de retraites aboutiraient à une impasse financière car de 4 "travailleurs actifs" nous sommes passés à 2 cotisants pour payer les retraités.

Arrêtons donc nous de nous plaindre la bouche pleine et ouverte ! Nous avons la chance de vivre dans un des plus beaux pays du monde où la solidarité sociale est une réalité même si elle est loin d'être parfaite.

Certains syndicats se justifient avec le slogan "nous-nous battons pour nos enfants". C'est faux ! Ils se battent pour leur idéologie, leurs acquis sociaux avant tout. Ils se foutent pas mal des conséquences désastreuses  pour notre économie, la baisse du chômage, des nuisances qu'ils génèrent...

Alors présenter mes vœux les meilleurs, c'est une imposture...

Mais espérant me tromper comme d'habitude je vous embrasse mes très chers lecteurs en vous la souhaitant bonne cette année nouvelle... Heureusement la famille et les amis sont le socle pour prendre la vie du bon côté : tout va donc bien madame la Marquise ! 

dimanche 22 décembre 2019

NOËL MIS EN QUESTION ?

DIMANCHE 22 DÉCEMBRE 2019

- le peintre en action -



La paroisse et la municipalité de Montville m'avaient passé en 2005-2006 commande de deux grands panneaux décoratifs sur le thème de la Nativité réalisés  à l'acrylique.

Pourtant très attachée à la laïcité, la commune voulait rappeler les racines de notre culture. 

Beaucoup commerçants avaient même mis dans leur vitrine une petite crèche. (Je me souviens qu'un commerce tenu par un musulman avait fait de même !)

-La crèche-

Exposés sur le parvis de l'église pendant la période des illuminations de la ville, à ma grande surprise, ces compositions n'ont provoqué aucune réaction hostile chez la population, aucun tag n'a saccagé ces panneaux de 122 X 250 cm  depuis 14 ans !

Pourtant la population montvillaise est majoritairement très éloignée de l'Eglise. 

Une certaine foi subsiste mais le ressenti religieux ne tient qu'à un fil.

Est-ce de l'indifférence ? 
Peut-être !

Mais je crois tout de même que beaucoup se reconnaissent encore liés à la culture chrétienne qu'ils respectent puisqu'ils tiennent à passer par l'église avant d'être inhumés.

-Les Rois mages et le roi Hérode-

Mais les temps changent; au nom d'un laïcisme prétendant nier toute relation entre notre société et son histoire ancestrale fondée sur le christianisme, une crispation intolérante monte dans le pays et les chrétiens sont de plus en plus agressés et même accusés d'extrémisme politique : c'est incroyable, mais cette triste réalité est illustrée par un fait divers très révélateur.

Cette année, à Toulouse un groupe d'enfants déguisés représente la Nativité quand soudainement 50 militants "anticapitalistes" interrompent cette crèche vivante en poussant des cris de haine : "Spot aux fachos !" en cherchant la confrontation physique avec les spectateurs ahuris  devant cet imbécile sectarisme et les forces de l'ordre arrivées d'urgence. 

Je frémis d’inquiétude, car ma petite-fille de 9 ans participe à une crèche vivante cette année et je n'ose imaginer son traumatisme face d'une telle situation.

Pour rappel, l'interdiction des crèches par un harcèlement judiciaire d'extrémistes tenant de la libre pensée s'instaure de plus en plus sur l'espace public. 

Est-il possible de faire disparaître le christianisme au cœur de nos village et de nos villes en rasant toutes les églises, en détruisant toutes les œuvres d'art d'inspiration religieuse, tous les calvaires aux croisements de nos routes ?

Les chrétiens réagissent peu devant ce crétinisme pseudo-intellectuel revendiqué par ces fous car ils refusent toute stigmatisation. 

Ils veulent, comme l'immense majorité des français, passer Noël en famille. Mais cette vieille tradition s'oppose à un un laïcisme obtus.

Rappeler la naissance de Jésus et les valeurs qu'elle véhicule avec l'accueil des étrangers, la tendresse signe de paix familiale n'a vraiment rien de "facho". 

L'amour de l'autre mis en lumière par cette fête n'oblige pas à croire à un dogme religieux. Il n'y a pas de paix sans respect de la différence.

Il n'y a pas de liberté sans amour.

Cet idéal est devenu une part de notre identité depuis la conversion de Clovis, il y a 1500 ans.



vendredi 6 décembre 2019

LA GREVE, SEUL MOYEN DE SE FAIRE ENTENDRE ?

Avec plus de 800.000 manifestants, dont la majorité venait des services publiques, le jeudi 5 décembre, dans toutes les grandes villes de France, l'opposition contre la réforme des retraites a impliqué la paralysie des transports publics, une fermeture d'une partie des écoles, une grève des agents de l'Etat, et nul ne peut prévoir les suites de ce bras de fer entres des syndicats moribonds et un gouvernement technocrate et tâtonnant qui fabrique peut-être une usine à gaz de plus. 





L'objectif du Président de la République est de simplifier les régimes de retraites pour plus d'efficacité et de justice sociale. 

Le résultat pourrait aboutir à une illisibilité totale de cette réforme. 
Souvenons-nous des expériences passées : la volonté politique de réformer les retraites a toujours mis la société sens dessus dessous et toujours échoué (Alain Juppé en sait quelque chose !)

Avant toute autre considération, la souffrance sociale d'un conducteur de train me fait vraiment rigoler, mais celle exprimée par les premiers "gilets jaunes", des emplois précaires, des temps partiels de travail, des habitants des territoires sans entreprises, est d'une toute autre France qui souffre. Si notre système social n'est pas parfait, il est un des meilleur au monde et envié par beaucoup d'étrangers.

UNE STRATÉGIE REDOUTABLE !

Et ceux qui bloquent la France aujourd'hui sont peut-être ceux qui sont le moins à plaindre !
La CGT, FO, SUD RAIL, ont des troupes qui ne demandent qu'à manifester et le 5 décembre, avant les fêtes de fin d'année dévoile une stratégie de pression contre l’exécutif pour le contraindre à un recul. Prendre en otage les moyens de communication pourrait bien aboutir à un ras-le-bol des usagers et en définitive faire basculer l'opinion publique en défaveur des syndicats.

UNE SITUATION POLITIQUE COMPLEXE :

Mais rien ne sert de nier cette mobilisation sociale même s'il ne faut pas être naïf. 
  • Hé oui, le pouvoir offre une extraordinaire occasion aux syndicats de se donner l'illusion qu'ils se referont une santé avec 800.000 personnes dans les rues des grandes villes. C'est une illusion parce que la plupart de nos concitoyens ne leur font plus confiance pour défendre leurs droits. 
  • Pourtant Il faut au gouvernement négocier avec les organisations syndicales pour aboutir à un résultat.
  • Les partis politiques, de droite comme de gauche, se frottent les mains se disant qu'un échec gouvernemental ramènera leurs électeurs perdus dans leurs filets. 
  • Les pauvres ! Il n'y a plus que les alouettes, en voie de disparition, pour être attirées par leurs miroirs. 
  • On ne peut pas construire une alternative politique sans projet. Ni la droite ni la gauche n'en proposent !
  • Quant-aux "gilets jaunes" se méfiant de toutes les institutions et des syndicats en particulier, certains se radicalisent dans la violence, rejoignant les casseurs, et l'anarchie de la pire espèce, beaucoup d'autres sont complètement paumés, considérant que la précarité n'est pas prise en compte et campent donc sur leur opposition à tout dialogue constructif.


Le Président de la République, conseillé par des économistes technocrates, avait pourtant une volonté initiale courageuse, mais il se heurta de plein fouet à la réalité sociale d'une part et à la question importante de l'équilibre financier d'un système de répartition égale pour tous. 

Sans doute inexpérimenté sur le plan politique, il n'a pas ressenti le climat social et a voulu imposer sa vision technocrate du sommet de son fauteuil présidentiel. Piégé, il est obligé aujourd'hui de "bricoler" des adaptations : autant dire une usine à gaz !

Il y a pourtant des principes de réalité incontournables : 
  • Il faudra travailler plus longtemps, on en a tous conscience, sauf les extrémistes pseudo-révolutionnaires aux sauces démagogiques comme celles du Front de gauche, pour ne citer qu'eux.
  • Il y a 30 ans quatre salariés contribuaient à la retraite d'une personne, aujourd'hui seulement deux ! 
  • Donc il faudrait augmenter considérablement les cotisations sociales retenues sur les salaires pour assurer l'équilibre du système financier.
  •  Il faudrait travailler beaucoup plus longtemps pour cotiser : il y a 50 ans que le monde du travail a pris conscience de cette réalité.
  • Les syndicats, pourtant intelligents, se "boukérisent"  dans des droits acquis, des régimes spéciaux, dans une augmentation des salaires, dans un départ à la retraite à 60 ans, et entretiennent des illusions. C'est d'ailleurs pour cela que la grande majorité des actifs ne se syndicalise plus. 
  • Un syndicat qui se déclare réformiste doit accepter de bouger ses lignes de défenses et le pouvoir, de son côté, doit changer de méthode de gouvernance sociale ;
  • Tout homme politique devrait se souvenir que ce n'est pas "l'outil technique" d'une réforme qui compte pour l'opinion publique mais de sentir ce que le peuple veut. 
  • Le technocratie, sortant de l'ENA, super cultivé et intelligent, croyant tout savoir est une calamité sur le plan socio-économique, car complètement déconnecté du bon sens populaire: il est à 1000 kilomètres de ce que vit le Français moyen et à 100.000 kilomètres de la galère quotidienne des petites gens.
PAROLE D'UN CITOYEN ORDINAIRE :

Je  ne suis pas un homme politique et donc bien incapable de savoir ce que veut ce peuple aujourd'hui... D'ailleurs le sait-il lui-même ?


L'art de gouverner efficacement un pays s'apprend décidément dans la douleur. Il exige la confiance, or c'est ce qui manque aujourd'hui à l'autorité publique.

Si la grève est un moyen démocratique pour donner un signal fort à l’exécutif, la chienlit des violences la décrédibilise et elle fait hélas maintenant partie de tout rassemblement contestataire. La violence développe un fond d'angoisse populaire et augmente le doute dans les compromis sociaux.

Le chantage au blocage des transports est par exemple inadmissible : il n'y a qu'en France où il est possible aux agents des services publiques de prendre en otage l'ensemble de la population. (Mon petit-fils étudiant et chercheur à Paris marche 5 h pour se rendre à son laboratoire de biologie !)

UN RÊVE SOCIAL :

Ne rêvons cependant malheureusement pas, le temps où les organisations représentatives des salariés seront réellement impliquées dans les négociations collectives et dans la prise de décision au sein de leur entreprise ou service n'est pas pour demain. 


La cogestion est un concept totalement ignoré dans le monde du travail français et fracture le tissu social. Nous en vivons la crise.

Et pourtant, les conventions de branches d'activités et de services est la seule issue sociale pour réduire ce choc culturel et aboutir à une paix sociale et à un essor économique. L'ancien responsable syndical et administratif, que je fus naguère, au sein de commissions d'études de conventions collectives, en est convaincu. Le droit social est un équilibre subtil et demande le sens de la responsabilité civique aux partenaires. Quand les vues politiciennes viennent polluer ce compromis c'est foutu et la chienlit prend le dessus.

Pour la petite histoire en 40 ans d'activité professionnelle, je n'ai participé brièvement qu'à une seule grève, celle de 1968. Aimant mon métier, j'ai toujours pratiqué le dialogue social et l'art du compromis, le seul efficace. 


La grève est un droit, certes, à condition qu'elle soit le résultat de l'échec d'une négociation. En France elle est malheureusement un préambule avant tout dialogue : c'est l'histoire d'une faillite historique sur le plan de la dynamique sociale. 
Il faut donc sortir de cette espèce de radicalité absurde, accepter d'entendre ce que ressentent les partenaires sociaux, se parler autour d'une table et enfin négocier à partir d'une réalité et non d'une vue de l'esprit. C'est ça la réforme ! (6 décembre 2019)

POURQUOI L’ARMÉE FRANÇAISE EST-ELLE ENGAGÉE AU MALI ?

Si je ne suis pas un spécialiste de la géopolitique et de la stratégie militaire, je peux en tant que simple citoyen réfléchir sur le sens de notre engagement au Mali.

Tout d'abord, écartons une fadaise. Le Sahel ne représente que 1% de notre commerce extérieur. L'uranium africain ne représente qu'un très faible pourcentage de la production mondiale. L'extraction de l'or au Mali et au Burkina Faso est aux mains de sociétés turques, australiennes et canadiennes. L'armée française n'est dons pas engagée pour des raisons économiques et néo coloniales. Elle a répondu à un appel au secours.

-photo : Media.ouest-France-

Mais la situation géopolitique est problématique et interpelle.

Comment résoudre la guerre entre l’entité Touareg du nord du Mali revendiquant aussi d'importantes concessions politiques à l'Algérie (autre problème), et le peuple Peul du sud ? Comment éviter que les djihadistes trouvent leur vivier chez les tribus peul ? Peut-on se laver les mains de ces deux questions et laisser les africains se débrouiller entre eux?
-Touareg : photo : mattheuwvandyke.com-

- Peul : photo : fr.wikipedia.org-

La véritable mission de l'Armée française, si elle ne peut prétendre pacifier l'immensité du Sahel, est d'empêcher que les bandes djihadiste instituent des micro califats qui deviendraient comme au Moyen-Orient un grand danger pour la sécurité des peuples locaux et du monde. 

"Barkhane" réussit sa mission et c'est pourquoi les terroristes, pariant sur notre lassitude, attaquent sur place et dans le monde entier, les cadres civils et les forces locales. Leur but est clair : déstructurer ces régions dans l'attente de notre départ pour instituer par la terreur des califats. (Nous avons vu ce que cela impliquait en Syrie).

 Donc le sens de l'implication de nos soldats est d'empêcher une unification des forces djihadistes. 
Il y en va de notre sécurité et nos militaires ne risquent pas leur vie pour rien. (6 décembre 2019)

lundi 2 décembre 2019

Hommage National

Treize cercueils en éventails dans la cour des invalides, treize destins, aux  vies brisées , treize familles éprouvées, mais au nom de quoi ? 


-Photo AFP de Thibault Camus-


D'abord honte à ceux qui bafouent la vie et l'honneur au nom du "devoir de l'humour" et de la liberté de la presse ! La mort frappant des hommes en mission ça se respecte et ne peut prêter à rire !

Le Président Emmanuel Macron dans un grand et bel hommage a rappelé le sens de ces engagements au service de la République.

Son art oratoire est vraiment remarquable et je l'ai écouté avec respect, intérêt pour ne pas dire une fierté d'appartenir à ce peuple. 

Je ne prétends pas donner une leçon de civisme patriotique mais, j'aimerais juste insister sur la notion de l'engagement de ces soldats qui promettent d'obéir sans condition aux décisions politiques prises par le pouvoir démocratique, républicain et laïc dont est investi le Président de la République. 

Dans ces temps troublés par une crise d'identification populaire, que des jeunes hommes ou femmes s'engagent pour défendre les intérêts supérieurs de la France démontre tout simplement les valeurs profondes de notre pays. 



Le Président Macron n'a pas évoqué des héros mais des hommes d'exception.
Quel singularité quand on accole cette expression à l'engagement ! 
Ces hommes liés par le sens de la mission sont symboliquement et charnellement ce qui nous fait espérer et agir et ils ne sont donc pas morts pour rien.

Si les tragédies font remonter la côte des hommes politiques dans les sondages, ce qui est indéniable mais éphémère, l'essentiel est ailleurs pour notre avenir : il est dans l'engagement au service d'autrui.

Engament militaire, sécuritaire, médical, associatif, humanitaire, scolaire, sportif... il y a de multiples façons de servir la société et c'est ce que je retiens de cet hommage national en disant tout simplement merci à tous ces hommes, ces femmes qui se passionnent pour leur mission tout comme ces trois secouristes tués dans un accident d'hélicoptère près de Marseille.

Merci, car c'est le sens de notre nationalité française, c'est ce qui nous relient tous les uns aux autres malgré nos différences, nos divisions, nos convictions. C'est aussi le sens de notre histoire...

mercredi 27 novembre 2019

13 SOLDATS TUES

Pourquoi nos soldats meurent-ils au Mali ?


Au premier plan un hélicoptère Eurocopter Tigre (Eurocopter EC665 Tigre) à la base militaire française de Gao, dans le nord du Mali, le 8 novembre 2019.
-Photo de Michèle Cattani : AFP-
Pourquoi l'armée française est-elle seule engagée sur le terrain ?


Face à ces questions les médias s'agitent conjoncturellement, l'opinion publique émue se divise... mais tous rendent hommage aux soldats morts pour la France.

Je pense d'abord que nos partenaires européens n'ont pas conscience des enjeux impliqués par l'idéologie et le terrorisme djihadisme en  Afrique. C'est pourquoi nos soldats sont seuls sur le terrain. Et on peut donc se demander légitimement à quoi sert l'Europe ? 

Quelques uns de mes amis sont des eurosceptiques affirmés et leurs arguments ne sont pas à négliger même si je suis très attaché à l'idéal d'une Europe unie et forte.

Face à la menace djihadiste, si les autres pays africains s'en sortent mieux que le Mali, c'est parce qu'ils sont des états. 

Le Mali est profondément divisé entre le nord et le sud, entre ses communautés ethniques aux intérêts inconciliables. Ce vaste territoire n'est pas un état géopolitique mais un puzzle dont les pièces ne peuvent pas constituer un assemblage cohérent. 


Les officiers recherchent du renseignement. Une mission difficile
-Photo de Bruno Jézéquel : officier cherchant des renseignements : un mission difficile-

Au milieu de cette inextricable situation les djihadistes prospèrent et s'imposent par la terreur. N'oublions pas leurs violences, leurs crimes, leurs atrocités...
Il est bon de se rappeler que se sont les Maliens qui appelèrent la France au secours et non la France qui occupe militairement et politiquement ce territoire.

Faire barrage au djihadisme en Afrique, c'est se battre contre un danger mondial. 

N'oublions pas que cette idéologie empoisonne les pays démocratiques dont l'objectif est d'abord de soumettre tout le monde musulman à son pouvoir ;  pour ensuite convertir par la force le monde entier à sa vision très particulière  de l'islam. C'est de la folie mais c'est la vérité !

Nos soldats protègent donc les africains mais aussi notre civilisation judéo-chrétienne, notre liberté de pensée, notre démocratie. Si tous les français sont politiquement divisés, ils sont majoritairement unis autour de valeurs symbolisées par le drapeau tricolore. Ce patriotisme n'a rien de désuet. Que des français tombent dans le cadre de leur engagement militaire, quelles que soient les circonstances de leur mort, est une situation politique et symbolique.

En effet, l'Armée défilant le 14 juillet sur les Champs Elysée devant le Président de la République et les représentants des institutions politiques dit clairement qu'elle est au service de la politique française dont elle applique les décisions.

Alors, la France, quelle que soit la couleur politique de son pouvoir exécutif, est engagée dans un combat absolument nécessaire contre des forces insinueuses, redoutables, criminelles. 

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Nos soldats ne meurent pas pour rien et ils sont le fer de lance des valeurs occidentales. 

Même si c'est un accident, ces soldats sont morts en opération, et leur rendre hommage presque unanimement signifie avant tout que nous nous reconnaissons historiquement, nationalement, sociologiquement, philosophiquement dans leur engagement. 



J'ai de bons amis qui ne pensent pas comme moi : " ces soldats ont choisi leur métier en connaissant les risques. Ces 13 morts accidentels face aux combattants tombés de 1914-1918 et 1939-1945, ou pendant les guerres coloniales, que représentent-ils vraiment ? 
Les biens pensants s'offusqueront mais leur rendre un hommage pleurnichard et national, c'est bien, mais ne fait que remonter les présidents dans les sondages...Et ça justifie le terrorisme." Cet argument peut s'entendre même s'il me choque...

La naïveté n'a plus de place dans le monde actuel. J'en ai conscience. Pourtant je ne suis qu'un citoyen très ignorant et pas réaliste, mais je partage des émotions qui ébranlent mes convictions. ( 27 novembre 2019)

mercredi 9 octobre 2019

L'ENNEMI DE L’INTÉRIEUR

Quatre policiers assassinés dans la Préfecture de Police de Paris !

J'ai une solide formation biblique et philosophique et, par nécessité culturelle, aussi sur le Coran, puisque j'ai enseigné pendant 25 ans une vulgarisation des fondements de la culture juive et chrétienne, donc européenne. 
L'islam devait être expliqué à mes élèves car il est devenu une composante de notre société depuis 1945.

Fortement marqués par la colonisation certains docteurs musulmans de la Loi prônent son application stricte. C'est ce que nous appelons le fondamentalisme que la question du voile à mise en évidence sur notre territoire il y a 20 ans.  

Il existe deux traditions sur ce point. L'une demande que seuls les yeux de la femme nubile soient visibles et que tout le reste du corps soit caché. l'autre laisse découvert le visage, les mains et les pieds. 

Une de mes collègue musulmane, profondément croyante et cultivée, m'avait alors dit "Il ne faut pas céder sur le voile car il y en va de notre liberté de femmes. Le voile n'a rien à voir avec la foi ! c'est un instrument que des hommes veulent imposer pour nous asservir." 

Malheureusement, l'Etat a cédé et on connaît la suite...

C'est en 1929 qu'un mouvement politico-religieux, fortement structuré et tourné vers l'action vit le jour avec les "Frères musulmans" en Egypte. La période 1945-1960 vit l'accession à l'indépendance politique la plupart des pays musulmans. 

Des associations islamiques jouèrent alors un rôle analogue avec la perspectives d'un retour à un Islam politique et religieux et une lutte acharnée pour l'application de la Loi musulmane s'engagea contrecarrée par des régimes totalitaires en Egypte, Syrie, Irak, Algérie, Maroc, Indonésie par exemple. 

Cette lutte fut sanglante et quand ces régimes s'effondrèrent ces mouvements voulant convertir par la force les musulmans à la Loi islamique reprirent de la force et appliquèrent souvent des méthodes terroristes que nous connaissons. 

Alors, il est important de comprendre  que les juifs et les  chrétiens séparent le sacré et le profane. Leur liberté de penser, d'agir, de croire ou non se situe justement dans cet espace qui sépare l'ordre du divin et la vie civile de tout homme : "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" dit Jésus donnant ainsi un espace à la laïcité. 

La science et ses applications se sont développées rationnellement dans cet espace depuis la Renaissance.

Par contre, tout est sacré dans la relation avec Dieu, chez le musulman, car le "serviteur" qu'il est vit sous sous son autorité. Le monde profane n'existe donc pas et tout reste soumis à la volonté divine. Donc toute liberté de conscience est un concept complètement étranger à la culture islamique : il y a d'un côté les croyants serviteurs soumis et de l'autre les mécréants bons à rien.

Le salafisme qui génère souvent le djihadisme est d'abord une idéologie politique sous couvert d'islamisme. Il est une des composantes de la mosaïque complexe des différentes sensibilités souvent antagonistes du monde musulman.

Il faut surtout se garder de mettre tous les musulmans dans le même sac. C'est une infime minorité qui se déclare djihadiste. Ce ne serait pas juste et donc très dangereux pour notre société de croire tous les musulmans fondamentalistes ou salafistes. 

Mais il faut tout de même savoir que la Loi de Dieu est au dessus de la loi des hommes pour tous les musulmans et que c'est donc compliqué de trouver un compromis équilibré dans un état de droit laïc.

Le salafisme, quant-à lui, revendique clairement une forme de violence dont le but est international : créer un monde converti à l'Islam avec un état islamique rétablissant le Califat. Le terrorisme est justifié pour réaliser cet objectif : affaiblir les mécréants, proies faciles, puisque sans conviction cohérente, dont la vie n'a aucune valeur, ennemis de la vraie foi, bons à être égorgés.

Un salafiste est donc clairement un ennemi de tout ce qui fait la France ou l'Europe. Il ne reconnait aucune loi républicaine, laïque, démocratique donc aucune de nos valeurs historiques et la tolérance est pour lui un crime contre Dieu.

Pourtant installé en France, il en revendique sa liberté, son droit de diffuser sa haine, ses poisons idéologiques, d'armer des paumés de la conjoncture pour qu'ils passent à l'acte pour terroriser la société pourrie qui doit se convertir ou disparaître. 

Aucune intégration à notre société occidentale n'est possible pour un salafiste : il n'est qu'un ennemi inconditionnel de ce que nous sommes et il faut donc le combattre vigoureusement.

Sa menace vient maintenant de l'intérieur, elle est au cœur de nos cités, de nos prisons, de nos écoles, de nos services publiques, de nos institutions les plus secrètes.

Certains maires de gauche ont même subventionnés des associations islamiques pour acheter une illusoire paix sociale. Ils sont coupables de trahison républicaine car ils ont permis la création de zones de non droit entièrement sous le contrôle de ces fous de Dieu.

Nous sommes donc en guerre : c'est une réalité et sommes donc en état de légitime défense avec tous les moyens officiels et même secrets dont nous disposons.

Je ne suis nullement un extrémiste politique ou religieux, mais un citoyen engagé avec des convictions philosophiques, humanistes et politiques. Je ne partage pas non plus les idées de la franc-maçonnerie française dont je parlerai plus tard. Je me désole que le laxisme politique l'emporte sur le réalisme et rende si vulnérable notre démocratie.



Le Président de la République appelle les citoyens à la vigilance... Est-ce suffisant ?

A l'évidence : NON ! 

Car tout le système de notre sécurité intérieure et extérieure est à reconstruire et à verrouiller. 

Pour sauvegarder la paix, il faut que la Nation se prépare à la guerre en renforçant considérablement la Défense nationale, ses force de sécurité, ses services de renseignements et ses forces spéciales.

Nos services les plus sensibles doivent être purgés de la peste salafiste. 
Les prêcheurs de la haine doivent être neutralisés, les ennemis de la République confondus. Il n'y a pas d'autre solution !

La naïveté n'a plus de place dans la lutte pour la liberté, le droit, la paix...

Je crois à la responsabilité de chaque citoyen dans un état de droit, elle doit être effective à tous les échelons de responsabilités de la société et de nos institutions.

Veiller,  réagir, détecter les signaux des salafistes, sans développer une société de délation sont des nécessités absolues et nous devons devenir des citoyens responsables ( 9 octobre 2019)

lundi 30 septembre 2019

ROUEN : POLLUTION

Un habitant du Petit-Quevilly, le 26 septembre face au panche de fumée provoqué par l’incendie de l’usine Lubrizol.

Cet incendie de l'usine Lubrizol d'additifs pour les huiles des moteurs et des mécaniques suscite beaucoup de réactions et inquiète la population. 

Cette usine, classée Seveso seuil haut,  est à 400 mètres du centre-ville de Rouen et provoque donc une multitude de commentaires plus ou moins crédibles avec des rumeurs incontrôlables allant toutes vers une dramatisation de la situation.

La piste criminelle serait peut être la plus vraisemblable mais reste une hypohèse. Cette usine avait-elle respecté toutes les consignes de sécurité ? Avait-elle été bien contrôlée ? 
Si l'inquiétude est justifiée, comme toujours, il faut rester très prudent quant-aux rumeurs.

Contrairement à ce qu'avance des hypothèses invraisemblables, il n'y a pas de benzène dans la composition des produits de cette usine d'additifs et le nuage noir impressionnant est retombé sous forme de suie dont la toxicité serait moins grave que l'on le dit. Mais qui dit vrai ?

Les produits dangereux auraient été brûlés, Ils ne se sont pas évaporés. Ils sont retombés sous forme de suie lavable par la pluie... Donc, dans un premier temps, soyons sérieux et objectifs ce qui ne nous empêche pas d'être vigilants et d'écouter les responsables compétents et de faire confiance à la Justice pour connaître un jour la vérité.

Quant-aux mauvaises odeurs, elles seraient dues au gaz servant d'avertisseur et si celles-ci provoquent des effets désagréables (c'est leur raison d'être) ils ne seraient qu'éphémères. Je peux témoigner que cela sentait très mauvais mais que je ne fus pas incommodé alors que ma santé est fragile sur le plan respiratoire.

Si comme le dit une certaine presse, ce nuage avait été très toxique, ce serait des centaines de victimes qu'aujourd'hui nous compterions. Il n'y en a aucune !  Alors, il faut être rationnel et attendre le résultat des différentes analyses en cours et surtout de la Justice. Ce sera long d'attendre mais le temps est à l'enquête et au suivi médical des victimes supposées.

Le préfet a certainement eu un mot malheureux en disant que la qualité de l'air était proche de l'habituel... Les odeurs font beaucoup de bruit dans toute la zone touchée par la pollution.
Cependant, proche d'un pompier compétent et d'un élu du Département, je pense que mes sources d'informations sont fiables et qu'il faut se garder de toute exploitation politique-écologique et démagogique... 

La vérité ne peut sortir que d'analyses scientifiques fiables et tant qu'elles n'ont pas donné leurs conclusions, c'est du verbiage accompagné de toutes sortes de manipulations de la population.

J'habite tout près d'une entreprise de stockage de ce type Seveso. J'ai acheté ma maison en toute connaissance de cause et ces produis, dont certains vraiment très dangereux, ne sont qu'à cinquante mètres mais les procédures de sécurité sont telles que je dors tranquillement depuis trente ans.

Il est pris des précautions de sauvegarde de l'environnement tellement strictes que Montville est un bourg plus écologique que beaucoup d'autres. 
Je ne suis cependant pas compétent, je l'admets, mais un simple citoyen qui s'interroge sans s'affoler.

Donc  l'exploitation médiatique et politique d'un tel événement, accidentel ou criminel, sont à prendre avec un certain relativisme ou recul. 

Les analyses sont en cours, faites par les service de l'Etat et judiciaires, les experts de l'entreprise, des laboratoires indépendants... 

La vérité sera rendue publique, car garder secret certains éléments serait irréaliste.
Je pense que les scientifiques rassurerons la population mais que les agitateurs de tous poils continueront à vouloir faire peur...
Affaire à suivre donc.

jeudi 26 septembre 2019

JACQUES CHIRAC




Résultat de recherche d'images pour "photo de Jacques Chirac"


L'ancien Président de la République a rejoint le cortège des figures de notre temps dans la mort.
J'entends les hommages, les louanges unanimes. 
C'est incontestable, il avait un lien affectif entre le peuple et Jacques Chirac... 

Ce fut un élu d'un territoire rural corrézien qu'il défendit avec passion. Et à ce titre, ce grand cumulard de la République, démontre l'absurdité du non cumul des mandats, car aujourd'hui nos députés n'incarnent plus cet enracinement pourtant fondamental  pour une bonne expérience et intelligence politiques. 

Avec cette intelligence du réel il sut devenir un remarquable tacticien durant ses campagnes électorales, ses visites du salon de l'agriculture, ses rencontres empathique avec le peuple. 

Il fut aussi un des grands maires de Paris. Il eut aussi l'intuition de la fracture sociale, la grande préoccupation actuelle. Enfin on ne peut que saluer son contact "charnel" avec le peuple qu'il aimait.

Tout cela ne m'empêche pas d'être très réservé sur l'homme de pouvoir. 
Chirac est aussi l'homme des trahisons : celle de Chaban Delmas au profit de Giscard d'Estaind, celle de ce dernier au profit de François Mitterrand, celle de Balladur à sa propre cause, celle de Sarkosy au profit de profit de Hollande.

C'est donc un mélange de ressentis contradictoires que j'éprouve vis-à-vis de Jacques Chirac.
Si je respecte l'homme social, le fauve politique, l'homme de culture asiatique et d'arts premiers, si j'adhère pleinement à son refus de la guerre en Irak et sa dénonciation des mensonges du président Bush, si je reconnais son action pour arrêter la guerre en Yougoslavie et au Liban, je n'oublie pas qu'il fut aussi dans les années 60-70 un adversaire déclaré et inconditionnel de l'Europe.

L'Europe n'a jamais fait partie de ses convictions profondes, il devint pro-européen par nécessité pragmatique notamment avec le couple franco-germanique... 
Je n'oublie pas non plus qu'il joua un rôle majeur en devenant le négociateur secret entre la CGT et Georges Pompidou pour mettre fin aux événements de 1968. 

Mais je ne peux pas pardonner ses trahisons quand  fit barrage à la réélection de Giscard d’Estaing, dont je ne suis pas un admirateur, en favorisant l'avènement de François Mitterrand (qui fit régresser la France sur le plan économique). Je ne lui pardonne pas non plus d'avoir favorisé l'élection de François Hollande, une calamité pour notre société... 
Mais je lui reproche surtout une erreur capitale, quand il fut réélu face à Jean-Marie Le Pen avec un ras de marée des suffrages de gauche, du centre et de droite avec plus de 82% des suffrages. 

Oui, ce jour là, il passa à côté d'une opportunité politique et historique unique qui aurait changé le cours de l'histoire en ne nommant pas un gouvernement d'union Nationale.

C'était une occasion formidable pour entreprendre les réformes dont notre pays avait besoin. Il se contenta d'être le président d'un clan en oubliant ce qu'il devait aux électeurs de gauche que je n'aime pas non plus.

Enfin, son dernier mandat fut marqué par un immobilisme conservateur qui nous coûte très cher aujourd'hui. 

Ce fut son échec historique et son erreur fatale qui l'empêcheront sans doute de faire partie de la cours des très grands hommes politiques de notre temps.

Alors quelle trace laissera-t-il dans les manuels d'histoire ? 
Incontestablement son refus de la guerre en Irak, car il avait compris qu'elle déstabiliserait tout le Moyen-Orient et qu'elle permettrait à l'islamisme politique de semer la terreur avec la justification du terrorisme : dans ce sens, il fut un bon visionnaire, mais tout le reste passera dans l'oubli.

Je suis un républicain viscéral, même si je demeure à contre-courant des encensements, je m'associerai respectueusement à l'hommage national qui lui sera rendu.

mardi 20 août 2019

Comment allons-nous nourrir 8 milliards d'hommes ?

Paroles de Citoyen] Nouveau message reçu

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dim. 11 août 20:02 (il y a 9 jours)
À moi
Message aux dirigeants de ce monde,nous sommes a l'aube de résolution  
planétaire changement climatique, pauvres, riches, nous ne pouvons pas continuer et 
nous devons aujourd’hui commencer une diminution de la population mondiale.

Cordialement,
robert deshaies | robertDes2015@outlook.com

Remarque : Cet e-mail a été envoyé via le gadget Formulaire de contact  
disponible à l'adresse https://paroles-de-citoyen.blogspot.com.

Cette question est posée et je la partage.
Je remercie donc Robert Deshaies d'avoir réagi à mes articles ou billets d'humeur.

Les effets du réchauffement climatique deviennent violents et plus personne
 ne peut les nier.
La sécheresse, les épisodes orageux, les trombes, les canicules
 sont des réalités et autant de marqueurs pour notre société. 
Le problème de l'eau devient mondial.

La migration des peuples du sud vers l'Europe est un autre 

problème inquiétant car incontrôlable.

Les terres agricoles et les ressources maritime en s'épuisant 

de plus en plus rapidement et durablement,nous renvoient 
à une catastrophe planétaire inéluctable.

-"Foule sentimentale" par l'artiste Danièle CHARLET-HAMEAU-
-évocation de la surpopulation-





















La courbe des naissances ne cesse de monter 
puisqu'en une seule génération  de 2,5 milliards 
nous sommes passés à 7,5 milliards d'individus. 
Et nous serons 9 milliards  dans trois dizaines d'années.
La question est simple : Comment les nourrir ?

Mais la question alimentaire n'est pas la seule. 
Comment éviter une situation explosive entre 
les peuples ?

Les pouvoirs politiques n'ont pas intérêts à dire la vérité 

car cela impliquerait un climat d'anarchie violente et 
incontrôlable.

Le mythe de la découverte dans l'univers d'une autre 

planète habitable, avec l'envoie d'une sorte 
d'Arche de Noé, pour sauver un petit reste 
de l'humanité et prendre un nouveau départ 
est un rêve inaccessible.

La seule solution reste donc la diminution massive du 

nombre d'individus sur notre planète. 
Tout le reste est un miroir aux alouettes.
21 août 2019)