FRANCAIS Je le suis

Ma culture française repose sur l'Histoire, mais aussi sur le quotidien et tout ce qu'elle suppose d'échanges philosophiques à travers ses voies de communications, à travers ses paysages géographiques et géologiques. Sa langue, sa littérature, sa gastronomie, ses arts plastiques, musicaux, se confrontent aux repères de ses racines romaines et judéo-chrétiennes. 

Nos valeurs ancestrales sont mises à mal par une crise identitaire sans précédent qui mine notre société postrévolutionnaire par des courants anarchistes violents contestataires au nom de la liberté. 

La face cachée en est une idéologie autoritaire, destructive, ressemblante comme une sœur au "socialisme marxiste" de nos émeutiers contemporains. 

Nous sommes une civilisation qui coule et le naufrage inévitable de notre société viking est commencé. Mais restons optimistes,  ça vaut le coup de se battre car nul ne connaît la fin de l'Histoire.

RATATOUILLE ET ABSENTEISME

 La démocratie est une chance oubliée.

 

Ce premier tour des élections régionales et cantonales, dans un climat d'indifférence ou de défiance  avec une prime aux sortants sans doute méritée et une ratatouille des alliances des partis, aboutissent à 67% d'absentions.

Les français ont malheureusement perdu leur sens du devoir  peut-être leur droit  de se faire représenter par leurs élus.

 Avec 33% de bulletins exprimés, c'est la démocratie qui se meurt.

Le deuxième tour confirmera t-il les désillusions?

Nous vivons au temps d'Internet et des réseaux sociaux, je ne comprends donc pas pourquoi le vote électronique n'est pas pratiqué en France. Il permettrait sans doute aux électeurs de moins s'abstenir lors d'élections comme les cantonales et les régionales. La plupart des ménages en France disposent d'une adresse électronique et il ne serait pas impossible qu'ils puissent voter en utilisant leurs smartphones.

Un de mes amis conteste : "concernant le vote électronique, c'est difficilement possible car c'est la porte ouverte au trucage des votes exprimés, par les informaticiens de tous poils."
"La solution intermédiaire serait de faire ce qui se fait dans d'autres pays, pris en exemple pour leur bon résultat mais sans expliquer pour quelle raison :
le vote a lieu en semaine et est pris sur le temps de travail donc, tout le monde y voit une occasion de faire "une pause citoyenne";
Il n'est pas organisé un dimanche, quand il fait beau et quand on sort d'un confinement."

La cacaphobie des partis politiques, incapables de s'écouter mutuellement dans un débat, demeurera une cause de l'indifférence des français quelque soit le mode de scrutins. Il faut faciliter le vote et prendre en compte les bulletins blancs.

Il serait alors possible de répartir dans les médias une proportionnelle des temps d'expression des partis politiques en fonction de leurs résultats au premier tour. Les débats retrouveraient ainsi leur place dans le dialogue républicain car ils stimuleraient les enjeux représentatifs de la société.

Rapidement devrait s'imposer une réforme dans ce sens pour sauver la démocratie.

Aujourd'hui se pose une question simple : être Français, c'est quoi ?

LA PENSEE UNIQUE

 L'expression "pensée unique" est employée avec une connotation fortement péjorative pour dénoncer le conformisme d'idées considérées comme majoritaires en termes idéologiques à prétention universelle des intérêts d’un ensemble de forces économiques et morales.

Le philosophe Alain de Benoist, inventeur de l'expression, dénonce ce totalitarisme intellectuel  et propose un autre moyen pour  rechercher des points de repère. 

Par exemple, un homme politique fait une déclaration. Qu’est-ce que ses propos révèlent de l’idéologie à laquelle il se réfère ? 

Quel est le sens intellectuel d'un débat de société ? 

Que veulent dire exactement les mots qui reviennent le plus souvent dans le discours public ? 

Quelle interprétation idéologique, voire philosophique, peut-on donner de certains faits d’actualité ?

Comment allons-nous survivre au totalitarisme cette "pensée unique" dont on voit la perversité dans toute la violence du bien pensé exprimée par des passages à l'acte contre le conservatisme du développement intellectuel et culturel héritier de l'Histoire ?

C'est une guerre idéologique du Nouveau Monde contre l'Ancien Monde. 

Je n'aime pas la destruction de nos références et je choisis ce conservatisme évolutif qui fait avancer les hommes.

COMMENT LUTTER CONTRE CETTE PENSEE UNIQUE ?

Résister quand la liberté se heurte au mur de la médiocrité de la moyenne du plus grand nombre n'est pas simple car l'anticonformisme culpabilise. 

Mais c'est le prix à payer car seule la créativité littéraire, artistique, philosophique, scientifique, se fondant sur les acquis des générations précédentes peut inventer la diversité contre l'obscurantisme et le terrorisme intellectuel.

CRITIQUES

 Je n'aime pas critiquer pour le plaisir mais beaucoup de ministres, de médecins, de scientifiques appellent à la plus grande prudence en conseillant une levée très progressive des restrictions sanitaires.

 Le Premier Ministre, Jean Castex, balaye tout d'un revers de main et libère la société d'un seul coup au nom de la reprise économique.

C'est irresponsable, incompréhensible après 15 mois de verrouillages!

 Tous les efforts auront été vains si un autre rebond viral atteint notre population. 

Même vaccinée, celle-ci doit donc impérativement continuer à se protéger avec rigueur.

Car il est faux de croire en une immunité de l'ensemble de la population. 

Si être vacciné protège, elle n'est pas une garantie à 100%.

Personnellement, je réduirai mes sortie au stricte minimum en portant un masque, en pratiquant les gestes barrières, en me lavant souvent les mains.

Citoyen de ce pays, je demande, Monsieur CASTEX, de la cohérence dans vos décisions.

Bien sûr, je reconnais la difficulté de gouverner en temps de crises aux multiples facettes. 

Je ne suis pas certain que vos mesures décidées juste avant les élections régionales et départementales vous apporteront le soutien populaire que vous espérez en courant après.

La démagogie n'apporte rien sur le plan politique et c'est une maladie récurrente de notre démocratie qui souffre d'une perte de confiance dans nos prétendues valeurs qui deviennent des coquilles vides. 

Je ne suis pas un opposant politique de principe mais je suis profondément agacé par les errances du pouvoir.

MELENCHON "enfariné" !

 L'agitateur de la Révolution permanente s'est fait enfariner lors de la manifestation contre l'extrême droite.

Je pourrais en rire mais le cœur n'y est pas car si on peut critiquer ses affirmations lors des attentats sous entendant qu'ils étaient organisés pour fausser les élections et pousser à la guerre civile contre les musulmans, le personnage, chef de la France Insoumise, manque de crédibilité car il fut bien mou quand des représentants de son mouvement ont appelé à la décapitation d'Emmanuel Macron ou défilaient dans les rues avec la tête de Marine Le Pen au bout d'une pique. Ce sont des appels aux crimes qui devraient passés en justice et condamnés sévèrement.

Jean-Luc Mélenchon justifie la violence quand elle émane de son camp au nom d'une symbolique vision révolutionnaire. 

Cette gauche dévoyée n'est donc pas républicaine !

 Elle est devenue celle des moralisateurs, des féministes, des antiracistes extrémistes au nom des droits de l'homme.

Droits interprétés par une pensée qui excommunie tous les démocrates qui ne sont pas sur le bon chemin de leur vérité. 

Ils dénoncent les violences d'en face "fascisantes" mais sont eux-mêmes des adeptes de régimes politiques totalitaires.

Voila pourquoi je ne souris pas à ce passage à l'acte ! 

Verser sur Jean-Luc Mélenchon un sac de farine ce n'est pas lutter contre " brasser la braise de la Révolution française "pour le citer. Ce n'est pas même une caricature humoristique.

Je ne partage en rien les idées de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon mais ils sont des élus du peuple et au moins à ce titre, ils doivent être respectés. 

On peut choisir de lutter contre eux tout simplement en votant.

La campagne électorale commence mal : une gifle est un acte grave contre un chef d'Etat que la Justice n'a pas assez puni, un sac de farine n'est pas à mettre au même niveau mais mérite une peine proportionnelle à l'atteinte des principes démocratiques. 

Gare aux allergies aux graminées Mesdames, Messieurs les candidats aux Régionales et Cantonades ! ça va être du sport pas en chambre malheureusement... 

Moi, c'est celui que je préfère car au moins il ne divise pas.

CETTE TERRIBLE MADAME NAY

 

Je viens de lire "Souvenirs souvenirs..." de Catherine NAY. 

Cette journaliste spécialiste politique y révèle ses contacts avec de Gaulle, Poupidou, Giscard, Mitterrand, Chirac et les figures politiques importantes de la V° Républiques. 

Elle resitue les médias dans le conteste des années 1958-1995. 

C'est donc toute ma génération qui est évoquée et celle de la monté en puissance des femmes qui luttent pour faire leur place dans un milieu encore très "macho". 

Catherine Nay a une année de moins que moi et si je suis resté un citoyen de l'ombre, elle joue un rôle en pleine lumière médiatique en excellente observatrice politique.

-Albin CHALENDON honora la vie politique-

Compagne et épouse du ministre Albin Chalendon, à qui on doit notre réseau autoroutier, entre autre, sans cacher sa sensibilité de droite, sous la houlette de Jean-Jacques Servan Schreiber et de Françoise Giroud, elle devient une enquêtrice aguerrie sans concession. 

Le pouvoir est décrit tel qu'il est avec ses rivalités, ses manipulations, ses secrets

Me replonger dans cette époque m'a d'abord mis en face de ma naïveté de citoyen ordinaire soumis aux aléas des événements politiques et des influences idéologiques parfois contradictoires.

Je me souvenais pas par exemple, que lors de l'élection présidentielle de 1969, les gaullistes et les communistes étaient les mouvements les plus puissants mais qu' en 1981 ils avaient perdu leur influence populaires. Cette amnésie personnelle me renvoie donc à une nécessaire humilité et à un peu plus de clairvoyance idéologique.

"Cette terrible Madame Nay" selon François Mitterrand, nous offre dans ce premier volume de ses mémoires, des portraits de personnages hors normes, avec des anecdotes savoureuses. Au delà de ses convictions, elle sait peser le pour et le contre, découvrir leurs qualités et leurs défauts. 

Redoutable mais attachante, perspicace mais plein d'humour, Catherine Nay est une chroniqueuse sans doute plus douée oralement que littérairement, mais il faut litre son ouvrage pour y voir clair dans ce que fit notre vie de citoyen entre les règnes de Charles de Gaulle et l'avènement de Jacques Chirac.

Ce livre conforte ma détestation de certains hommes politiques, atténue mes admirations, relativise mes engagements, fragilise mes certitudes... Le pouvoir est exercé par des hommes, rien que des hommes calculateurs, manipulateurs, intrigants, égocentriques parfois incompétents dans certains domaines, parfois géniaux. Tous sont intelligents mais combien seront-ils retenus par l'Histoire ?

J'attends de lire le tome 2 de "Souvenirs, souvenirs..." avec les portraits de Jacques CHIRAC, Nicolas SARKOSY, François Hollande, Emmanuel Macron et de leurs Premiers Ministres : ça ne doit pas être un long fleuve tranquille !