dimanche 24 février 2019

RAS-LE-BOL !

Autant j'ai compris les revendications des premiers gilets jaunes, ceux dont les fins de mois sont difficiles, ceux qui habitent loin de leur lieu de travail et dont les taxes sur les carburants exaspèrent, celles, mères isolées, qui n'arrivent pas à subvenir aux besoins de leurs enfants, ceux dont les petites retraites désespèrent, ceux qui ont le courage de travailler à temps partiel pour un salaire de misère... Oui autant j'entends leurs révolte et décode leur besoin de retrouver une communauté sur des ronds-points... Ils ont besoin de justice et de solidarité et de quoi vivre dignement et je soutiens leurs revendications. Ce fut une erreur politique majeure du gouvernement de démanteler les ronds-points tenus par les gilets jaunes car ils y exprimaient leurs espérances à travers une fraternité qu'ils vivaient. Avec un peu de recul on peut se rendre compte qu'il y eut très peu de violences sur les ronds-points et beaucoup d solidarité. Cette expression n'a pas été suffisamment entendue, décodée pour être bien comprise. La crise des Gilets jaunes est aussi une crise de l'écoute.

Autant samedi après samedis, la revendication d'un RIC et les cris de haine contre le chef de l'Etat avec l'exigence de sa destitution, les actes de vandalisme, la monté de la violence, l'appel à la guerre civile, le blocage des commerces des centres-ville ne me semblent plus relever d'une espérance mais d'une sédition avec les valeurs républicaines et démocratiques. Je doute fort que ceux qui étaient sur les ronds-points aient les moyens financiers de se déplacer tous les samedis au cœur des grandes villes pour manifester. Je pense que les authentiques "pauvres" sont sur la touche et qu'ils sont devenus invisibles dans les mouvances gilets jaunes récupérées par des courants idéologiques bien éloignés de la révolte primaire exprimée sur les ronds points.



Ces prétendus gilets jaunes scient la branche sur laquelle ils sont assis et on ne peut plus croire que 70% des français les soutiennent. C'est de la vulgaire manipulation de pseudo-sondages.

Quinze samedis et deux dimanches de troubles à l'ordre public mettant à bout les forces de l'ordre, privant les commerçants de leur gagne pain, ça suffit ! 

La peur gagne du terrain et il y en a ras-le-bol ! 
Les gilets jaunes ont été entendus et compris, ils pouvaient participer au grand débat, ils pouvaient constituer un partis politique, présenter une liste pour les "Européennes"... Mais ils n'ont rien construits et sont passés dans la négation destructive.

Les responsables de certains partis politiques montrent leur vrai visage anti-démocratique en appelant à poursuivre un mouvement devenu absurde. Ce sont de dangereux apprentis sorciers irresponsables !

Des mouvements extrémistes de gauche, de droite, de communautés pseudo-religieuses aux idéologies radicalement antagonistes se retrouvent unis pour la chienlit tous les samedis simplement pour le plaisir de la violence et vomir leur haine de la société.

Ils ont la chance d'être en France, pays de la liberté de penser et de l'exprimer, car ailleurs dans certains pays leur compte aurait été réglé depuis longtemps. Dans ce sens on peut rendre hommage aux forces de l'ordre qui ne dérapent pas et sauvegardent notre démocratie, c'est-à-dire notre liberté.

Les gilets jaunes pacifiques devraient comprendre qu'il est grand temps de cesser de s'unir aux casseurs, aux révolutionnaires de tous poils et qu'ils sont en train de perdre leur justification. 

Ils ne se sont pas unis pour s'organiser et se faire représenter avec des revendications claires, ils ne veulent pas participer à des élections démocratiques, ils n'ont pas une autorité de référence, c'est-à-dire de colonne vertébrale, leurs cris de colère tourbillonnent dans tous les sens, ils tombent dans le piège de l'illusion de la démocratie directe et sont incapables de maîtriser les casseurs, les révolutionnaires qui eux sont structurés... 

Le peuple, c'est-à-dire nous tous, en a vraiment marre... Paroles d'un citoyen !


samedi 23 février 2019

GRAND DÉBAT ET MON RESSENTI

Le Grand débat est clôt au niveau des citoyens et je peux donc maintenant livrer mon ressenti sur ce blog car je l'ai envoyé au Chef de l'Etat aujourd'hui même et que je mets en ligne.
J'ai attendu ce dernier moment car je voulais éviter d'écrire des bêtises et m'accorder le plus de temps possible à la réflexion mais je tiens aussi à exprimer ce que je pense en assumant pleinement la publication ci-jointe :

RÉPONSE A LA LETTRE AUX FRANÇAIS DU PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
AVEC 20 AXES DE RÉFLEXIONS 

AVANT PROPOS : J'espère une décentralisation beaucoup plus franche que celle que notre pays connait à ce jour ; je désire la généralisation de la négociation et du contrat dans les relations entre l’Etat, les territoires et les acteurs sociaux ; j'aspire à la nécessité d’une transition écologique assumée en Europe et accompagnée par une politique de soutien au pouvoir d’achat des classes moyennes et des plus modestes ; je suis pour la défense intransigeante des principes laïques qui fondent notre République face aux offensives extrémistes qui minent le débat public et portent atteinte à l’unité de la Nation.
J'aimerais une véritable souveraineté européenne, protectrice des citoyens et capable de défendre ses valeurs humanistes, les libertés individuelles et collectives dans le cadre de la mondialisation ; je suis partisan d'une véritable armée européenne assumant la sauvegarde des territoires et des peuples.
Mais je constate que l'Europe est bloquée par le vote à l'unanimité de ses pays membres pour prendre des décisions efficaces et qu'il faudrait donc instituer un vote à la majorité : cela aurait l'avantage de rendre sa synergie plus compréhensible et surtout plus proche des citoyens avec des mesures concrètes qui s'appliqueraient.

Ayant lu et relu la lettre du Président de la République adressée aux Français, j'essaie d'y répondre avec bon sens, sans prétendre pouvoir tout maîtriser, car il est un devoir de citoyen d'exprimer un ressenti face à la crise actuelle même si ses compétences sont limitées.
Dans le bourg où je demeure, il n'y a pas eu, à mon grand regret, de débat public organisé, seulement un cahier de doléances était à la disposition des habitants. Donc, j'ai préféré envoyer directement à l'Elysée mon ressenti.

1. COMMENT RENDRE LA FISCALITÉ PLUS JUSTE et PLUS EFFICACE ?
Quels impôts faut-il baisser ?
  • Baisse de la TVA sur les activités artisanales et PME
  • Baisse de la TVA sur les produits de 1ères nécessités
  • Hausse de la TVA sur les produits de luxe
  • Impôt à taux proportionnels aux revenus au dessus du SMIC
  • Les taxes pour les multinationales produisant en France doivent être appliquées mais avec un objectif d'une harmonisation des impôts en Europe
  • Pas de ISF à condition d'investir, par exemple, dans les PME ou des projets industriels innovateurs comme la transition écologique...

2. QUELLES SONT LES ÉCONOMIES QUI SEMBLENT PRIORITAIRES ?
  • Baisse du train de vie de l’État.
  • Baisser le nombre de fonctionnaires

3. COMMENT MIEUX ORGANISER LE PACTE SOCIAL ?
  • Le Chômage est la première cause des inégalités.
  • L'école et la formation sont les meilleures réponses pour plus d'égalité des chances.
  • Développer un partenariat de formation pré-professionnelle avec les entreprises locales
  • Mettre en place des stages de contacts, d'orientations et d'intégrations professionnelles (Ce fut mon métier pendant 20 ans)
  • Développer les formations professionnelles en alternance.
  • L'école doit tenir compte de chaque enfant et non appliquer des programmes généralisés en cas de dépistage d'une difficulté d'adaptation.
  • Un chômeur ne doit plus avoir avantage à rester au chômage.
  • Tout chômeur percevant une indemnité devrait participer à une contrepartie de travail soit au sein d'une association d'intérêt publique, soit dans des chantiers écologiques, soit au sein d'une commune, d'un canton  ou d'une région (Cette contrepartie en temps de travail serait calculer en fonction de la somme reçue selon un taux horaire fixé selon le travail demandé).
  • Un travailleur à temps partiel ne doit pas perdre ses droits à l'aide sociale et son revenu mensuel  doit être supérieur à l'indemnité chômage. (pour encourager le retour au travail)

4. COMMENT RÉORGANISER L'ETAT, SON ACTION, SON FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF ?
  • Créer des services publiques itinérants dans les zones isolées...
  • Rendre les fonctionnaires en contact avec le public le plus polyvalent possible sur les différents services publiques par une formation spécifique.
  • Créer des services médicaux itinérants dans les zones de désert médicaux, campagnardes...
  • Créer des "maternités itinérantes" dans les zones dépourvues afin d'aller vers la femme qui doit accoucher et pour qu'elle ne  soit obligée de faire beaucoup de kms.

5. COMMENT RÉPONDRE AUX BESOINS  D'URGENCE ?
 Des mesures doivent immédiatement faire baisser la pression sociale avant la synthèse du grand débat :
  • Suppression de la limitation administrative de vitesse à 80 km/h en confiant l'aménagement des vitesses limitées aux communes, départements et régions en relation avec les préfectures et les services de la DDE, de la police-gendarmerie.
  • Suppression de la CSG sur les petites retraites
  • Suppression de la TVA sur les produits de premières nécessités
  • Il ne faut pas désindexer les retraites de l'inflation.
  • Mettre en place une réforme de la dépendance en revalorisant les petites retraites.
  • Sauvegarder notre modèle de retraite par répartition.
  • Il ne faut pas geler le point d'indice des fonctionnaires.
  • Création d'un Service de renseignements et d'un fichier national (voir européen) liés à tout acte de violence sur la voie publique. Les préfets doivent pouvoir neutraliser tout individu présentant un profil dangereux pour l'ordre publique le temps d'une manifestation légalement déclarée. La répression du terrorisme, de la violence extrémiste, de tout acte lié au non respect de l'ordre publique doit être renforcée.
  • Déclaration de l'état d'urgence plus rapide en cas de besoin sécuritaire.

6. COMMENT FINANCER LA  TRANSITION ÉCOLOGIQUE ?
  • L'Europe doit s'engager dans le processus d'une harmonisation des objectifs écologiques. Ce n'est pas à la France seule de supporter l'effort financier des mesures que d'autres pays européens n'appliquent pas.
  • Les transports étrangers (Camions, avions, bateaux à moteurs devraient payer une taxe carbone calculée selon un barème adapté à la pollution de leur moteur et du nombre de kilomètres effectués sur le territoire français) 

7. COMMENT RENDRE LES SOLUTIONS ACCESSIBLE A  TOUS ?
Baisse de la TVA sur 
  • Déplacement professionnels 
  • Logement
  • Chauffage
  • Alimentation

8. COMMENT ÊTRE COMPÉTITIF EN EUROPE ?
  • Tendre vers une harmonisation des revenus et impôts en Europe
  • Imposer les mêmes taux de TVA
  • Tendre vers les mêmes couvertures sociales

9. VOTE BLANC ?
  • Le prendre en compte, s'il dépasse 25% annulation des résultats

10. OBLIGATION DE VOTER ?
OUI  avec amendes pour les non votants.
  • Le vote obligatoire n'est possible que sur un jour ouvrable.
  • Le vote obligatoire ne peut pas être institué sur un jour de congé car ce serait atteindre à la liberté.

11. PROPORTIONNELLE LÉGISLATIVE
  • Un petit pourcentage des députés élus à la proportionnelle et la majorité élue par circonscription. 
  • Il est important que toutes les sensibilités politiques soient représentées au Parlement tout en assurant une stabilité politique pour gouverner.

12. LIMITATION DU NOMBRE DES PARLEMENTAIRES ?
  • Non car ils représentent le peuple.
  • Je crois en la démocratie représentative à tous les échelons de la vie politique.

13. RÔLES DES ASSEMBLÉES ?
  • Maintenir leur statut et leurs rôles nationaux et territoriaux sur le plan législatif.
  • Ne surtout pas supprimer le Sénat.
  • Je ne suis pas convaincu de la nécessité de supprimer les Conseils départementaux car ils sont des relais de proximité pour le peuple.
  • Je ne suis pas convaincu par la nécessité de supprimer certaines communes en les regroupant.
  • Cependant, il faut réduire le mille feuilles administratif.

14. PARTICIPATION DES CITOYENS ?
  • Vie locale : utilisation de référendums sur des aspects précis sans remise en cause du Conseil municipal, du Conseil Départemental ou Régional et de la présidentielle.
  • Registre des droits et des devoirs accessible en permanence dans chaque mairie, remonté vers les préfectures une fois par an..
  • Participation délibérative des corps intermédiaires lors de consultations en cas de besoin. 

15. TIRAGE AU SORT DES ÉLUS ?
  • NON ! Pourquoi ? Comment ? Quel but ? Je ne comprends pas cette question.
  • Cependant, il serait peut-être positif par tirage au sort sur une liste de personnes volontaires, représentant la société civile agissante, d'insérer leur participation au travail des commissions parlementaires ?

16. RÉFÉRENDUM ?
  • Oui mais sans remise en cause des élections municipales, cantonales, législatives, présidentielles.
  • Conditions très encadrées garantissant et protégeant les institutions
  • Instituer des référendums d'initiatives communales, cantonales, départementales, régionales sous le contrôle du Conseil Constitutionnel.
  • Ne pas instituer un référendum en même temps qu'une autre élection (Européenne, Législative, Communale, Cantonale...)
  • Ne pas instituer le référendum d'initiative citoyenne car il plus démagogique que démocratique et est anti-constitutionnel.

17. INTÉGRATION ?
  • OUI, mais en définir des critères de respect de nos institutions laïques, démocratiques, juridiques, éducatives...
  • Chaque étranger acquérant la nationalité française doit s'adapter à la loi républicaine et la respecter.
  • Si un naturalisé devient un délinquant récidiviste, il doit être déchu de la nationalité française et expulsé à vie du territoire de la République après avoir effectué sa peine pénale.

18. IMMIGRATION ?
  • Oui mais contrôlée par des critères précis à définir au niveau européen.

19. DROIT D'ASILE ?
  • Oui selon des critères précis appliqués dans un cadre constitutionnel et juridique européens.

20. LAÏCITÉ ?
  • Pas d'exceptions communautaires ou religieuses : toute communauté ou religion doit se soumettre à la loi et aux institutions républicaines, ne pas se substituer, même quand une communauté religieuse est majoritaire sur un territoire, à la loi de la République.
  • Tout rabbin, prêtre, pasteur, imam, ou autre responsable religieux devrait prêter serment à la République.
  •  Une formation sous le contrôle de l'Etat sur les institutions et la laïcité devrait être obligatoire à tout responsable religieux, enseignant, éducateur...
  • Tout chef confessionnel étranger ne respectant pas la laïcité républicaine doit être immédiatement expulsé après sa peine de prison. 
  • La culture religieuse doit être abordée dans l'enseignement car elle permet de comprendre l'Histoire politique, philosophique, artistique. On ne peut comprendre l'évolution historique et culturelle de la France si on n'aborde pas sa culture religieuse.



jeudi 21 février 2019

PROPORTIONNELLE EN QUESTION ?

Spontanément, dans la réponse à la lettre du Président de la République, j'ai d'abord exprimé dans mon brouillon un avis favorable à l'adoption de 25% de proportionnelle pour les élections législatives pour permettre à toutes les sensibilités politiques d'être représentées à l'Assemblée Nationale. C'est un principe démocratique qui paraît évident et positif pour l'expression des tendances idéologiques.

Et puis le temps de la réflexion confrontée à la réalité s'impose et les yeux s'ouvrent sur d'autres pays européens. 
La Belgique, l'Italie dont les parlements sont élus à la proportionnelle sont-elles gouvernables ? Le pouvoir y est-il stable ? La politique y est-elle positive ?

Le doute s'installe donc dans mon esprit et je me documente car bientôt j'enverrai mes propositions pour contribuer au Grand débat et je souhaite  dire le moins possible de bêtises.

Je me souviens du temps de la IV° République où les gouvernements sautaient comme des crêpes avant la Constitution de 1958. 

Comment maintenir le lien direct avec l'électeur tout en permettant l'émergence d'une majorité stable ?

 Tel est l'enjeu d'une réforme du mode de scrutin qui devrait une fois pour toute être inscrite dans la Constitution, car il y en a vraiment marre que chaque élection soulève le jeu malsain de la manie de la remise en cause de la représentation républicaine.

Je ne pense pas que le général de Gaulle ait conçue la V° République avec en tête une idée de la représentation démocratique via les partis politiques...

 La confrontation entre les gilets jaunes et le Président de la République montre à quel point l'esprit parlementaire a été étouffé en France et pourquoi la représentativité est piégée par un régime présidentiel dont a hérité Emmanuel Macron.

Si la V° République a permis une relative stabilité malgré les alternances de majorités, on sent bien que la démocratie représentative à laquelle j'aspire et crois n'a vraiment jamais été effective sous la V° République. 
Nous sommes dans une démocratie exécutive dont la tête pensante est le chef de l'Etat.

Je ne pense pas que la crise des gilets jaunes débouchera sur une dissolution de l'Assemblée Nationale car elle impliquerait une crise de régime avec une nouvelle Assemblée morcelée et profondément divisée qui nous conduirait au chaos à l'italienne ou à l'impasse belge. 

Alors la proportionnelle pourrait-elle servir notre pays?
A mon avis, il faut éviter de devoir recourir aux "factions" pour bien gouverner. C'est l'héritage du général de Gaulle qui nous offre cette chance. 

Nous ne pouvons donc pas renoncer à un exécutif puissant mais nous devons, grâce à la crise des gilets jaunes et à l'affaiblissement historique des partis politiques, favoriser la renaissance de la liberté de conscience chez nos députés pour qu'ils instaurent des alliances parlementaires en diagonales par rapport au pouvoir exécutif.

En conclusion, je répondrai OUI à une certaine dose de proportionnelle pour redonner de l'éclat à la légitimité parlementaire mais avec la garantie qu'une majorité se dégage et qu'un gouvernement puisse agir pragmatiquement en réformant et gérant au mieux la France.




mercredi 20 février 2019

MINI-DÉBAT


ça discute, ça cogite dans les ménages sur la question de la transition écologique...
On veut bien y participer mais il se dit, dans mon entourage, que si seuls les français en Europe mettent la main au porte-monnaie alors que nos chers voisins allemands, pour ne citer qu'eux, continuent à polluer avec leur charbon, on se demande à quoi bon l'exemplarité française ? 

Quant-à moi, je suis engagé dans l'effort écologique, je fais attention à mon niveau à l'environnement avec des petits gestes simples et de bon sens. 

Se posait la question de l'achat d'une voiture électrique pour nos petits trajets. Mais quand on y regarde de près, elle n'est pas si écologique qu'on nous l'affirme... Alors prudence !

Qui croire ? 

Aucune certitude ne se dégage sauf celle que l'on court au désastre pour la vie sur notre planète : les insectes disparaissent, les oiseaux meurent, l'équilibre des échos-systèmes est bouleversé, les scientifiques nous alertent mais les pouvoirs sont impuissants... Bref continuons à débattre, le bla bla bla nous emmerde moins que les gilets jaunes qui mettent à mal les commerces des centres-ville...


mardi 19 février 2019

UN DRÔLE DE GILET JAUNE !

Karl Lagerfeld était autant un artisan qu'un artiste. 



Il aimait l'imaginaire plus que la réalité et c'est peut-être ce qui l'a attiré vers la mode. 

Cette silhouette éthique m'a toujours fascinée car il ne laissait voir de lui que l'élégance. 

Bien sûr sa vie privée fut toujours cachée, mystérieuse et on en devine les tendances mais peu importe ! Il s'est construit un personnage de légende avec humour et une sophistication poétique. 

Il aimait la mode, la photographie et la littérature et curieusement en 2008, il fut le promoteur du désormais célèbre "gilet jaune" pour la sécurité routière : "C'est jaune, c'est moche, ça ne va avec rien,mais ça peut vous sauver la vie" dit-il sur une affiche.




Je pense que ce créateur imaginait la mode non pas pour le plus grand nombre de femmes mais qu'il travaillait dans l'instant pour habiller une femme. C'est sans doute son côté artisanal génial sans oublier pour autant l'homme d'affaires qui redressa et sauva la maison "Chanel" de la faillite. 

J'avoue ne pas être indifférent à ce genre de personnage paradoxal, unique dans son genre, qui marqua son passage dans notre monde en nous ouvrant une porte intéressante sur un imaginaire qui est à mille lieues de ce que je suis... Nous en avons grand besoin pour mieux vivre. Et je ne résiste pas à ce clin d'oeil en ces moments chahutés par les gilets jaunes.

DES IMPÔTS ?

Les ronds-points ont exprimé un ras-le-bol et une incompréhension avec les gilets jaunes depuis trois mois. 

Ce qui est certains, ce sont les Français dans l'Union européenne qui sont les plus taxés, à hauteur de 46,2% paraît-il et un sentiment d'injustice fiscale s'exprime de plus en plus. 

Je ne suis certainement pas très compétent et pourtant il me semble que la moitié des ménages ne paient pas d'impôts sur leurs revenus mais que tous sont soumis à la TVA. 
Il y a donc quelque chose d'ubuesque dans la compréhension de la réalité de ce sentiment de trop-plein fiscal. 

En 1991 fut appliquée la CSG, impôt progressif selon le niveau de revenu,  pour financer la solidarité sociale. Il semble aujourd'hui qu'elle rapporte 60% de plus à l'Etat que l'impôt sur les revenus. 

Il y a certes là une équité mais un sentiment d'inégalité atteint la population qui ne comprend pas. En effet le même pourcentage de taxes pour quelqu'un qui gagne 3000 € par mois passe mieux pour celui qui est au SMIC. 
La dessus les petits épargnants, dont je fais partie, vont  se voir appliquer une taxe à 30% ! Comment donc s'étonner de la colère populaire ? 

Faut-il rétablir l'ISF ? 
  • Il paraît que cela ne rapporterait que 3 milliards à l'Etat alors que l'impôt sur les revenus en rapportent 73 milliards...
Faut-il créer de nouvelles tranches sur le revenu ? 
  • C'est ce que proposait le socialiste Benoît Hamon et c'est une idée qui serait reprise par les députés de La République En Marche.
Faut-il fusionner la CSG et l'impôt sur le revenu ? 
  • Se serait paraît-il applicable.
Le Grand débat va-t-il permettre de dépoussiérer la fiscalité française ? 

Rien n'est moins sûr... Si j'écris cet article, c'est parce que je ne suis qu'un français moyen qui a bien du mal à discerner le vrai du faux, à comprendre le pourquoi et le comment des réformes en cours, qui comprend la colère mais qui ne la partage pas, et qui de toute façon paie ses impôts quoiqu'il arrive en ne se plaignant pas.



dimanche 17 février 2019

WILLY BRANDT



Le courage personnel de Villy Brandt fut exemplaire et l'admiration que je lui porte repose sur les valeurs politiques, humanistes et sociales de ce prix Nobel de la Paix en 1971.

Si j'évoque sa mémoire aujourd'hui, c'est pour rappeler qu'il est toujours possible de se sortir d'une situation catastrophique.

Admirable figure humaine d'un citoyen fuyant son pays durant la période nazie, devenant norvégien, combattant et résistant, redevenant allemand en 1945 et enfin élu bourgmestre de Berlin-Ouest et  Chancelier de l'Allemagne, tel fut le singulier parcours de Villy Brandt.

Sur le plan politique, il fut un de ces hommes qui savent respecter leurs engagements moraux. Il avait une véritable vision sociale de la société allemande alors séparée par le rideau de fer : il a toujours pensé à la réunification politique et sociale de l'Allemagne. Il  a toujours eu une politique sociale-démocrate profondément au service de l'homme. 

Il prépara courageusement une certaine idée de l'Europe au future tout en étant profondément fidèle à sa nation même si certains allemands n'ont jamais accepté son engagement dans la résistance militaire durant la Deuxième guerre mondiale.

Je souhaite pour mon pays que de tels hommes se lèvent car je lui reconnais une telle envergure qu'il rejoint un Charles de Gaulle dans mon Panthéon.


TÉMOIN EN DIRECT



En direct sur une chaîne de télévision d'informations continues, "une horde de barbares" exprimant une haine totale à l'état brut ont agressé le philosophe-essayiste Alain Finkielkraut "Sale sioniste de merde ! Bâtard ! Grosse merde ! Nique ta mère ! Tu vas aller en enfer ! La France, elle est à nous  ! Le peuple va te punir ! Palestine ! Finkie! Jette-toi dans le canal !" 

Entre-nous ce sont des injures qui correspondent à un certain fondamentalisme et si le philosophe est un fils d'immigrés juifs polonais, les deux principaux auteurs (filmés) des injures ne ressemblent pas non plus à des insulaires venus de la France profonde ! S'ils sont incontestablement français et donc libres de penser, ils ne sont pas plus propriétaires de la France que nous tous...Nous sommes tous le peuple de France !

Si la police n'avait pas été présente, cette agression aurait pu tourner au drame car elle était accompagnée de gestes ultra-violents qui montaient en puissance avec le risque d'un lynchage incontrôlé. 

Filmé, les agresseurs, doivent être identifiés facilement, arrêtés, jugés et puni sévèrement.

Je ne partage pas toutes les idées d'Alain Finkielkraut, notamment sur Israël, et je trouve parfois bien difficile à comprendre intellectuellement cet académicien. Mais j'ai admiré son calme et son attitude face à ces dangereux paumés idéologiques. 

Ironie du sort, ce philosophe avait été un des premiers intellectuels à comprendre et soutenir les "Gilets jaunes" en décembre 2018 !

S'il a décidé de ne pas porter plainte en personne, j'espère que des associations de citoyens le feront car il est impossible de laisser dans l'impunité de tels barbares qui se dévoilent publiquement de plus en plus au fil des samedis de manifestations des gilets jaunes.

Je dénonce tout acte de violence qu'il soit dirigé contre toute personne quelque soit sa religion, son origine, ses engagements. La liberté et la diversité est un des piliers de notre démocratie !

Je suis vraiment très inquiet face aux haines raciales, sociales, politiques, communautaires qui profitent de la chienlit actuelle pour se déchaîner dans les manifestations. Ces gens là n'existent que par leur violence !

D'autre part, les "Gilets jaunes" en refusant toute colonne vertébrale, toute représentativité par le processus électoral et voulant imposer un genre de démocratie populaire directe se dirigent vers le totalitarisme à grands pas.

Je ne fais donc pas d’amalgame entre les revendications exprimées par une majorité de "Gilets jaunes" aujourd'hui complètement dépassés par  des groupuscules totalitaires, anarchiques ou révolutionnaires qui n'aspirent qu'à passer à l'acte. 
Et oui, il y a en France des nostalgiques d'Hitler, de Staline ou de mouvances extrémistes fanatiques  qui veulent imposer un pouvoir par la force.

Mais l'intolérable bête  immonde dévoile de plus en plus les différentes facettes de son visage et aucun dialogue n'est possible avec cette haine profonde : on la combat sans concession au nom de la Liberté, de la laïcité et de la République.



NOTE ajoutée dimanche : Ingrid Levavasseur, ex-tête de liste du "Ralliement  d'initiative citoyenne" pour les élections européennes", a été violemment prise à partie par des gilets jaunes lors de la manifestation de ce dimanche et a été exfiltrée pour la protéger. Pour rappel, cette figure "Gilet jaune" renonça à sa candidature suite à des menaces de mort ! 

Il y a donc une très nette et inquiétante dérive anti-démocratique dans cette horizontalité du mouvement qui ne souhaite plus la satisfaction de revendications mais qui se radicalise dans une perspective d'affrontement frontal contre le pouvoir républicain. 

La situation se clarifie en quelque sorte et cela prend une forme insurrectionnelle. Ce n'est pas le "Grand débat" qui apportera une réponse car on n'est plus dans une logique rationnelle mais dans celle du pire.

Une voiture de policiers caillassées à Lyon, un conducteur de voiture paniqué renverse et blesse des manifestants à Rouen,  des gilets jaunes et des policiers sont sérieusement blessés, des commerçants et des entreprises sont ruinées...depuis trois mois et nous sommes les témoins de toutes les dérives des violences et des peurs qu'elles génèrent. Mais sommes-nous impuissants pour dire non ?



samedi 16 février 2019

UNE ARMÉE FORTE


Je pense que la France doit disposer d'une armée bien équipé, bien entraînée pour garantir son intégrité. Il faudrait donc que la loi de programmation militaire soient préservée et améliorée. 

Je ne suis pas un militariste très affirmé mais je dénonce la naïveté historique qui s'exprime actuellement dans une "repentance" préjudiciable à l'unité de la Nation. 

L'histoire repose sur des faits et non sur un ressenti selon l'air du temps. 

Il y eut des faits répréhensibles, certes, mais il faut les analyser avec la critique historique objective et notre présent n'est pas coupable du passé par contre nous sommes responsables du futur. 

Il y eut de grandes figures héroïques qui ont imprimé les plus glorieuses pages de notre histoire nationale et ce sont elles qui sont les exemples pour les soldats qui servent la politique militaire de la France aujourd'hui et à long terme.



En Europe, c'est la France qui dispose de la plus forte armée et c'est une nécessité absolue qu'elle le demeure, servant de fer de lance peut-être à une future armée européenne.



vendredi 15 février 2019

APPEL A LA GUERRE CIVILE

Je ne veux pas mettre en ligne sur mon article une photo d'une bien triste et dangereuse figure mais la ligne rouge est franchie ! 

Une des figures des "Gilets Jaune" racistes et fascistes vient de se dévoiler sur un chaîne médiatique italienne. C'est une nette rupture que l'on sentait depuis dès le début dans la mouvance de la révolte populaire. 

En tout cas, c'est l'annonce d'un éclatement entre l'expression revendicative respectable et la volonté révolutionnaire avec ce qui ressemble nettement à un appel au meurtre contre le chef de l'Etat.

La France serait-elle au bord de la guerre civile ?

C'est ce qu'estime Christophe Chalençon, filmé à son insu lors d'une émission politique italienne "Piazzapulita". Dans cette vidéo diffusée jeudi 14 février, il affirme être en danger de mort en France : "Je sais que je risque beaucoup. Moi je peux me prendre une balle dans la tête à n'importe quel moment. Mais j'en ai rien à foutre ! J'irai au bout de mes convictions. Parce que s'ils me mettent une balle dans la tête, le peuple, Macron, est passé à la guillotine ! Aujourd'hui on est arrivé à un tel point de confrontation que s'ils m'abattent, il est mort aussi ! Les paramilitaires sont prêts à intervenir afin de faire tomber le pouvoir ! La guerre civile est proche !"

De tels propos doivent être poursuivis durement et sans concession par la Justice car ils sont un appel à l'insurrection armée et sanglante. Ces paramilitaires en question doivent être neutralisés avant qu'ils ne passent à l'acte. Ils sont repérés des services de sécurité et 
ils sont la négation même de l'esprit républicain (LIBERTÉ - ÉGALITÉ - FRATERNITÉ)  et donc se sont des criminels. 
Souvenons nous comment les nazies ont confisquer le pouvoir démocratique en Allemagne et sur quelle monstruosité le monde fut entraîné vers les abîmes de l'horreur.

ESPRIT DE CONTRADICTION

Je publie un commentaire critique que je viens de recevoir de Christophe R., un de mes lecteurs,  qui n'est pas d'accord avec moi. C'est tout l'intérêt d'un débat contradictoire sur ce blog et  je le mets donc en ligne avec son accord :

"J'ai beaucoup de points de divergence avec tes idées et j'ai envoyé à la Présidence de la République mes propositions :
  • Limitation du nombre des parlementaires :  je pense qu'il y a beaucoup trop de députés (577 pour 63 millions ) la moitié devrait suffire. Quant au Sénat, on n'y touche pas.
  • Economies prioritaires : le 1000 feuilles est aberrant ! Commune, métropole, communauté de communes, département, région, Etat  ! Il faut regrouper les communes, pour les réduire de moitié ou des 2/3 et ainsi on pourra faire des économies substantielles en frais de fonctionnement et fonctionnaires territoriaux qui sont une vraie plaie. 
  • Suppression des départements : si on crée des grosses communes, les départements n'ont plus de raison d'être.
  • Quant à moi, je pense qu'il faut impérativement limiter les mandats électifs : 2 fois maximum, et après retour à la maison.
  • Ayant pratiqué les fonctionnaires (surtout les très hauts) pendant 10 ans, je reste persuadé qu'il est impératif de limiter leurs mandats électifs (je sais, c'est anticonstitutionnel). Ces gens sont irresponsables, ne connaissent pas le quotidien du "bon peuple". Ils ne font pas la différence entre 1.000€ et 1 milliard d'€. 
  • Dissolution de l'ENA qui est la source de tous nos problèmes, mais surtout ne pas la remplacer par un ersatz. 
  • Responsabilisation de tous les fonctionnaires, à quelque niveau qu'ils soient : ainsi, il y aura moins de gaspillage et moins de décisions irresponsables.
  • Responsabilisation des élus qui devront répondre devant les tribunaux de leurs errements en matière de gestion de l'argent public.
  • Empêcher le clientélisme des élus : on sait tous que ces gens embauchent à tour de bras leurs copains pour des boulots fantômes... 
  • Faire en sorte que les candidats aux élections ne soient plus dans leur écrasante majorité issus de la fonction publique. Créer des quotas (comme pour la parité hommes/femmes) : 50% fonctionnaires et 50% de la société civile, par exemple.
Tout ça est sans doute très brouillon, mais c'est la fond de ma pensée.
Notre pays est dirigé depuis des lustres par des fonctionnaires, et je crois sincèrement que c'est là la cause d'une très grande partie de nos malheurs. N'oublions pas que 20% de la population active est fonctionnarisée : on approche Cuba !
Mais attention ! Il faut des fonctionnaires, et il en faudra toujours... mais point trop n'en faut."
Christophe R.


LES RESEAUX SOCIAUX

UN GRAND FLÉAU 

La "révolution sioconumérique" permet aux manipulateurs, aux extrémistes, idéologues de tous poils, de fabriquer sur les réseaux sociaux de fausses informations, des rumeurs appelant à la haine et aux passages à l'acte. 

Ils ont le pouvoir redoutable d'organiser des rassemblements très rapidement et très facilement et de générer des situations  incontrôlables. 




Il est frappant de constater l'horizontalité des mouvements gilets jaunes : dès qu'un leader semble émergé, il est immédiatement contesté de tous côtés. Toute représentation est bannie et donc il n'y a pas de chef fédérateur qui assure une autorité verticale qui permette au mouvement de négocier avec le pouvoir républicain.




Les médias sont aussi dépassés, Ils nous envahissent d'images non décodées à l'état brutes et sont avides de micros événements violents. 

On ne leur fait plus confiance et l'anarchie devient une réalité dont se réjouit, par exemple, le député "insoumis" Ruffin qui attendait cette explosion depuis 20 ans ! C'est terrible que des élus de la République démocratique coupent la branche sur laquelle ils sont assis !




Ce grand fléau de la communication insurrectionnelle soulèvent deux interrogations :
  1. Comment les services de renseignements de la sécurité intérieure peuvent-ils contrôler la diffusion des messages mettant en danger la paix sociale sans atteindre à la liberté d'expression ?
  2. Comment les médias peuvent-ils maîtriser l'exactitude des sources d'informations, les décoder, les soumettre à une éthique de responsabilité avant de les rendre publiques sans atteindre à leur liberté ?

jeudi 14 février 2019

URGENCE ABSOLUE

COMMENT RÉPONDRE AUX BESOINS  D'URGENCE ?
La présidence de la République doit, à mon avis, prendre des mesures immédiates sans attendre les synthèses du 'Grand Débat".
 Des dispositions de bon sens doivent immédiatement faire baisser la pression sociale pour que l'opinion publique se désolidarise définitivement des extrémistes qui sèment la haine et la violence.
- Marianne est en urgence absolue !-

  1. Suppression de la limitation administrative de vitesse à 80 km/h en confiant l'aménagement des vitesses limitées aux communes, départements et régions en relation avec les préfectures et les services de la DDE, de la police-gendarmerie.
  2. Suppression de la CSG sur les petites retraites
  3. Suppression de la TVA sur les produits de premières nécessités
  4. Il ne faut pas désindexer les retraites de l'inflation.
  5. Il ne faut pas geler le point d'indice des fonctionnaires.
  6. Création d'un Service de renseignements et d'un fichier national (voir européen) liés à tout acte de violence sur la voie publique. 
  7. Les préfets doivent pouvoir neutraliser tout individu présentant un profil dangereux pour l'ordre publique le temps d'une manifestation légalement déclarée. 
  8. La répression du terrorisme, de la violence extrémiste, de tout acte lié au non respect de l'ordre publique doit être renforcée.
  9. Déclaration de l'état d'urgence plus rapide en cas de besoin sécuritaire.

LA HAINE

-La Haine : Tag par Vinz-

Je ne vois pas comment le Président de la République pourra apaiser la situation car ne rêvons pas,  son opposition politique démolira ses discours quoiqu'il annonce, les extrémistes iront au bout de leur folle logique et les casseurs s'en donneront à cœur joie jusqu'à provoquer des drames irréversibles. C'est une illusion que penser qu'il renonceront à la révolution. 



Curieuse révolution qui chaque samedi crée le désordre, met à mal l'économie, sème la haine et ne construit pas d'avenir.


-un faux gilet jaune-



Tout "casseur" est un hors la loi dont les actes violents sont souvent motivés par des idéologies contradictoires qui ne relèvent pas de philosophies démocratiques. Certains ne cachent pas qu'ils aspirent à prendre le pouvoir par la violence. Ils sont donc des ennemis criminels  au même titre que les terroristes car ils mettent en péril la République.


-Casser du flic !-



-Débat : "Pas question ! On a nos revendications ! Point-barre !"-

Une partie extrémiste des Gilets Jaunes veut casser la V° République et la Démocratie représentative. Ce sont des révolutionnaires auxquels on doit résister et combattre. 
C'est la chienlit de la chienlit...Point-barre !

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Aujourd'hui que risquent donc ces ultra-violents qui veulent "tuer du flic" et imposer un pouvoir totalitaire ? Pensons simplement au plaisir de certains d'aller dans les tribunes d'un match de foot pour faire le coup de poing ! La Haine prend de l'ampleur et j'ai peur.



UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL


Redéfinir un contrat social pour le XXI° siècle, dynamiser des liens sociaux  en réactivant la vie territoriale, recentrer l'autorité dans l'éducation, donner accès à l'espoir d'une vie réussie à tout citoyen, que tout travail donne le quoi vivre, tout ceci me semble une priorité absolue.
Par exemple, il est absolument destructeur qu'un chômeur ait avantage financièrement à le rester alors qu'un modeste travailleur ne puisse pas boucler ses fins de mois : il y a là une injustice que les gilets jaunes dénoncent avec bon sens. Il est incroyable aussi que les paysans qui nourrissent le monde ne puissent pas vivre du fruit de leur travail. 

Autre connerie incompréhensible à l'heure de la décentralisation avec transfert de certains pouvoirs vers les régions et les départements : pourquoi n'avoir pas laisser à chaque région, chaque département et chaque commune définir les limitations de vitesses ? Ce sont des autorités, associées à la Gendarmerie qui connaissent le mieux la limitation à imposer sur les routes dont elles sont responsables. 

Ce centralisme du pouvoir lui retire toute crédibilité au niveau du respect du code de la route par les usagers. Par exemple, dans le centre-bourg où j'habite, l'automobiliste qui roule à plus de 20 km/h est un danger pour tous les usagers de la voie publique. C'est une question de bon sens qui ne revient pas cher et qui serait mieux respecte par les usagers de la route.



Voilà ce que je pense. 

Je fais partie de ces français moyens, avec une retraite très légèrement supérieure à 2000 € par mois, payant leurs impôts, vivant simplement mais sans privation et donc pas à plaindre. 
Je sais aussi que la France est un des pays privilégiés du monde avec une des meilleures couvertures sociales mais je comprends les gens aux revenus très modestes, ces travailleurs à temps partiel, je partage leurs angoisses quant-au devenir de leurs enfants et je ne les amalgame pas aux casseurs. Dans ce sens, je suis solidaire mais je ne partage pas, je ne soutiens pas la chienlit.

Je fais partie de ces français moyens, avec une retraite très légèrement supérieure à 2000 € par mois, payant leurs impôts, vivant simplement mais sans privation et donc pas à plaindre. 
Je sais aussi que la France est un des pays privilégiés du monde avec une des meilleures couvertures sociales mais je comprends les gens aux revenus très modestes, ces travailleurs à temps partiel, je partage leurs angoisses quant-au devenir de leurs enfants et je ne les amalgame pas aux casseurs. Dans ce sens, je suis solidaire mais je ne partage pas, je ne soutiens pas la chienlit.
Je crains fort que les événements ne leur apportent pas l'espérance et que leur condition sociale sombre dans des temps très difficiles.


Jacques Chirac en 1995 avait déjà fondé sa campagne sur la "fracture sociale". Celle-ci n'est donc pas due au président Emmanuel Macron et la crise des "Gilets Jaunes" en est l'expression angoissante et changera le cours de notre histoire tout comme les événements de 1968.


Georges Pompidou avait alors réuni tous les corps intermédiaires pour aboutir aux accords de Grenelles et sortir de la crise. Cinquante ans plus tard les corps intermédiaires sont si faibles qu'ils ne seront pas reconnus par l'immense majorité des gilets jaunes pour les représenter dans une négociation sociale. Seuls les maires et les conseillers départementaux, au plus proche de la population, peuvent la représenter car ils savent créer des liens sociaux. J'espère qu'ils pourront rétablir un dialogue entre les Français. Si non, l'anarchie, les excès, les passages aux actes seront les terreaux des ennemis de la démocratie.