jeudi 27 février 2020

"IL FAUT CHANGER NOS HABITUDES !"

Ce matin le chroniqueur Jean-Jacques BOURDIN recevait le professeur Arnaud FONTANET de l'Institut Pasteur pour faire le point sur le "Coronavirus".



Dans ce communiqué, il ne s'agit pas de céder à quelque panique que ce soit mais d'écouter quelques conseils pratiques de bon sens sur nos habitudes sociales notamment dans notre vie associative.

"Il faut changer nos habitudes, éviter de s'embrasser, de se serrer la main, réfléchir sur la nécessité des rassemblements..." insiste le médecin.
"A la maison, au travail, se laver les mains souvent, éternuer dans sa manche, utiliser des mouchoirs jetables, distancer les contacts physiques sont des mesures simples à appliquer..."

lundi 24 février 2020

LES ENRACINES DANS NOS PETITES COMMUNES

Les municipales vont être passionnantes car elles vont rendre justice à la bonne politique.

Mon beau-père fut maire de la Houssaye-Béranger pendant 40 ans, un beau-frère, député-maire, sénateur et président de Conseil Général pendant 35 ans, un beau-frère, maire de Saint-Jean-du-Cardonnay, se représente pour un sixième mandat, un ami très proche, maire de Bosc-Guérard-Saint-Adrien, se présente pour un troisième mandat, un neveu sénateur, ancien président du département de Seine-Maritime, ancien maire de Montville me confortent dans mes opinions politiques. J'ai connu et connais encore leur attachement à leur commune où ils furent élus et réélus sans échec.

Si ma belle-famille n'avait pas été aussi enracinée et impliquée, j'aurais volontiers participer au conseil municipal de ma commune. J'ai donc choisi le monde associatif pour m'impliquer localement indépendamment de tout mandat électif.

Je ne crois plus aux retours de la droite et de la gauche classiques au pouvoir car le peuple dans son immense majorité ne croit plus aux idéologies qu'elles véhiculent.

Actuellement, il y a des droites et des gauches dispersées et tiraillées, il y a un centrisme humaniste désincarné, il y a une élite politique lointaine des réalités, il y a des extrémismes très minoritaires mais bruyants et parfois violents. Les désordres sociaux appelés par de Gaulle "la chienlit" éloignent de plus en plus le citoyen ordinaire de tout engagement.

J'ai l'impression d'écrire des banalités mille fois rabâchées sur la situation politique dont se désintéresseraient beaucoup de français. Pourtant dans les communes de nos terroirs les habitants s'intéressent de près aux réalités qui les concernent.

La politique n'est donc pas morte, bien au contraire
Si la logique des appareils politiques ne fait plus recette auprès des électeurs, la logique de l'enracinement des élus, indépendamment de leur étiquette politique, est celle de l'opinion publique qui reconnaît en eux le sens de l'engagement au service d'une commune, d'un canton, d'un territoire. 

Leurs électeurs apprécient qu'ils tiennent leurs engagements, qu'ils soient présents, qu'ils les écoutent et leur parlent. Ils sont presque toujours réélus car ils rendent des comptes et parce qu'ils incarnent une logique populaire.



On le voit, beaucoup des candidats de laREM, venant de nulle part, n'arrivent pas à s'enraciner localement. 
Mon député, par exemple, vient de se mettre en marge de ce parti pour essayer de conquérir la mairie de son village cauchois et s'y consacrer pleinement laissant à sa suppléante finir son mandat de parlementaire s'il est élu. Il a compris que le fondement de toute politique est l'enracinement local.
C'est révélateur, car c'est bien l'opinion publique qui demeure la clef du succès et non pas l'idéologie ou un appareil politique.
Cet enracinement manque cruellement à l'intelligence politique du chef de l'Etat.  Emmanuel Macron n'est parvenu qu'à incarner une coalition élitaire et ce bloc se fissure de plus en plus en se coltinant une réalité comme un boulet au pied.

Ce que le peuple veut, c'est une bonne gestion de sa commune et de son territoire avec un rapport charnel le liant à ses élus car il sait que l'espérance et la fierté citoyenne passe par un humanisme pragmatique. 
C'est sur cette réalité que l'autorité d'un maire se construit, se consolide et perdure.

La plupart des petites communes sont bien gérées par des équipes municipales sans étiquette politique, ce qui ne veut pas dire d'absence de sensibilités. Bien au contraire ! 
Ma commune de 5000 habitants en est un exemple : l'équipe municipale est un puzzle de sensibilités de tendances diverses. Peu importe pour l'administré que je suis car le boulot est fait et j'ai confiance dans les compétences du conseil municipal que je soutiens à fond.

Souvent les conseillers municipaux, dans les petites communes, ont des convictions fortes mais ils savent les mettre dans leur poche pour œuvrer ensemble à la bonne gestion des budgets, à la réalisation de projets raisonnables et possibles, à créer des liens sociaux en stimulant la vie associative locale, à l’inter communauté...
Leur union est une réussite démocratique car elle est fondée sur l'intérêt général. S'ils ne font pas de bêtises, aucun souci pour leur réélection.

Bref,  les petites communes de France sont l'expression de notre démocratie réelle, celle qui vient du peuple.

Peu importe l'étiquette des bons maires : enracinés et compétents, ils seront les grands gagnants des prochaines élections municipales.

samedi 22 février 2020

LE REVERS DE LA MÉDAILLE

L'AFFAIRE GRIVEAUX A UN MÉRITE CAR ELLE DÉMONTRE L'IMPUISSANCE DE LA LOI POUR EXPULSER UN RÉFUGIÉ POLITIQUE S'IL N'A PAS COMMIS UN ACTE TERRORISTE SUR NOTRE SOL.


Mais comment se fait-il que l'on accorde ce statut en France à un activisme anarchiste sado-masochiste qui se prétend "artiste engagé"?

J'aime comprendre les ressorts d'une personnalité avant de penser comme l'immense majorité de mes concitoyens que "la première des choses à faire, c'est de mettre Piort Pavlenski dans un avion direction Moscou !"

L'individu se présente comme un adepte de "l'art politique" et de l'anarchie. Celle-ci est un modèle idéal impossible à réaliser face tout pouvoir institutionnel. 
Ses prétendues "œuvres" sont autant de provocations délirantes que le miroir d'une psychopathologie perverse sans doute issue d'une image narcissique perturbée. Exhibitionniste, il passe à l'acte avec "ses oeuvres" toujours médiatisées :


  • En 2012, il se coud les lèvres en soutien aux "Pussy Riot" condamnées pour une prière "Punk" incitant à la haine religieuse et à l'opposition à Poutine dans la cathédrale de Saint-Sauveur de Moscou. 



  • En 2013, il s'enveloppe nu dans du fil barbé pour dénoncer la politique répressive de Poutine; il se cloue le scrotum sur un pavé devant le mausolée de Lénine pour secouer la passivité de la population face à la police.



  • En 2014, il escalade nu le mur d'enceinte du centre Sertiski, se coupe le lobe de l'oreille droite pour protester contre l'utilisation politique de l'internement psychiatrique. 



  • En 2015, il met le feu aux portes du FSB qui terrorise la population russe.
et tout ça au nom de son expression artistique !

On le voit, ce "sympathique" russe formé à l’Académie d'Art et d'Industrie Stieglitz de Saint-Petersbourg puise son inspiration socio-politique dans les tréfonds de son mal-être personnel avec le désir inassouvi de détruire toute autorité.


  • Ayant obtenu le statut de réfugié dans notre pays, celui de la liberté de penser et d'agir, il ne se tient pas tranquille et replonge dans la délinquance en s’appropriant une maison du 19° arrondissement de Paris, il est soupçonné de violences avec armes, il déverse de l'essence sans les entrées de la Banque de France et met le feu.

  • Il justifie cet acte toujours avec son idéologie fumeuse : " La Bastille a été détruite par le peuple révolté. Le peuple l'a détruite comme symbole du despotisme du pouvoir. Sur ce même lieu un nouveau foyer d'esclavage a été bâti...La Banque de France a pris la place de la Bastille. Les banquiers ont pris la place des monarques... La renaissance de la France révolutionnaire déclenchera l'incendie mondial des révolutions."
  • Enfin à l'origine du site "Pornopolitique.com", en 2020, il met en ligne une vidéo coquine tournée par Benjamin Griveaux lui-même  dont on connaît les conséquences. 
  • "L'artiste" dénonce les mensonges des hommes politiques qui se réclament des valeurs familiales traditionnelles alors que leur vie "sexuelle" serait dépravée. D'une imbécillité individuelle et particulière (celle de monsieur Griveaux), il en fait une généralité.
Oui sans doute, la France ne doit pas s'encombrer avec ce genre d'individus irrécupérables dans une démocratie représentative. 

Il me revient à l'esprit une phrase de Raymond Poincarré soulignée par mon grand-père : "Si une oeuvre d'art n'est jamais immorale. L'obscénité commence où l'art finit."
En effet, l'art est parfois une arme politique justifiée, mais je ne reconnais pas ce triste sire comme un artiste mais comme un exhibitionniste obscène, dangereux névropathe, qui n'a rien à faire chez nous. Qu'il aille se clouer les couilles à Moscou m'indiffère donc...

Même si Piort Pavlensky est une sorte de fou, on ne peut pas lui pardonner de dire ses pseudo-vérités dans un pays d'accueil qu'il devrait aimer et respecter.

Cependant, il a le mérite de nous révéler clairement les limites de nos lois sur les droits de l'homme. C'est le revers de la médaille.

dimanche 16 février 2020

LE ZIZI ET LE POUVOIR

La France deviendrait-elle puritaine ?
Des voyous des réseaux sociaux sévissent et mettent en jeu par le biais des rumeurs, des vidéos, des photos la réputation d'élus dont la quéquette s'est égarée dans des zones marécageuses.


Mais l'histoire sans les égarements de nos grands rois ou présidents de la République serait bien morose.

Depuis la nuits des temps, sexe et pouvoir accompagnent la politique car il semble qu'accéder aux plus hautes fonctions nécessite un appétit qui entre en jeu dans la libido. 

Mais l'opinion publique pardonne à ces grands prédateurs que furent Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Napoléon, Felix Faure, Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac...Les français ne les jugent pas pour leur sexualité dont ils sourient même...



Certaines maîtresses jouèrent aussi des rôles politiques très importants et la morale n'a rien à voir dans ce rapport du sexe à la politique.

Je suis certain, par exemple,  que Dominique Strauss khan aurait été à la hauteur s'il n'avait pas été piégé dans une affaire de cul lamentable.

Mais aujourd'hui ce sont les sentiments de domination et d'impunité qui accompagnent les comportements de certains hommes politiques mis sur la place publique par les réseaux sociaux qui exaspèrent le peuple. 

Ainsi le rapport à l'information par le web change la donne et risque de déstabiliser le jeu démocratique. Avec un simple smartphone aujourd'hui ce qui relève de la vie privé peut être livré en pâture à ceux qui se délectent de la merde.

Un de mes bons amis ajoute :
"Être dirigé par un "baiseur", avec plaisir ! Mais mettre des crétins naïfs à des postes clés, ça me semble une autre histoire : il s'agit donc d'un "crétin" qui ne pense même pas une seconde que la vidéo qu'il met sur Internet peut être piratée ! "

Alors, sérieusement que demande-t-on à un homme politique prétendant exercer le pouvoir ?  Si la plus élémentaire prudence et discrétion sur sa vie personnelle deviennent un enjeu pour son parcours politique, à mon sens ce sont ses compétences, son autorité, sa gouvernance que l'on reconnait.
Ses galipettes, on s'en fout à moins qu'elles révèlent les limites de son intelligence !   
(16 février 2020)

lundi 10 février 2020

LA JUSTICE EN QUESTION ?

En droit la bonne justice est celle rendue à l'issue de la prise en compte des éléments à charge par une accusation et des éléments à décharge défendus par la défense. 

Les juges et les jurés essaient de dégager une vérité pour "justifier" leur verdict.

Actuellement on assiste à une dérive "monstrueuse" d'une justice rendue par les médias. 

Il suffit par exemple que "Médiapart" diffuse une accusation pour qu'elle se substitue aux tribunaux. 
le présumé "coupable" passe à la guillotine médiatique sans qu'il puisse se défendre équitablement. 
Il est jeté en pâture à la vindicte populaire qui le met moralement à mort.
C'est une injustice impitoyable et terriblement redoutable.

Je ne veux pas écrire un long papier sur cette question mais c'est extrêmement dangereux que cette censure idéologique gauchisante s'empare de cette pseudo justice populaire au nom de sa prétendue vérité qui n'est jamais à décharge puisque seul le scandale présumé l'intéresse.

Les institutions républicaines reposent sur des piliers qui sont de plus en plus attaqués par une bizarre et prétentieuse vision idéologique de type révolutionnaire.

Si vouloir défendre nos institutions est une conduite conservatrice, hé bien je suis un conservateur. 
Mais si vouloir défendre une justice fondée sur confrontation de la charge et de la décharge est une conduite progressiste, hé bien je suis un démocrate. (10 février 2020)

dimanche 9 février 2020

L'INFORMATION CONTINUE NOUS PIÈGE !

Comme beaucoup de téléspectateurs je me suis fait piéger par les chaînes d'information continue qui diffusent en directe ou en boucle des vidéos sur tout ce qui va mal en France. 

Tous les samedis par exemple, ce furent d'abord les images des ronds points occupés par les gilets jaunes puis ce furent celles des manifestations sur les Champs Elysées, l'Arc de Triomphe, et les centres-villes avec tous les excès, les saccages des magasins et du mobilier urbain, les véhicules brûlés, les violences.

Et maintenant les manifestants contre la réforme des retraites occupent les écrans des téléviseurs. Avec en plus les grèves des transports en commun, les français ont l'impression de vivre un avant goût révolutionnaire et subissent inquiets cette "chienlit". 

Dans ce ressenti se mêle ce qui relève de la réalité, de la manipulation, des hantises, des illusions. Et c'est dans ce sens que le piège idéologique se referme.

Lassé,  je regarde de moins en moins ces "événements" sur mon téléviseur en essayant donc de prendre un peu de recul pour comprendre.

Depuis 17 mois, ce niveau de tension pourrait laisser croire que nous sommes au bord d'un soulèvement populaire massif mais ce ne sont que des images mises en scène pour être diffusées sur des écrans qui comme des loupes agissent sur notre réelle appréciation. 

Si les Français sont de moins en moins confiants sur le pouvoir exécutif, l'immense majorité d'entre-eux n'adhérent pas aux tentatives de l’extrême gauche violente, anticapitaliste et pro-révolutionnaire.
Ces militants sont ultra-minoritaires mais ils savent par leur violence se faire voir; ils ont compris à merveille l'utilisation des réseaux sociaux et des chaînes télévisées d'information continue manipulées par la censure idéologique de "Médiapart". 

Les minorités font tout pour bloquer le pays et certains médias se font les intermédiaires pour le moins complaisants. 

Le pouvoir est trop hésitant et a trop reculé par le passé : rappelons-nous qu'il céda par exemple aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes alors qu'un référendum régional avait confirmé une majorité largement favorable à l'implantation d'un deuxième aéroport à Nantes. 

Cet abandon politique voulu par Nicolas Hulot, l'éphémère et incompétent ministre écologiste, fut un contre-exemple démocratique grave pour le Président Emmanuel Macron.

J'ai commencé à douter de son efficacité républicaine à cette époque. Peu après, une stupide mesure de taxe supplémentaire sur les carburants, une réduction administrative de la vitesse sur toutes les nationales sans concertation des régions, allaient provoquer la crise que nous subissons.

"Les Pauvres" se sont révoltés à juste titre sur les ronds points, il ont obtenus 1000 €... mais sont aujourd'hui les oubliés de l'histoire. 
"Les ultra-riches" payent moins d'impôts et c'est une infamie contre la justice et la solidarité...

Oui, si l'inquiétude est légitime, il ne faut pas cependant se laisser berner par une information manipulée aux effets grossissants d'une pseudo-réalité. 

Les Français sont des démocrates aux multiples facettes, ils se chamaillent sans cesse mais ce ne sont heureusement pas les forces antirépublicaines qui l'emporteront. (9 février 2020)

lundi 3 février 2020

L'IMMIGRATION EN QUESTION ?

La déferlante en Europe et en France des immigrés, que l'on soit humaniste de droite, du centre ou de gauche pose question et favorise la montée des populismes politiques depuis la fin des guerres de décolonisation.

Je mettrais tous les gouvernements successifs dans le même sac : celui du laxisme, du laissé aller, de la lâcheté.

Aucun n'a eu le courage de prendre de front le problème politique, aucun n'a pris des mesures courageuses et efficaces pour contrôler l'immigration avec fermeté, humanité et pragmatisme. C'est la fuite en avant depuis 50 ans !

L'inévitable arrive avec la colonisation de quartiers entiers de grandes villes par des communautés qui mettent en place des contre-pouvoirs idéologiques incompatibles avec l'état de droit républicain.
L'Education nationale qui devrait jouer un rôle de prévention et de barrage est débordée par ce problème même si elle parvient parfois à servir d'échelle sociale à des jeunes issus de l'immigration qui réussissent prouvant que notre système scolaire peut conduire à l'excellence.

Des maires ont cru naïvement acheter une paix sociale en permettant et même parfois subventionnant des associations communautaristes. Cette trahison du pacte républicain a facilité une conquête territoriale qui nous conduit inexorablement à de futures conflits violents dont on a du mal à imaginer les conséquences.

Cette situation est un terreau pour les haines irréversibles et le concept du "bien vivre ensemble" devient de jour en jour un mythe, un doux fantasme illusoire. 
Car de moins en moins de citoyens sont de bonne volonté et beaucoup trop sont exaspérés avec le sentiments de n'être plus maîtres chez eux. Il y a aussi des immigrés qui ne veulent pas se soumettre à la loi française et qui prétendre inverser le rapport de force en quelques générations.

Il y a un déséquilibre anthropologique flagrant dans notre société qui se veut pourtant égalitaire, fraternelle et libre. Mais que veut donc dire notre devise nationale pour des personnes qui n'intègrent pas notre culture, notre histoire, notre vision de l'homme ?

Le droit d'asile est une institution juste et humaine si elle est pilotée avec intelligence et lucidité,  mais la façon dont les gouvernements gèrent l'immigration est catastrophique car ce sont les migrants eux-mêmes, s'ils sont assez malins, qui décident de rester en France avec le droit du regroupement familial, le droit du sol, le droit à la nationalité française par le mariage, le droit de suivre des études, le droit à la régularisation et d'accéder aux prestations de l'Etat. 

C'est absurde car aucune exigence de contre partie n'est clairement posée. C'est une fausse interprétation des droits de l'homme.

Je n'ai rien contre les personnes venant d'ailleurs qui doivent être respectées en tant que telles mais la moindre des choses c'est qu'elles acceptent  la LOI  française et l'appliquent. 

Les zones de non droit sont inadmissibles. Tout étranger qui transgresse le droit français doit être immédiatement et définitivement expulsé.

Ensuite demeure un autre problème colossal. C'est celui des français qui se convertissent à une fraction religieuse qui ne reconnaît pas la primauté de la Loi Civile sur la Loi soit disant divine. 

Entendons-nous bien, je n'attaque pas une religion et la foi. Je respecte cette liberté fondamentale de croire en Dieu. Je dénonce seulement le choix de refuser la Loi civile et institutionnelle du pays d'accueil ou du pays où on est né.

Ces français peuvent devenir tout simplement des ennemis de l'intérieur et des terroristes.. Peut-être que la loi martiale serait justifiée face à ces irréductibles ?
Leur dé-radicalisation est un échec et témoigne de notre naïveté coupable.

Là encore c'est une question de volonté politique. 
Il faut être réaliste, ceux qui nient la situation de guerre idéologique sont des menteurs. Nous sommes en guerre intérieure pour longtemps et nous risquons de la perdre car l'abandon de nos valeurs est indéniable, alliée à une courbe démographique négative 

C'est trop facile d'accuser l'Europe. Chaque nation européenne peut si elle en a la volonté politique limiter les entrées sur son territoire. 

Par exemple, le Portugal applique une politique de fermeté telle que les migrants n'essaient pas de s'y installer. L'encadrement stricte des prestations sociales, la reconduite des clandestins montrent que ce pays reçoit 7 fois moins de migrants que les autres pays européens.

Ce n'est donc pas une question d'adhésion à une idéologie d’extrême droite pour laquelle je ne voterai jamais, c'est seulement du bon sens et une volonté de vivre en paix dans mon pays.

J'essaie seulement d'ouvrir les yeux, de comprendre les enjeux, et encore une fois je renvoie tous les partis politiques dans les cordes du ring. Ils sont incapables aveugles ou lâches. Ils parlent sans jamais appliquer ce qu'ils osent dire. ( 3 février 2020)




dimanche 2 février 2020

VICTOIRE FRANÇAISE

Si il y a une victoire qui me fait vibrer aujourd'hui, c'est celle du XV de Rugby Français (27 à 17) contre une vaillante équipe d'Angleterre qui pour une fois à bafouillé son rugby au stade de France. 



Le Brexit me laisse un goût amer car il est celui d'un échec au sein d'une Europe si difficile à construire. 
Souvent ses adversaires me demandent ce que j'ai en commun avec un Polonais, un Italien, un Grec ? Je réponds simplement que la culture européenne repose sur un tronc commun : le judaïsme et le christianisme.

Être un laïc républicain et européen ne signifie pas faire allégeance à l'Eglise catholique, protestante ou orthodoxe...mais c'est reconnaître les racines communes, l'histoire des nations sur un continent, les expressions de l'intelligence scientifique ou artistique des grandes figures européennes qui en sont les traits d'union. 

Mozart, Picasso, Marie Curie, Leonard de Vinci, saint François d'Assise, les frères Lumière, Einstein, Charlie Chaplin, Churchill,  Citroën... sont communs à tout le monde occidental et vivaient dans un milieu judéo-chrétien. 

Alors ce serait vraiment puéril d'évoquer une petite revanche sportive sur une nation qui divorce de l'Europe, mais montrer une unité nationale derrière une équipe talentueuse et conquérante, c'est un plaisir que je savoure tout simplement : "Cocorico !"




Devant mon poste de télévision la cohésion de notre équipe nationale m'a fasciné. C'est un groupe qui s'est imposé devant un public à l'unisson avec de multiples drapeaux tricolores qui s'agitaient dès que les Bleus faisaient vibrer le public. Le peuple de France existe bien.

A l'heure où la contestation de la rue sème le doute sur nos institutions politiques et sur les possibilités de réformer nos structures sociales, il est bon que le sport de haut niveau redonne des couleurs à l'incarnation de l'âme populaire française.

Les grands champions français de toutes les disciplines sportives individuelles ou d'équipes
 sont l'expression aussi d'une certaine jeunesse qui se dépasse pour aller au bout de ses rêves.
 La France peut être fière de ses enfants car le sport est une question de volonté, d'aptitudes, d'entraînement, de stratégie et d'incarnation de valeurs...

Un sportif prend toujours modèle sur un champion qui l'a précédé : il le transcende et fédère à son tour l'admiration de jeunes qui suivront sa voie. C'est dans ce sens qu'un grand sportif incarne la nation qu'il représente.

Si ce cocorico est ridicule pour certains... Je n'en mourais pas ! (2 février 2020)