"Le peuple est l'acteur de l'Histoire" pour l'inéluctable et charismatique leader du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon.
Avec brio il met le doigt sur les contradictions de Robespierre qui fut avant la Terreur l'avocat de l'abolition de la peine de mort et qui fit ensuite de la guillotine l'arme du non retour.
Si Jean-Luc Mélenchon dénonce avec intelligence, l'ignominie de la Terreur révolutionnaire, il l'oppose, sous l'Ancien Régime, à la barbarie des tortures de "la question", du supplice de la roue avec la mise à mort avec une barre de fer, etc.
Il reconnait dans l'Eglise les forces progressistes et humanistes de certaines grandes figures opposées à l'obscurantisme de ses institutions conservatistes.
De sensibilité proche de la franc maisonnerie, il en a été exclu pour son anti conformisme et son comportement anti-républicain lors de la perquisition des locaux de son parti.
Pour revenir à l'Histoire, "les gens, à ces époques, vivaient sous la violence" précise-t-il. Effectivement à la violence institutionnelle le peuple avait répondu par une violence dont nous sommes les héritiers républicains, anarchistes ou terroristes postrévolutionnaires.
Je ne partage pas les engagements politiques de Jean-Luc Mélenchon mais j'en reconnais l'érudition historique et certaines de ses analyses pour notre temps présent.
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