lundi 1 juin 2020

UN PARFUM DE LIBERTÉ

"UN PARFUM DE LIBERTÉ" titre le quotidien Paris Normandie aujourd'hui mais le professeur Arnaud Fontanet interrogé par le journaliste Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV rappelle que l'épidémie  du Covid-16, contre lequel aucun traitement existe à nos jours, est loin d'être finie et que le relâchement auquel on assiste est dangereux.

Par exemple, en Normandie trois nouveaux foyers ont été décelés dont un en Seine-Maritime. 

Quant-à moi, je suis choqué et scandalisé par l'absence de civisme de trop de personnes ; j'ai vu à la sortie d'un examen médical au CHU de Rouen une personne jeter son masque sur la chaussée, j'ai vu d'autres individus ne pas respecter la distance physique. Pourtant tout est organisé à l'hôpital pour indiquer les conduites à tenir.

C'est dire combien je suis septique et méfiant sur ce parfum de liberté qui pourrait se révéler mortel.
La question du déconfinement ne se pose donc pas pour moi car une insuffisante cardiaque et respiratoire compliquée par du diabète me rendent vulnérable : à part les rendez-vous médicaux, je reste chez moi et je limite le plus possible les visites.

Mais, je peux me tromper et je le souhaite. 
Si on écoute les voix discordantes du corps médical, le Covid-19 est en cours de disparition naturelle pour les uns comme toute épidémie virale ou resterait présent définitivement avec des pics épidémiques à partir de foyers de contamination graves pour les autres. 
Qui croire ?

Le public n'a aucune compétence pour prendre position pour ou contre le professeur Raoult ou ses détracteurs. 

Il n'y pas pas de question de bon sens qui ne voudrait rien dire dans cette agression virale !

La liberté de la recherche scientifique doit primer sur la liberté des médiats qui racontent tout et son contraire. 

Laissons tout chercheur libre dans sa démarche médicale si celle-ci ne mets pas en danger ses patients. 

A Marseille, le Covid-19 ne fit qu'un mort. Cela interpelle pour le moins. Mais à part ce grand point d'interrogation, devenir un partisan ou un adversaire du traitement à base de quinine serait pour le coup un non sens.

La seule réponse du public doit être celle de la prudence personnelle et du civisme social.




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