dimanche 26 avril 2020

LES ÉNARQUES OU LE FLÉAU DE LA FRANCE


Christophe, 
mon frère, 




nous communique la deuxième partie
 de son article ou pamphlet.






Partie 2


Le Mal Français

Depuis des décennies, et cela s’est accentué depuis 1945, les gouvernements Français qui se sont succédé sont composés en très grande partie d’élus, et donc de membres de la fonction publique : c’est de là que vient le mal.
L’URSS avait appliqué ce système, et on a vu ce que cela a produit… Hors du P.C.U.S impossible d’avoir une bonne situation. Les dirigeants à quelque échelon qu’ils œuvraient étaient tous des fonctionnaires.
Un fonctionnaire qui n’a jamais travaillé dans le privé connaît mal, ou pas du tout la façon de fonctionner d’une entreprise, le mode de pensée d’un salarié et encore moins celui d’un chef d’entreprise. Mettre à la tête de grands ministères et de grandes administrations des technocrates est une hallucinante irresponsabilité. Un technocrate n’hésitera pas à prendre des décisions sans chercher à en comprendre les conséquences. On l’a vu récemment avec la limitation de la vitesse à 80 kmh sur les routes nationales et départementales : l’un des facteurs déclenchant de la crise des Gilets Jaunes, avec la hausse des prix des carburants dans le même temps.

Les énarques
-Reconnaissance de la Nation-


Ces énarques (puisque il s’agit d’eux), issus des classes dirigeantes parisiennes, ne connaissent pas ou très mal « la Province » et ses exigencesils ne se préoccupent pas des contraintes et des difficultés des populations vivant à des kilomètres de leurs lieux de travail, sans bénéficier du tissu dense des transports en commun de l’Île de France. Ces gens sont les premiers impactés par les augmentations de prix des carburants à la pompe.
Cela rappelle la situation de 1789, où la noblesse dirigeante ne connaissait absolument rien de la misère du peuple (98 % de la population), et ne voulait absolument pas la voir. Cette noblesse ne payait pas d’impôts. Aujourd’hui, les grandes fortunes en France ne sont pas taxées, et cela est vécu comme une provocante injustice par une majorité. La Russie tsariste fonctionnait de la même manière avant les révolutions bolcheviques.
Les inégalités de plus en plus criardes provoquent des troubles de plus en plus violents : crises dans les banlieues (les quartiers), et apparition des Gilets Jaunes en 2018 / 2019.

Les Gilets Jaunes

Les Gilets Jaunes sont ce qu’on appelle « les invisibles ». Des gens pour le plupart au statut social précaire, aux revenus très modestes, peu qualifiés, mal logés et fragilisés. L’État et le Gouvernement n’ont su que leur opposer la force avec une répression violente, mais pas trop, afin de ne pas provoquer une révolte générale à la suite de la mort de manifestants : la peur de la révolution ! Il fallait taper, mais pas trop fort !

L'impuissante de l'Etat
De plus, le Gouvernement français a été totalement désarmé devant cette révolte : il n’avait personne en face de lui pour discuter et négocier. Les énarques au pouvoir n’ont jamais reçu durant leur formation cette faculté de faire preuve d’imagination et de créativité. L’État, leur État, ne sait pas se passer d’interlocuteurs concrets : nos hauts fonctionnaires et ministres se sont trouvés totalement démunis devant les Gilets Jaunes
Le Gouvernement a attendu que les violences cessent et le Président a convoqué ce qui ressemblait presque trait pour trait aux États Généraux de mai 1789, avec notamment les fameux cahiers de doléances : on refait l’Histoire, mais en tire-t-on les leçons ?

Christophe Richard 26 avril 2020

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