La Grenouille-Dieu, le Bulldozer-le-Hussard, Sarkoléon-le-Batailleur, le Pingouin ont achevé ou tué leur famille.
La gauche, le centre et la droite orphelins et leurs électeurs sont paumés car leurs valeurs ne sont plus incarnées.
En 2002, élu sur la base du front républicain anti Front National, avec le vote en sa faveur de nombreux électeurs de gauche, le Bulldozer, en ne rassemblant pas la gauche et la droite dans un gouvernement de salut public fait une faute majeure. Le front républicain aurait sans doute changé les sombres perspectives que nous subirons bientôt.
Emmanuel Macron, le Hardi, est à l'Elysée par défaut d'espérance, par dérision démocratique car il ne vient de nul part et n'a jamais exercé de mandat électif comme maire, conseiller départemental, député ou sénateur. Son élection, les doigts dans le nez, n'est pas une surprise mais symboliquement met à jour le désarrois des français.
Pourtant très ambitieux, "Jupiter" se heurte au mur de la réalité et l'obscurantisme d'un pseudo républicanisme bloquant toutes ses tentatives de réformes.
Louis IV, Napoléon et de Gaulle ne sont pas morts idéologiquement car les Français rêvent d'un Etat centralisateur avec un chef : c'est le sens de leur vote pour E. Macron à la dernière présidentielle.
C'est sur cette illusion autoritaire que dérive Marine Le Pen. Elle prétend incarner ce Pouvoir, seul capable de défendre les valeurs léguées par l'Histoire prestigieuse de notre pays contre toutes les formes du communautarisme et des minorités.
Actuellement, plus de leader ni à droite, ni au centre, ni à gauche ne peuvent émerger.
Sarkoléon est neutralisé par les magistrats qui le jugent et qui veulent sa peau, le Pingouin regrette de ne s'être pas représenter à la présidentielle de 2018 ! Tant d'aveuglement est incroyable mais vrai ...
Seul, Emmanuel Macron, "le Hardi" (selon Alain Duhamel), est en mesure de rassembler les forces socio démocrates, centristes et républicaines. S'il parvient à juguler la pandémie, il gagnera les prochaines présidentielles ; c'est mon unique certitude.
Marine Le Pen pour l'emporter devrait rassembler les institutions de diverses sensibilités de droite. Est-elle en mesure d'y parvenir ? Elle devrait aussi mener un débat contradictoire avec Emmanuelle Macron. Tient-elle la route pour s'y engager ? J'en doute.
Mais au secours ! Nous sommes dans les turbulences de tous les dangers...
Les révolutionnaires hyper-violents de tous les extrêmes ne s'y trompent pas : leurs idéologies totalement contradictoires les unissent pour mettre à bas la démocratie dans tous les pays libéraux.
C'est ce que nous voyons avec la dérive violente des gilets-jaunes, les passages à l'acte des Blake-blocs, entre-autres. Leur idéologie est de casser et non de construire.
Viennent se greffer les émeutes des banlieues sur un fond de trafics de drogues et d'armes.
Les bandes rivales n'hésitent pas à utiliser de véritables arsenaux de guérillas contre les forces e l'ordre et pour régler leurs comptes entre elles-mêmes.
Partout en Occident la peur est ressentie avec la fin de notre civilisation en arrière fond.
Le totalitarisme devient une alternative de plus en plus probable.
Même la Justice au service d'une cause dite de gauche, perd son autorité et sa référence citoyenne au nom de sa pseudo liberté.
Peut-on encore se fier avec confiance à sa neutralité ? (Cette dernière a-t-elle existé ?)
Nos institutions politiques, judiciaires, sociales, éducatives sont bien malades et notre civilisation est terriblement affaiblie par tous les tueurs qui réussissent à la blesser à mort.
Les risques de guerre civile en Occident sont donc réels ; on en voit les prémices dans les expressions de groupuscules d'extrémistes et de minorités dans la violence physique et intellectuelle.
Pourquoi les pays démocratiques ne parviennent-ils pas à juguler cette montée de la violence ?
Tout simplement, les extrémistes opposent la loi au principe révolutionnaire et ne connaissent que le rapport des forces dans l'action politique.
Ils sont très minoritaires certes, se rendant très visibles en cassant du flic, des vitrines, du mobilier urbain, des voitures tous les week-end...
Mais ils sont trop dispersés et trop hétérogènes pour organiser leurs manifestations.
Fort habilement ils s'infiltrent dans tout attroupement contestataire : qu'importe la cause, l'important, c'est la confrontation avec les force de l'ordre devant les médias.
Que risquent-ils quand ils sont arrêtés, jugés et condamnés ?
Dans notre société, les droits de l'homme priment sur toute répression. Pourtant nous sommes confrontés de plus en plus à une légitime défense.
Le penser et le dire devient un concept "nazie" !
Les graines de la guerre civile sont plantées (Ce qui s'est passé en Amérique avec la haine en toile de fond lors du départ de D. Trump le prouve).
Le naufrage de la République ne fait que continuer.
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