vendredi 15 février 2019

ESPRIT DE CONTRADICTION

Je publie un commentaire critique que je viens de recevoir de Christophe R., un de mes lecteurs,  qui n'est pas d'accord avec moi. C'est tout l'intérêt d'un débat contradictoire sur ce blog et  je le mets donc en ligne avec son accord :

"J'ai beaucoup de points de divergence avec tes idées et j'ai envoyé à la Présidence de la République mes propositions :
  • Limitation du nombre des parlementaires :  je pense qu'il y a beaucoup trop de députés (577 pour 63 millions ) la moitié devrait suffire. Quant au Sénat, on n'y touche pas.
  • Economies prioritaires : le 1000 feuilles est aberrant ! Commune, métropole, communauté de communes, département, région, Etat  ! Il faut regrouper les communes, pour les réduire de moitié ou des 2/3 et ainsi on pourra faire des économies substantielles en frais de fonctionnement et fonctionnaires territoriaux qui sont une vraie plaie. 
  • Suppression des départements : si on crée des grosses communes, les départements n'ont plus de raison d'être.
  • Quant à moi, je pense qu'il faut impérativement limiter les mandats électifs : 2 fois maximum, et après retour à la maison.
  • Ayant pratiqué les fonctionnaires (surtout les très hauts) pendant 10 ans, je reste persuadé qu'il est impératif de limiter leurs mandats électifs (je sais, c'est anticonstitutionnel). Ces gens sont irresponsables, ne connaissent pas le quotidien du "bon peuple". Ils ne font pas la différence entre 1.000€ et 1 milliard d'€. 
  • Dissolution de l'ENA qui est la source de tous nos problèmes, mais surtout ne pas la remplacer par un ersatz. 
  • Responsabilisation de tous les fonctionnaires, à quelque niveau qu'ils soient : ainsi, il y aura moins de gaspillage et moins de décisions irresponsables.
  • Responsabilisation des élus qui devront répondre devant les tribunaux de leurs errements en matière de gestion de l'argent public.
  • Empêcher le clientélisme des élus : on sait tous que ces gens embauchent à tour de bras leurs copains pour des boulots fantômes... 
  • Faire en sorte que les candidats aux élections ne soient plus dans leur écrasante majorité issus de la fonction publique. Créer des quotas (comme pour la parité hommes/femmes) : 50% fonctionnaires et 50% de la société civile, par exemple.
Tout ça est sans doute très brouillon, mais c'est la fond de ma pensée.
Notre pays est dirigé depuis des lustres par des fonctionnaires, et je crois sincèrement que c'est là la cause d'une très grande partie de nos malheurs. N'oublions pas que 20% de la population active est fonctionnarisée : on approche Cuba !
Mais attention ! Il faut des fonctionnaires, et il en faudra toujours... mais point trop n'en faut."
Christophe R.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire