dimanche 16 février 2020

LE ZIZI ET LE POUVOIR

La France deviendrait-elle puritaine ?
Des voyous des réseaux sociaux sévissent et mettent en jeu par le biais des rumeurs, des vidéos, des photos la réputation d'élus dont la quéquette s'est égarée dans des zones marécageuses.


Mais l'histoire sans les égarements de nos grands rois ou présidents de la République serait bien morose.

Depuis la nuits des temps, sexe et pouvoir accompagnent la politique car il semble qu'accéder aux plus hautes fonctions nécessite un appétit qui entre en jeu dans la libido. 

Mais l'opinion publique pardonne à ces grands prédateurs que furent Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Napoléon, Felix Faure, Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac...Les français ne les jugent pas pour leur sexualité dont ils sourient même...



Certaines maîtresses jouèrent aussi des rôles politiques très importants et la morale n'a rien à voir dans ce rapport du sexe à la politique.

Je suis certain, par exemple,  que Dominique Strauss khan aurait été à la hauteur s'il n'avait pas été piégé dans une affaire de cul lamentable.

Mais aujourd'hui ce sont les sentiments de domination et d'impunité qui accompagnent les comportements de certains hommes politiques mis sur la place publique par les réseaux sociaux qui exaspèrent le peuple. 

Ainsi le rapport à l'information par le web change la donne et risque de déstabiliser le jeu démocratique. Avec un simple smartphone aujourd'hui ce qui relève de la vie privé peut être livré en pâture à ceux qui se délectent de la merde.

Un de mes bons amis ajoute :
"Être dirigé par un "baiseur", avec plaisir ! Mais mettre des crétins naïfs à des postes clés, ça me semble une autre histoire : il s'agit donc d'un "crétin" qui ne pense même pas une seconde que la vidéo qu'il met sur Internet peut être piratée ! "

Alors, sérieusement que demande-t-on à un homme politique prétendant exercer le pouvoir ?  Si la plus élémentaire prudence et discrétion sur sa vie personnelle deviennent un enjeu pour son parcours politique, à mon sens ce sont ses compétences, son autorité, sa gouvernance que l'on reconnait.
Ses galipettes, on s'en fout à moins qu'elles révèlent les limites de son intelligence !   
(16 février 2020)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire