samedi 27 avril 2019

HORRIPILÉ !

J'ai écouté avec la plus grande attention la conférence de presse du Président de la République : immédiatement, j'ai compris que ses annonces diffusées par les médias après l'incendie de Notre-Dame, avaient balayé tout effet de surprise et que les journalistes comme les partis politiques avaient anticipé leurs réactions et que la crise n'était donc pas résolue pour le moment.

Les communiqués des partis politiques d'opposition furent lamentablement stéréotypés, convenus par principe et pas l'ombre d'une bonne foi n'a transpiré.

Les gilets jaunes regroupés sur les ronds-points affichaient leur rejet immédiat sans aucune analyse autre que celle des miettes qu'ils reçoivent.

Pouvait-on attendre autre chose ?

Ces réactions stéréotypées m'ont horripilé et déterminé à me désolidariser définitivement  avec l'opposition de la classe politique et des gilets jaunes restants.

Que représentent-ils ces gilets jaunes ? 
67 milles individus peut-être parmi l'ensemble des 67 millions de Français soit 0,01%  du peuple !

C'est donc une infime minorité qui se fait plaisir tous les samedis. Elle n'a plus rien de démocratique car elle ne représente même plus les plus défavorisés. Ces gilets jaunes et blaks blocs, leurs complices, ont les moyens financiers pour se rassembler samedi après samedi en accomplissant un tour de France anarchique et révolutionnaire qui étouffe l'économie des centres-villes en les saccageant sans retenue... Blacks blocs et gilet jaunes se donneraient rendez-vous à Paris pour un 1er mai d'émeute !

Ce n'est plus le droit constitutionnel de manifester dont il s'agit, c'est le regroupement d'émeutiers délinquants (juridiquement ce sont des attroupements séditieux et les forces de l'ordre doivent les mâter) ! PLUS DE TOLÉRANCE ! ça suffit !

Quant-à la classe politique, en complète dérive idéologique, croit-elle reconquérir des électeurs par sa dynamique du pire et des prises de positions à l'emporte pièces ?

Seul le "Rassemblement National" de Marine Le Pen semble gagner des électeurs. C'est dire le malaise profond de notre nation qui se replie sur les vieilles recettes des temps de crises du passé. 
J'ai des proches amis qui votent pour ce parti, je les aime bien et si je les respecte, je ne voterai jamais comme eux, car on voit ce que les populistes apportent en Europe : Italie, Hongrie par exemple... 
Quant-au "Brexit", chanté par un Nicolas Dupont-Aignan ou un Florian Philippot,  c'est un tel feuilleton surréaliste, qu'il faudrait être complètement fou pour voter la sortie de la France de l'Europe.

Le combat écologique, louable en soit, se déconnecte en se singularisant comme parti politique. Une communication sectaire devient complètement hallucinante ! L'écologie ne devrait pas avoir de couleur politique : tout citoyen responsable est aujourd'hui un écologiste et c'est la cause commune d'une nation comme la nôtre à droite comme à gauche.
Contrairement à ce que disent les médias, l'écologie fut au cœur de la conférence de presse et elle est présente dans l'esprit de la majorité des français.

Emmanuel Macron n'a sans doute pas accompli de miracle et sa prestation ne pouvait que décevoir ceux qui l'ont écouté avec des convictions contradictoires bien ancrées. 

S'il avait annoncés des mesures autoritaires, "Jupiter" aurait scandalisé les démocrates et que n'aurions-nous pas entendus ? 

C'est au gouvernement de bâtir les réformes concrètement et de les proposer aux parlementaires avant de les soumettre au Conseil constitutionnel.

Les auditeurs plutôt bienveillants l'ont trouvé sans doute trop long, pas assez clair, pas assez ferme et trop littéraire... Je suis de ceux là, mais pourtant, ses annonces furent sérieuses pour des changements profonds engageant son quinquennat.

Certaines questions des journalistes étaient avant tout pour un "faire valoir personnel" pour leur rédaction et l'agressivité exprimée n'était pas admissible : un Président de la République doit être respecté ! Et leurs questions n'étaient trop souvent que de la provocation négative !

Cependant, ni à gauche, ni à droite, ni dans les extrêmes, aucune personnalité politique ne peut prétendre aujourd'hui rassembler le peuple et lui redonner un avenir : ça j'en suis intimement convaincu. 

Oui, je suis convaincu que les mesures que le Président de la République charge le gouvernement de mettre en application amélioreront singulièrement la situation des plus démunis, des petits retraités, des mères célibataires, que les réformes institutionnelles répondront pragmatiquement par exemple à une meilleure représentation des courants de pensées politiques, que la réforme de la formation des hauts-fonctionnaires, une nécessité majeure, devrait les rendre plus connectés aux réalités, que la décentralisation administrative devrait permettre de faire des économies en responsabilisant les pouvoirs locaux, départementaux et régionaux... Je ne parle pas des autres points abordés lors de cette conférence de presse car les médias en rendent compte largement compte.

Le gouvernement va passer à l'action, les parlementaires vont votés, le Conseil Constitutionnel va valider les lois et le pays va se réformer: ça c'est une certitude !
  
J'adhère à un parti politique Social-Libéral qui n'est pas "La République En Marche" mais pour l'élection du Parlement Européen, je m'engagerai dans une "Alliance" majoritaire regroupant des européens convaincus forts de ce qui culturellement construit la paix et la prospérité. 

Un seul point me semble évident : on ne peut pas construire une Europe politique forte à 27 nations. Il faut constituer un noyau dur de quelques pays capables de se fédérer autour d'institutions efficaces avec des projets solides. Le vote à l'unanimité est une "connerie" qui paralyse l'Europe. Il y a plusieurs vitesses d'intégration parmi les 27 nations et il faut laisser le temps du développement au rythme de chaque peuple, de chaque économie, de chaque système politique.

Une précision très personnelle : de sensibilité centriste, je ne voterai  surtout pas pour l'UDI qui prétend représenter tous les centristes. L' égocentrisme vaniteux de Monsieur Lagarde m'horripile aussi car il ne respecte pas les sensibilités et les nuances qui font de nous un peuple pluriel libre et responsable. La démocratie trouve sa force dans cette pluralité de ce qui nous unit et nous divise ne lui en déplaise.

Malgré un campagne électorale en demie-teinte pour le Parlement Européen, qui ne passionne qu'un tout petit nombre de citoyens, je suis de plus en plus déterminé à soutenir la liste qui réunira des hommes et des femmes de droite, du centre et de gauche de bonne volonté et surtout pragmatiques décidée à faire évoluer l'Europe.




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