La crise sanitaire fait exploser la dette colossale de la France et de l'Italie en ayant recours à des emprunts massifs pour faire face aux risques de révoltes sociales.
L'Allemagne, on la comprend, refuse de payer cette fuite en avant.
Le confinement a masqué cette réalité européenne mais bientôt les états concernés seront au pied du mur car tous les financements seront remis à plat.
L'Europe solidaire ne résistera pas à la crise économique et ce sera la fin des grandes illusions.
Chaque état reprendra ses billes selon ses intérêts.
-Juges allemands-
Ce qui m'interpelle dans ce sens, c'est l'annonce d'une part que l'Allemagne entre de plein fouet dans les turbulences de la récession économique et d'autre part que sa Cour Constitutionnelle de Karlsruhe (près de Stuttargt), au nom du droit national primant sur l'ordre juridique européen, lui interdise de continuer à contribuer au financement de la Banque Centrale Européenne dirigée par Christine Lagarde. Est ce que la chancelière allemande va se plier aux ordres de sa cour institutionnelle ou va-t-elle choisir l'Europe ?
Je ne sais pas si j'y vois clair, car l'économie n'est pas ma tasse de thé, mais je crois dur comme fer que sans prospérité un état ne peut pratiquer une politique de justice sociale.
Il sera donc vraiment difficile de retomber sur terre sans fracasser les illusions et de croire à quelque utopie que ce soit !
Je pense donc que le glas d'une certaine idée de l'Europe sonne malheureusement à tous les clochers et tous les beffrois du vieux continent...
Pour la France, on ne peut que remercier encore et encore le Président François Mitterrand d'avoir ruiné notre économie avec l'utopie d'une stupide idéologie socialiste éloignée de tout pragmatisme en matière de gestion financière... Nous-nous en sommes jamais relevés et ses successeurs ont bradé notre industrie, notre savoir-faire aux pays asiatiques.
L'économie en berne met à terre les illusions et nous réserve bien de mauvaises nouvelles à venir et des pilules amères à avaler...
Les plus pauvres vont encore plus souffrir, le chômage de masse va détruire le tissu social et les émeutes que nous avons supporté depuis novembre 2018 vont renaître sous des formes encore plus violentes, plus anarchistes, plus destructives : pauvre France !
(17 mai 2020)
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