dimanche 17 mars 2019

QU'IL Y A-T-IL DE COMMUN ?

Entre un Gilet Jaune de décembre en difficulté financière dès le début de chaque mois et un casseur de l'avenue des Champs Elysée du mois de mars qu'il y a-t-il de commun ?

L'un retrouvait une fraternité sur un rond point, l'autre libère sa violence explosive. L'un manifestait pour une part d'espérance, l'autre détruit par plaisir. L'un demandait qu'on l'écoute et revendiquait la possibilité de vivre dignement, l'autre veut tuer du flic et détruire la République et ses symboles qu'il hait...

L'Arc de Triomphe vandalisé en est l'exemple et très certainement la révélation des noms des auteurs mettrait de l'huile sur le feu et déclencherait une guerre civile. Celle-ci a peut-être déjà commencé ?

Que reste-t-il des ronds points aujourd'hui ? 

Les prémices d'une guerre civile :

L'ultra violence qu'apporte-t-elle aux conditions de vie des défavorisés et quelles perspectives se dégagent des samedis qui s'enchaînent ?

Une seule chose me semble évidente : il n'y a plus rien de commun et de cohérent entre le manifestant d'un rond point et le délinquant dit casseur. Je pense que le casseur est totalement étranger à la cause des démunis même si parmi eux, quelques uns  ont dérivé vers la violence.

Incontestablement, il ya un processus évolutif de la violence semaine après semaine, et certains gilets jaunes délèguent en quelque sorte leur colère en ne s'opposant pas aux actes des casseurs ou des black blocs car ils estiment que c'est le seul moyen de se faire entendre. 
Je pense aussi que la politique de maintien de l'ordre du gouvernement manque de cohérence et cela me semble très grave au niveau des conséquences politiques voire sociales.
Je suis certain que la gendarmerie et les CRS alliées à la police ont les compétences, le matériel, et la stratégie pour rétablir la paix civile mais que plus le temps passe, plus leur tâche sera compliquée. En tout cas, je les soutiens totalement.

Samedi  16 mars, ce sont les extrémistes qui ne reconnaissent aucune autorité, aucune institution, aucune loi, aucune élite qui sont passés à l'acte. Ils veulent pousser à bout le pouvoir, les forces de l'ordre, les bourgeois, les représentants de tous les relais républicains pour que la guerre civile éclate et fasse le plus de morts possible pour justifier l'anarchie totalitaire qu'ils prétendent instaurer.

Ne soyons pas non plus naïfs ; ils ne sont pas seuls à vouloir le chaos en Occident, terre des mécréants. Des idéologies totalitaires sont aussi à l'oeuvre d'une façon plus sournoise mais tout autant dangereuses. Il y a une convergence pour le développement d'une guérillas et d'attentats terroristes qui n'est pas prête de finir et qui risque de s’amplifier.

Je suis outré que la Justice ne punisse pas ces ultra-violents connus des services de police. La Justice est-elle indépendante en France ? Ou est-elle aux mains d'une certaine ultra-gauche ? 

"Le mur des cons" des syndiqués de la magistrature me fait sérieusement douter de leur neutralité dans la Justice. En tout cas, celle-ci se discrédite aux yeux de beaucoup de Français.

Personnellement, je me suis engagé toutes les semaines, tant que mes forces physiques me le permettaient, dans le combat contre la pauvreté via les associations caritatives pendant une quinzaine d'années au sein de la Banque Alimentaire de Rouen et sa Région, de l'Association de Solidarité Montvillaise, partenaire du CCAS de Montville, de l'Association l'Autobus (Samu Social de Rouen) dont j'étais membre des Conseils d'administration, en étant aussi très impliqué sur le terrain. Je fus responsable pendant vingt ans des projets socio-professionnels dans un institut de rééducation pour jeunes-filles en difficulté familiale. Je connais donc de près les différentes causes et sortes de misères sociales, morales, psychologiques et c'est pourquoi j'ai compris immédiatement la révolte des Gilets jaunes comme une expression positive et justifiée, mais j'ai redouté rapidement aussi sa récupération démagogique par certaines mouvances politiques et idéologiques complètement irresponsables dont celle des extrémistes violents.

J'ai une de mes connaissances qui me dit que le seul moyen d'être entendu en France est de s'en prendre avec vigueur aux symboles de la puissance politique et économique ! 
Il va sans dire que je ne suis pas du tout d'accord et que pour moi, justifier la violence dans un pays démocratique est inadmissible et que cela devrait être poursuivi durement par la Justice.

Qu'attend-t-on pour arrêter et mettre en prison les meneurs, les manipulateurs et les délinquants de ces faits extrêmement graves ? 
C'est absolument absurde que les délinquants arrêtés, déférés devant la justice lors des manifestations des samedis successifs soient libérés par la Justice. Pourtant c'est une réalité ! Qu'attend-t-on donc , Nous ne sommes plus au stade du dialogue mais à celui de la nécessaire répression.

Les démocrates sont en état de légitime défense !

Est ce qu'un abbé Pierre et un Coluche se seraient solidarisés avec les casseurs ?
Cette simple question, je la laisse à la libre réflexion de mes lecteurs... (17 mars 2019)






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