mardi 6 juillet 2021

LES PRIMAIRES : une machine à perdre

 


La droite veut une primaire pour désigner celui ou celle qui la représentera à l'élection présidentielle de 2022.

Les primaires socialiste et LR de 2017 n'ont pas servi de leçon.

Valérie Pécresse, Laurent Wauquier, Bruno Retailleau "veulent s'en remettre au système le plus clair et le plus démocratique".

Pour être un peut plus objectif, François Fillon n'a pas perdu la présidentielle à cause de la primaire mais à cause de ses "affaires financières". Par contre elle a éliminé Nicolas Sarkosy qui avait peut-être une chance de l'emporter. 

Je garde un très mauvais souvenir de ce processus qui a divisé les électeurs alors qu'il devait les réunir autour d'une personnalité, leader naturel  .à l'autorité reconnue.

A gauche, ce ne fut pas non plus le meilleur candidat qui fut désigné en 2012 en la personne de François Hollande . 

Et ce qui s'annonce à gauche n'a rien d'une union mais témoigne d'une profonde incohérence entre les socialistes divisés en chapelles antagonistes, les écologistes égarés dans des idéologies incompétentes.

Attention ! ces femmes et ces hommes qui se croient au dessus de tout le monde risquent de dégringoler la falaise des illusions car ceux qui votent ne sont pas des moutons de Panurge. Même militants d'un parti politique, ils réfléchissent.

C'est donc une machine à perdre que les partis politiques veulent mettre en face des sondages qui se trompent toujours.

La démocratie populiste n'apporte rien de positif à un processus d'élection d'un Président de la République. Même si je n'ai pas confiance en Xavier Bertrand pour l'Elysée, je dois reconnaître qu'il a raison sur ce point là.

L'élection d'un Président de la République française au suffrage universel est conditionnée par la rencontre d'une personnalité avec le peuple et non avec un parti dont la majorité des électeurs n'a aucune confiance. L'abstention à 67% en est la preuve.

Je ne vote pas de la même façon pour les Municipales, les cantonales, les régionale, les législatives et la présidentielle car mon bulletin de vote correspond à des candidats et non à un parti. Je pense que beaucoup d'électeurs font de même.



A part les extrêmes que je combats, mon vote est ouvert d'une manière pragmatique : 

qui est le mieux placé pour bien gérer ma commune, mon canton, ma région, ma circonscription, mon pays ? C'est cette question qui détermine mon bulletin de vote.

Une campagne électorale me laisse indifférent ; mon choix est généralement arrêté depuis longtemps.





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