LES GILETS JAUNES

Relier l'Histoire au présent selon mon point de vue 

La crise actuelle,des gilets jaunes, ne pourra trouver une issue que dans la négociation sociale. Mais si le pouvoir a une part de responsabilité avec ses erreurs psychologiques avec notamment la grosse goutte qui fit déborder le vase : l'augmentation de la taxe sur les carburants alors que le cours mondial du pétrole flambait, je pense que de toute façon une crise majeure était inévitable car depuis des années le petit peuple ne se reconnaît plus dans tous les corps intermédiaires (partis politiques, syndicats, médias, associations...) qui se sont disqualifiés ; le pouvoir républicain est donc maintenant directement exposé au peuple. La base populaire de notre nation ne se reconnaît plus dans une quelconque représentation. J'attendais qu'une étincelle fasse exploser cette base coupée des élites ; je croyais que les banlieues avec leurs laissés pour compté allaient s'insurger mais je n'avais pas prévu les "gilets jaunes"...

-Un peu d'humour ça fait du bien !-

Les seuls corps intermédiaires encore reconnus sont peut-être celui des municipalités incarnées par le maire et celui des conseillers départementaux, incarné par le binôme homme-femme,  qui sont directement en phase avec l'ensemble des habitants de sa commune et du canton. 

Si l'État demeure fort grâce aux institutions, le pouvoir ne l'est plus car il n'est plus l'incarnation de la société et c'est très inquiétant. 

C'est grave, très grave, car c'est la négation des institutions démocratiques. L'idée révolutionnaire de référendums d'initiative populaire est une des expressions de la remise en cause de la représentation légitime de tout élu.

Démagogiques et irresponsables, les médias donnent la parole tous les jours à ceux qui crient le plus fort, aux semeurs de merde, aux élus ultra minoritaires politiques. La majorité n'intéresse pas les relais d'opinions car le raisonnable n'est pas vendeur en temps de crise. On nous fait croire que 70% des français soutiennent les gilets jaunes ! 70% les comprennent, certes, mais c'est une minorité qui partage leurs idées qui vont d'ailleurs dans tous les sens.