jeudi 14 février 2019

UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL


Redéfinir un contrat social pour le XXI° siècle, dynamiser des liens sociaux  en réactivant la vie territoriale, recentrer l'autorité dans l'éducation, donner accès à l'espoir d'une vie réussie à tout citoyen, que tout travail donne le quoi vivre, tout ceci me semble une priorité absolue.
Par exemple, il est absolument destructeur qu'un chômeur ait avantage financièrement à le rester alors qu'un modeste travailleur ne puisse pas boucler ses fins de mois : il y a là une injustice que les gilets jaunes dénoncent avec bon sens. Il est incroyable aussi que les paysans qui nourrissent le monde ne puissent pas vivre du fruit de leur travail. 

Autre connerie incompréhensible à l'heure de la décentralisation avec transfert de certains pouvoirs vers les régions et les départements : pourquoi n'avoir pas laisser à chaque région, chaque département et chaque commune définir les limitations de vitesses ? Ce sont des autorités, associées à la Gendarmerie qui connaissent le mieux la limitation à imposer sur les routes dont elles sont responsables. 

Ce centralisme du pouvoir lui retire toute crédibilité au niveau du respect du code de la route par les usagers. Par exemple, dans le centre-bourg où j'habite, l'automobiliste qui roule à plus de 20 km/h est un danger pour tous les usagers de la voie publique. C'est une question de bon sens qui ne revient pas cher et qui serait mieux respecte par les usagers de la route.



Voilà ce que je pense. 

Je fais partie de ces français moyens, avec une retraite très légèrement supérieure à 2000 € par mois, payant leurs impôts, vivant simplement mais sans privation et donc pas à plaindre. 
Je sais aussi que la France est un des pays privilégiés du monde avec une des meilleures couvertures sociales mais je comprends les gens aux revenus très modestes, ces travailleurs à temps partiel, je partage leurs angoisses quant-au devenir de leurs enfants et je ne les amalgame pas aux casseurs. Dans ce sens, je suis solidaire mais je ne partage pas, je ne soutiens pas la chienlit.

Je fais partie de ces français moyens, avec une retraite très légèrement supérieure à 2000 € par mois, payant leurs impôts, vivant simplement mais sans privation et donc pas à plaindre. 
Je sais aussi que la France est un des pays privilégiés du monde avec une des meilleures couvertures sociales mais je comprends les gens aux revenus très modestes, ces travailleurs à temps partiel, je partage leurs angoisses quant-au devenir de leurs enfants et je ne les amalgame pas aux casseurs. Dans ce sens, je suis solidaire mais je ne partage pas, je ne soutiens pas la chienlit.
Je crains fort que les événements ne leur apportent pas l'espérance et que leur condition sociale sombre dans des temps très difficiles.


Jacques Chirac en 1995 avait déjà fondé sa campagne sur la "fracture sociale". Celle-ci n'est donc pas due au président Emmanuel Macron et la crise des "Gilets Jaunes" en est l'expression angoissante et changera le cours de notre histoire tout comme les événements de 1968.


Georges Pompidou avait alors réuni tous les corps intermédiaires pour aboutir aux accords de Grenelles et sortir de la crise. Cinquante ans plus tard les corps intermédiaires sont si faibles qu'ils ne seront pas reconnus par l'immense majorité des gilets jaunes pour les représenter dans une négociation sociale. Seuls les maires et les conseillers départementaux, au plus proche de la population, peuvent la représenter car ils savent créer des liens sociaux. J'espère qu'ils pourront rétablir un dialogue entre les Français. Si non, l'anarchie, les excès, les passages aux actes seront les terreaux des ennemis de la démocratie.




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